M. Sow n'en revient toujours pas. Il a été sauvagement attaqué par A. Diop alors qu'il discutait tranquillement avec son voisin, A. Thioub, vers 14h. C'est dans ces circonstances que ce dernier l'avait évacué à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, puis à l'hôpital Fann. Après les premiers soins, informe Rewmi, la blouse blanche lui délivre un certificat médical attestant d'une incapacité temporaire de travail de 30 jours. Interpellé sur les lieux de l'agression et conduit à la police, son bour- reau a été présenté hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar, pour coups et bles- sures volontaires et détention il- légale d'arme de 5e catégorie. Mais, le prévenu ne savait guère ce qui passait autour lui. Tantôt, il jetait un regard furtif à la victime, tantôt il se penchait au sol.
Face aux nombreuses questions du juge qui avait dû mal à le faire parler, le sexagénaire a indiqué avoir acheté le coupe-coupe pour ses travaux champêtres. Mais, il l'a amené à Dakar pour sa propre défense. Il ajoute qu'il ne se souvient pas avoir blessé la partie civile. "Je ne l'ai jamais vu", a-t-il lancé, tête baissée. Devant les enquêteurs, il a déclaré avoir blessé la partie civile au cours d'une rixe. Toujours traumatisé par l'agression, le plaignant explique qu'il était devant la portière du taxi d'A.Thioub qui avait immobilisé son véhicule pour le saluer.
Le mis en cause l'a surpris et lui a administré de violents coups de machette. Au cours de son audition à la police, la sœur du prévenu a renseigné que celui-ci l'avait appelé au téléphone pour lui dire qu'il s'était perdu le jour de son arrivée à Dakar. Elle l'a retrouvé deux jours plus tard. Mais, une fois chez elle, il a pris son petit déjeuner, avant de disparaitre encore dans la nature. Pour Me Barry, conseil de la partie civile, il ne ressort pas du dossier que le prévenu ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. L'avocat a réclamé 2 millions francs en guise de réparation. La parquetière a sollicité une expertise médicale pour l'évaluation de la santé mentale du prévenu. Me Diarra a estimé que ce dernier ne mérite pas une peine privative de liberté. Il a besoin d'un traitement psychiatrique. Incarcéré le 22 mars dernier, le comparant connaîtra son sort le 7 avril prochain.
Face aux nombreuses questions du juge qui avait dû mal à le faire parler, le sexagénaire a indiqué avoir acheté le coupe-coupe pour ses travaux champêtres. Mais, il l'a amené à Dakar pour sa propre défense. Il ajoute qu'il ne se souvient pas avoir blessé la partie civile. "Je ne l'ai jamais vu", a-t-il lancé, tête baissée. Devant les enquêteurs, il a déclaré avoir blessé la partie civile au cours d'une rixe. Toujours traumatisé par l'agression, le plaignant explique qu'il était devant la portière du taxi d'A.Thioub qui avait immobilisé son véhicule pour le saluer.
Le mis en cause l'a surpris et lui a administré de violents coups de machette. Au cours de son audition à la police, la sœur du prévenu a renseigné que celui-ci l'avait appelé au téléphone pour lui dire qu'il s'était perdu le jour de son arrivée à Dakar. Elle l'a retrouvé deux jours plus tard. Mais, une fois chez elle, il a pris son petit déjeuner, avant de disparaitre encore dans la nature. Pour Me Barry, conseil de la partie civile, il ne ressort pas du dossier que le prévenu ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. L'avocat a réclamé 2 millions francs en guise de réparation. La parquetière a sollicité une expertise médicale pour l'évaluation de la santé mentale du prévenu. Me Diarra a estimé que ce dernier ne mérite pas une peine privative de liberté. Il a besoin d'un traitement psychiatrique. Incarcéré le 22 mars dernier, le comparant connaîtra son sort le 7 avril prochain.