C’est un lendemain de Tabaski pas comme les autres à Kolda. Des jeunes de différentes obédiences, qui voulaient tenir un sit-in devant les grilles de l’Hôpital régional, ont été chassés des lieux par les éléments du Commissariat central. Les manifestants voulaient dénoncer les maux dont souffre l’établissement hospitalier et la rencontre a été réprimée, sous prétexte qu’elle n’est pas autorisée sur la voie publique. C’est ainsi que les jeunes se sont repliés dans un hôtel de la place. La police les a suivis pour empêcher la tenue du sit-in devant le réceptif, invoquant les motifs d’une rencontre sur une voie publique.
Après quelques échanges musclés entre policiers et manifestants, ces derniers se sont engouffrés à l’intérieur pour faire face à la presse. Une situation déplorée par Mouguibou Rahmane Baldé, qui parle de «honte pour la démocratie sénégalaise, qui a atteint un niveau exemplaire». A en croire M. Baldé, «l’objectif de ce sit-in est d’alerter et mettre les autorités devant leurs responsabilités face aux dangers qui guettent l’Hôpital régional, envahi par les eaux pluviales.
Une inondation qui n’a pas épargné différents endroits dont les salles d’hospitalisation, qui sont toutes gorgées d’eau». Cette situation qualifiée de «dangereuse», provoque la peur chez les populations. «Le plaidoyer qui devrait être porté par les autorités, n’a pas été fait par ces dernières, qui ont failli à leur mission, au profit de leurs propres intérêts», dit-il. Il cite l’absence de scanner fonctionnel, les inondations, l’insuffisance de personnel qualifié, les risques de dysfonctionnement du système électrique. «Si une personne meurt à l’Hôpital régional, nous tiendrons les autorités pour responsables, surtout celles qui nous empêchent de sonner l’alerte par des manifestations pacifiques», prévient Mouguibou Rahmane Baldé.
Dans le même sillage, Djibril Diédhiou déclare que le patient doit débourser «70 mille francs et plus, pour un scanner hors de Kolda». «La direction de l’Hôpital régional et son Conseil d’administration ne font aucun effort pour sauver cette structure sanitaire», accuse-t-il. Malgré ce sit-in avorté par la police, Mouguibou Rahmane Baldé et ses camarades promettent une autre mobilisation de grande envergure, devant les grilles de l’Hôpital régional.
Après quelques échanges musclés entre policiers et manifestants, ces derniers se sont engouffrés à l’intérieur pour faire face à la presse. Une situation déplorée par Mouguibou Rahmane Baldé, qui parle de «honte pour la démocratie sénégalaise, qui a atteint un niveau exemplaire». A en croire M. Baldé, «l’objectif de ce sit-in est d’alerter et mettre les autorités devant leurs responsabilités face aux dangers qui guettent l’Hôpital régional, envahi par les eaux pluviales.
Une inondation qui n’a pas épargné différents endroits dont les salles d’hospitalisation, qui sont toutes gorgées d’eau». Cette situation qualifiée de «dangereuse», provoque la peur chez les populations. «Le plaidoyer qui devrait être porté par les autorités, n’a pas été fait par ces dernières, qui ont failli à leur mission, au profit de leurs propres intérêts», dit-il. Il cite l’absence de scanner fonctionnel, les inondations, l’insuffisance de personnel qualifié, les risques de dysfonctionnement du système électrique. «Si une personne meurt à l’Hôpital régional, nous tiendrons les autorités pour responsables, surtout celles qui nous empêchent de sonner l’alerte par des manifestations pacifiques», prévient Mouguibou Rahmane Baldé.
Dans le même sillage, Djibril Diédhiou déclare que le patient doit débourser «70 mille francs et plus, pour un scanner hors de Kolda». «La direction de l’Hôpital régional et son Conseil d’administration ne font aucun effort pour sauver cette structure sanitaire», accuse-t-il. Malgré ce sit-in avorté par la police, Mouguibou Rahmane Baldé et ses camarades promettent une autre mobilisation de grande envergure, devant les grilles de l’Hôpital régional.