Dame justice va sans doute avoir la main très lourde à l’endroit de Abdou Diémé. En tout cas, le ministère public a déjà requis la peine de 10 années de prison ferme suivant ainsi les dispositions de l’article 320 du Code pénal. Et pour cause, le sieur Diémé, professeur de Lettres de son état, est poursuivi pour le chef d’accusation de viol sur une personne sous son autorité.
Les faits se sont déroulés le 23 février dernier à Keur Mbaye Fall, localité où se trouve l’institut Franco-arabe dans laquelle Monsieur Diémé est professeur et Moussou Konaté élève. Selon la victime, le Professeur avait planifié son coup pour faire sa sale besogne. « Il nous avait donné des exercices à faire et à chaque fois que je rendais mon devoir, il déchirait ma copie et me demandait de recommencer. C’est à ce petit jeu-là qu’il s’est adonné pour me retenir jusqu’à ce qu’il ne reste que lui et moi dans la classe. Quand tout le monde est parti, il a commencé d’abord à toucher mes seins. Ensuite, il m’a forcé à l’embrasser. Je lui ai demandé d’arrêter, que je n’aimais pas ce qu’il me faisait mais il a continué. Ensuite, il m’a demandé d’enlever mon pantalon et de m’allonger par terre. Après, il a fait entrer son sexe dans le mien », a expliqué la jeune fille.
Interpellé sur les faits pour lesquelles il comparaît devant la barre du tribunal, le professeur de Lettres reconnaît avoir entretenu des rapports sexuels avec son élève dans la salle de classe, tout en soutenant que « l’acte sexuel s’est fait avec le consentement de la fille » qui, selon lui, « a elle-même retiré ses habits et s’est couché par terre ».
Mais le lendemain, Diémé s’est rendu chez sa victime pour, dit-il, réparer la « connerie » qu’il a faite. C’est d’ailleurs là qu’il sera interpellé et conduit au commissariat. En effet, après avoir expliqué à la mère de la victime qu’il a eu des relations intimes avec sa fille, celle-ci a fait appel au Directeur de l’école Moussa Sow. Quand celui-ci est arrivé à la maison, Diémé ne s’est pas débiné. Il a répété textuellement ce qu’il avait dit à la mère de la petite. C’est ainsi que le directeur a décidé de le conduire à la police.
L’avocat de la défense, Me Ndiaye, prenant la parole à la suite du procureur de la République qui avait fini de requérir 10 ans de prison, a plaidé le consentement de la « dame » qui, pour lui, est majeure donc responsable. Délibéré demain.
Sidy Djimby Ndao (Jotay.net)
Les faits se sont déroulés le 23 février dernier à Keur Mbaye Fall, localité où se trouve l’institut Franco-arabe dans laquelle Monsieur Diémé est professeur et Moussou Konaté élève. Selon la victime, le Professeur avait planifié son coup pour faire sa sale besogne. « Il nous avait donné des exercices à faire et à chaque fois que je rendais mon devoir, il déchirait ma copie et me demandait de recommencer. C’est à ce petit jeu-là qu’il s’est adonné pour me retenir jusqu’à ce qu’il ne reste que lui et moi dans la classe. Quand tout le monde est parti, il a commencé d’abord à toucher mes seins. Ensuite, il m’a forcé à l’embrasser. Je lui ai demandé d’arrêter, que je n’aimais pas ce qu’il me faisait mais il a continué. Ensuite, il m’a demandé d’enlever mon pantalon et de m’allonger par terre. Après, il a fait entrer son sexe dans le mien », a expliqué la jeune fille.
Interpellé sur les faits pour lesquelles il comparaît devant la barre du tribunal, le professeur de Lettres reconnaît avoir entretenu des rapports sexuels avec son élève dans la salle de classe, tout en soutenant que « l’acte sexuel s’est fait avec le consentement de la fille » qui, selon lui, « a elle-même retiré ses habits et s’est couché par terre ».
Mais le lendemain, Diémé s’est rendu chez sa victime pour, dit-il, réparer la « connerie » qu’il a faite. C’est d’ailleurs là qu’il sera interpellé et conduit au commissariat. En effet, après avoir expliqué à la mère de la victime qu’il a eu des relations intimes avec sa fille, celle-ci a fait appel au Directeur de l’école Moussa Sow. Quand celui-ci est arrivé à la maison, Diémé ne s’est pas débiné. Il a répété textuellement ce qu’il avait dit à la mère de la petite. C’est ainsi que le directeur a décidé de le conduire à la police.
L’avocat de la défense, Me Ndiaye, prenant la parole à la suite du procureur de la République qui avait fini de requérir 10 ans de prison, a plaidé le consentement de la « dame » qui, pour lui, est majeure donc responsable. Délibéré demain.
Sidy Djimby Ndao (Jotay.net)