Celle-ci remonte à 1991, année où un groupe de femmes issues de la communauté Samburu a décidé de s’unir et de bâtir son propre village, pour se protéger des agressions. En swahili, “Umoja” signifie “unité”.
Leur histoire est tragique. Violées par des soldats britanniques, elles ont été considérées comme déshonorées, et ont été répudiées et battues par leur mari, avant d’être rejetées par leur communauté.
47 femmes et 200 enfants
“Dans la communauté Samburu, c’est toujours la femme qui travaille beaucoup. Elle se réveille tôt, vers 3 heures, elle travaille toute la journée et se couche tard vers 23 heures. L’homme, lui, dort quand il veut et autant qu’il veut. A son réveil, il réclame son petit déjeuner, sort éventuellement le bétail de l’enclos et va dormir sous un arbre”, a confié l’une des femmes dans le documentaire “Umoja, le village interdit aux hommes”, réalisé en 2008.
A la tête de cette communauté de 47 femmes et 200 enfants, se trouve Rebecca Lolosoli, une vraie femme de poigne. Elle a eu l’idée d’un village composé exclusivement de femmes alors qu’elle était soignée à l’hôpital. Plusieurs hommes l’avaient battue parce qu’elle avait osé parler des droits de la femme dans son village. Aujourd’hui encore, elle reçoit des dizaines de menaces de mort.
Des guerriers Massaïs pour protéger le village
Car les hommes des villages alentour ne manquent pas une occasion de laisser s’exprimer leur fureur. La communauté Samburu est profondément patriarcale et les hommes ne supportent pas de voir que leurs femmes prennent leur indépendance, les laissant se débrouiller seuls alors qu’ils n’ont jamais travaillé de leur vie.
Régulièrement, des groupes tentent d’envahir Umoja, pour enlever, battre ou tuer les femmes qui y habitent. Une femme est morte en 2005 et des guerriers Masaïs ont été engagés pour protéger le village durant la nuit.
Mais ce qui énerve surtout les hommes, encore plus que l’indépendance de leurs femmes, c’est que leur système économique fonctionne. Umoja est basé sur une démocratie 100% participative, en raison du nombre peu élevé d’habitantes. Grâce aux aides internationales, elles ont réussi à faire de l’éducation une priorité. Des écoles ont été construites et les mentalités commencent à changer, grâce à l’éducation apportée aux petits garçons.
“Nous apprenons aux femmes à se respecter”
Les traditions patriarcales ont été bannies du village : les petites filles ne sont pas excisées, et ne sont pas mariées de force à des hommes qui ont 3, 4, 5 fois leur âge. Le village est devenu un lieu de refuge pour les femmes qui cherchent à échapper à une vie de servitude.
Actunet avec umoja
Leur histoire est tragique. Violées par des soldats britanniques, elles ont été considérées comme déshonorées, et ont été répudiées et battues par leur mari, avant d’être rejetées par leur communauté.
47 femmes et 200 enfants
“Dans la communauté Samburu, c’est toujours la femme qui travaille beaucoup. Elle se réveille tôt, vers 3 heures, elle travaille toute la journée et se couche tard vers 23 heures. L’homme, lui, dort quand il veut et autant qu’il veut. A son réveil, il réclame son petit déjeuner, sort éventuellement le bétail de l’enclos et va dormir sous un arbre”, a confié l’une des femmes dans le documentaire “Umoja, le village interdit aux hommes”, réalisé en 2008.
A la tête de cette communauté de 47 femmes et 200 enfants, se trouve Rebecca Lolosoli, une vraie femme de poigne. Elle a eu l’idée d’un village composé exclusivement de femmes alors qu’elle était soignée à l’hôpital. Plusieurs hommes l’avaient battue parce qu’elle avait osé parler des droits de la femme dans son village. Aujourd’hui encore, elle reçoit des dizaines de menaces de mort.
Des guerriers Massaïs pour protéger le village
Car les hommes des villages alentour ne manquent pas une occasion de laisser s’exprimer leur fureur. La communauté Samburu est profondément patriarcale et les hommes ne supportent pas de voir que leurs femmes prennent leur indépendance, les laissant se débrouiller seuls alors qu’ils n’ont jamais travaillé de leur vie.
Régulièrement, des groupes tentent d’envahir Umoja, pour enlever, battre ou tuer les femmes qui y habitent. Une femme est morte en 2005 et des guerriers Masaïs ont été engagés pour protéger le village durant la nuit.
Mais ce qui énerve surtout les hommes, encore plus que l’indépendance de leurs femmes, c’est que leur système économique fonctionne. Umoja est basé sur une démocratie 100% participative, en raison du nombre peu élevé d’habitantes. Grâce aux aides internationales, elles ont réussi à faire de l’éducation une priorité. Des écoles ont été construites et les mentalités commencent à changer, grâce à l’éducation apportée aux petits garçons.
“Nous apprenons aux femmes à se respecter”
Les traditions patriarcales ont été bannies du village : les petites filles ne sont pas excisées, et ne sont pas mariées de force à des hommes qui ont 3, 4, 5 fois leur âge. Le village est devenu un lieu de refuge pour les femmes qui cherchent à échapper à une vie de servitude.
Actunet avec umoja