Le département de Keur Massar doit être davantage accompagné par l’Etat, pour qu’il puisse atteindre ses défis de développement local, par la dotation d’infrastructures dignes de ce nom. C’est le cri du cœur du Cadre de Concertation des Femmes Elues du Département de Keur Massar (Ccfedkm). Elles ont formulé ce plaidoyer au cours du lancement de leur organisation. Selon leur coordonnatrice Marie Aw, «l’État doit accompagner le processus de la départementalisation en moyens mais aussi en reconfiguration administrative dont l’érection de Keur Massar en Ville. Si on veut avoir des résultats, on doit avoir un département viable, capable de répondre aux préoccupations des populations qui, aujourd’hui, se cherchent encore».
Plaidant pour le renforcement des infrastructures, elle indique que la zone a besoin actuellement, d’un grand hôpital de haut niveau et d’un Cedaf, en lieu et place d’une Maison de la Femme. Autre doléance formulée par les femmes élues, c’est l’érection de Keur Massar en Ville. «Nous sommes en zone urbaine. On a érigé Pikine en Ville, Guédiawaye et Rufisque en Ville, mais l’État a décidé d’ériger Keur Massar en Conseil départemental. Aujourd’hui, nous doutons de la viabilisation de ce Département, car nous peinons à nous en sortir. Nous avons un budget de 313 millions FCfa. Qu’est-ce qu’on peut faire avec 313 millions FCfa? Ce Conseil départemental avec son budget de 313 millions FCfa a en charge 44 agents qui ont un contrat à durée indéterminée. Ces agents nous ont été reversés après l’érection de Keur Massar, dans le cadre de la dévolution du patrimoine.
Le Conseil départemental n’a pas de siège. Il loue un immeuble à hauteur de 1 200 000 FCfa par mois. Ensuite, il y a les indemnités du président du Conseil départemental, des membres du bureau exécutif. Il y a aussi les indemnités de sessions des conseillers qui n’ont jamais été perçues. Même le fonds de dotation n’est toujours pas disponible. Lorsqu’on va au Trésor, on nous dit que ce n’est pas toujours disponible, car l’État ne l’a pas encore versé», renseigne Marie Aw.
Plaidant pour le renforcement des infrastructures, elle indique que la zone a besoin actuellement, d’un grand hôpital de haut niveau et d’un Cedaf, en lieu et place d’une Maison de la Femme. Autre doléance formulée par les femmes élues, c’est l’érection de Keur Massar en Ville. «Nous sommes en zone urbaine. On a érigé Pikine en Ville, Guédiawaye et Rufisque en Ville, mais l’État a décidé d’ériger Keur Massar en Conseil départemental. Aujourd’hui, nous doutons de la viabilisation de ce Département, car nous peinons à nous en sortir. Nous avons un budget de 313 millions FCfa. Qu’est-ce qu’on peut faire avec 313 millions FCfa? Ce Conseil départemental avec son budget de 313 millions FCfa a en charge 44 agents qui ont un contrat à durée indéterminée. Ces agents nous ont été reversés après l’érection de Keur Massar, dans le cadre de la dévolution du patrimoine.
Le Conseil départemental n’a pas de siège. Il loue un immeuble à hauteur de 1 200 000 FCfa par mois. Ensuite, il y a les indemnités du président du Conseil départemental, des membres du bureau exécutif. Il y a aussi les indemnités de sessions des conseillers qui n’ont jamais été perçues. Même le fonds de dotation n’est toujours pas disponible. Lorsqu’on va au Trésor, on nous dit que ce n’est pas toujours disponible, car l’État ne l’a pas encore versé», renseigne Marie Aw.
Par ailleurs, la coordonnatrice du Ccfedkm révèle que les mairies de Keur Massar Sud et de Jaxaay n’ont pas de sièges. «Ces deux mairies louent des immeubles. Ce qui signifie que Keur Massar a été érigé en département, mais il est laissé à lui-même. Moins d’un an après cette réforme administrative entreprise par le chef de l’État, Keur Massar est encore confronté à des problèmes d’inondations, d’insécurité, d’insuffisance d’infrastructures. Ce qui veut dire que la réforme mérite d’être accompagnée», souligne-t-elle.
Revenant sur le sens de leur rencontre, Marie Aw indique : «Nous, les femmes élues issues des six communes que compte ce Département, avons pensé mettre en place ce cadre de concertation de plaidoyer sans coloration politique, avec l’ensemble des conseillers pour booster le développement local de notre collectivité. Auparavant, nous avons rencontré les maires des 6 communes et les membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct), les parlementaires et le Préfet, pour leur expliquer notre motivation».
A la suite de ce lancement, il est prévu la tenue très prochaine d’un grand forum à Keur Massar d’ici janvier, avec l’ensemble des couches de la population.
Revenant sur le sens de leur rencontre, Marie Aw indique : «Nous, les femmes élues issues des six communes que compte ce Département, avons pensé mettre en place ce cadre de concertation de plaidoyer sans coloration politique, avec l’ensemble des conseillers pour booster le développement local de notre collectivité. Auparavant, nous avons rencontré les maires des 6 communes et les membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct), les parlementaires et le Préfet, pour leur expliquer notre motivation».
A la suite de ce lancement, il est prévu la tenue très prochaine d’un grand forum à Keur Massar d’ici janvier, avec l’ensemble des couches de la population.