Le maître des poursuites a estimé, d'après Libération, que le mis en cause avait l'intention de vendre un mouton mort depuis deux jours. Il a égorgé l'animal pour dissimuler au gérant d'une dibiterie du coin, à qui il voulait le vendre, qu'il était déjà mort. Attrait à la barre, Ibrahima Ndong reconnaît partiellement les faits. Mais, il précise que le mouton n'était pas destiné à la vente comme l'ont soutenu les policiers. "Ce jour-là, avant de quitter chez moi, j'avais laissé le mouton malade. Et quand je suis revenu, ils m'ont dit qu'il est finalement mort et qu'ils l'ont déjà jeté près d'un dépotoir d'ordures ménagères. J'y suis allé pour l'amener à un copain pour qu'il le donne à ses chiens. En cours de route, ils m'ont intercepté croyant que j'allais vendre le mouton. Ce qui est faux", narre-t-il.
Le président du tribunal, pas du tout convaincu des déclarations du prévenu, insiste sur les faits et l'incite à cracher le morceau. Mais, le mis en cause persiste dans ses dénégations. Mieux, il estime que le simple fait qu'il soit intercepté à hauteur de la dibiterie, ne suffit pas pour l'incriminer. "Je ne suis pas fou pour vendre un mouton mort d'une maladie. Tout le monde connaît l'arrêt dibiterie. C'est à Keur Massar et mon copain, comme je l'ai dit tantôt, habite non loin de l'arrêt", se défend-il. Toutefois, à l'enquête préliminaire, un gérant de la dibiterie a été entendu par les limiers. Il a déclaré que le sieur Ndong leur fournit de temps à autre des moutons ou chèvres. Et, ce jour-même, l'accusé l'a appelé pour lui dire qu'il arrive pour lui livrer un mouton qu'il a déjà égorgé.
S'appuyant sur ces déclarations, le journal indique que le maître des poursuites a établi les délits d'abattage clandestin et de vente d'aliments impropres à la consommation. Aussi, a-t-il considéré Ibrahima Ndong coupable des faits qu'on lui reproche et a requis 3 mois ferme. Finalement, le prévenu a écopé d'un mois et 15 jours de prison ferme.
Le président du tribunal, pas du tout convaincu des déclarations du prévenu, insiste sur les faits et l'incite à cracher le morceau. Mais, le mis en cause persiste dans ses dénégations. Mieux, il estime que le simple fait qu'il soit intercepté à hauteur de la dibiterie, ne suffit pas pour l'incriminer. "Je ne suis pas fou pour vendre un mouton mort d'une maladie. Tout le monde connaît l'arrêt dibiterie. C'est à Keur Massar et mon copain, comme je l'ai dit tantôt, habite non loin de l'arrêt", se défend-il. Toutefois, à l'enquête préliminaire, un gérant de la dibiterie a été entendu par les limiers. Il a déclaré que le sieur Ndong leur fournit de temps à autre des moutons ou chèvres. Et, ce jour-même, l'accusé l'a appelé pour lui dire qu'il arrive pour lui livrer un mouton qu'il a déjà égorgé.
S'appuyant sur ces déclarations, le journal indique que le maître des poursuites a établi les délits d'abattage clandestin et de vente d'aliments impropres à la consommation. Aussi, a-t-il considéré Ibrahima Ndong coupable des faits qu'on lui reproche et a requis 3 mois ferme. Finalement, le prévenu a écopé d'un mois et 15 jours de prison ferme.