Kilifeu et Thiat, membres du groupe « Keur Gui Crew », se sont confiés lors d’un entretien avec « L’Observateur » où ils ont été notamment questionnés sur leur soirée anniversaire du 12 mars dernier au Grand Théâtre. Ils en ont profité pour mettre les pendules à l’heure concernant le sambay mbayane déguisé dont on accuse sur le prix des billets de 1 million F Cfa et de 500.000 F Cfa
"Il faut arrêter le culte du misérabilisme. En tout cas, cela ne devrait choquer personne. Ça doit même faire la fierté de tous les musiciens particulièrement des rappeurs. Par là, nous avons montré que ce que nous faisons a de la valeur. Personne n’a le droit de nous l’usurper. C’est comme dans la lutte. Au départ, on ne payait pas 1 million aux lutteurs. Quand Mohamed Ndao Tyson demandait 50 millions F Cfa, tout le monde le taxait de fou prétentieux. Maintenant, on paie 100 millions F Cfa aux lutteurs », explique Kilifeu qui accuse ses collègues rapppeurs de jalousie. « Ce sont pairs rappeurs qui le disent. Ils sont méchants et jaloux. Sambay mbayane, par exemple, c’est le fait de désigner plusieurs parrains et marraines pour avoir de l’argent. Nous, nous n’avons qu’une seule marraine. Une amie qui n’a même pas payé son billet d’entrée. Les gens nous font un mauvais procès », glisse Kilifeu, qui confie, par ailleurs, que le secret de la longévité de leur duo est lié à leur confiance mutuelle, la fidélité, la constance, leur professionnalisme, et la rigueur qu’ils s’imposent au travail.
« Et là, on se chamaille tout le temps. On ne se fait aucune concession. Cela vous surprendre, on ne se fréquente même pas en dehors du travail. On ne s’habille pas de la même façon. J’ai une femme, lui, non. Il y a beacoup de choses qui nous séparent », dit-il.
Un propos confirmé par Thiat. « C’est qu’on n’a pas les mêmes goûts. Lui est dans l’élevage des animaux. Moi, dans la rédaction de mes livres »
"Il faut arrêter le culte du misérabilisme. En tout cas, cela ne devrait choquer personne. Ça doit même faire la fierté de tous les musiciens particulièrement des rappeurs. Par là, nous avons montré que ce que nous faisons a de la valeur. Personne n’a le droit de nous l’usurper. C’est comme dans la lutte. Au départ, on ne payait pas 1 million aux lutteurs. Quand Mohamed Ndao Tyson demandait 50 millions F Cfa, tout le monde le taxait de fou prétentieux. Maintenant, on paie 100 millions F Cfa aux lutteurs », explique Kilifeu qui accuse ses collègues rapppeurs de jalousie. « Ce sont pairs rappeurs qui le disent. Ils sont méchants et jaloux. Sambay mbayane, par exemple, c’est le fait de désigner plusieurs parrains et marraines pour avoir de l’argent. Nous, nous n’avons qu’une seule marraine. Une amie qui n’a même pas payé son billet d’entrée. Les gens nous font un mauvais procès », glisse Kilifeu, qui confie, par ailleurs, que le secret de la longévité de leur duo est lié à leur confiance mutuelle, la fidélité, la constance, leur professionnalisme, et la rigueur qu’ils s’imposent au travail.
« Et là, on se chamaille tout le temps. On ne se fait aucune concession. Cela vous surprendre, on ne se fréquente même pas en dehors du travail. On ne s’habille pas de la même façon. J’ai une femme, lui, non. Il y a beacoup de choses qui nous séparent », dit-il.
Un propos confirmé par Thiat. « C’est qu’on n’a pas les mêmes goûts. Lui est dans l’élevage des animaux. Moi, dans la rédaction de mes livres »
