C’était ce lundi aux environs de 17 heures que deux jeunes garçons ont été assassinés par ces voleurs, qui ont aussi dépouillé d’autres personnes de tous leurs biens (argent et téléphones).
La consternation est à la hauteur du drame : deux jeunes ont été tués de sang-froid par des bandits dans la journée du lundi à Djindi, situé dans l’arrondissement de Bandafassi, à 15 km dans la commune de Kédougou. C’est un crime commis avec des armes à feu.
Dondo Keïta, un témoin du braquage, qui a échappé miraculeusement au carnage, raconte la scène d’horreur. «C’est dans un virage non loin du village que nous avons croisé les bandits. Les braqueurs étaient au nombre de six et étaient armés. Ils nous ont arrêtés et ils nous disent clairement : «Si vous courez on va tirer sur vous.» Nous étions trois personnes sur la moto.»
Certains n’ont pas respecté les ordres des délinquants, qui n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur les récalcitrants. Il enchaîne : «Et mon ami Dondo a voulu courir et on a tiré sur lui. Il y avait une autre personne qui venait à moto et quittait Kédougou. Il paraît que c’est un Malien. On lui a demandé de s’arrêter, il a refusé et on a tiré sur lui aussi. Ils étaient très armés. Les deux personnes sont mortes sur le coup après avoir reçu les balles des assassins.»
Lui a été dépouillé et s’en sort sans égratignure. «Ils ont pris mes 100 mille francs. Et mes autres amis ont été fouettés. Et ils ont emporté tous leurs biens», détaille Dondo Keïta, victime du braquage et natif du village Djindi, figé dans le deuil.
Et les populations se posent un paquet de questions : comment une telle chose a-t-elle pu arriver ? Comment peut-on tirer de sang-froid sur des personnes innocentes ? Quand la zone sera-t-elle sécurisée ?
En attendant d’avoir des réponses à ces interrogations évidemment légitimes, une enquête a été ouverte par la gendarmerie, qui va essayer de lancer une chasse-à - l’homme pour retrouver les assassins.
Ce drame relance le débat sur l’insécurité dans la zone. Il faut dire depuis un certain temps, les villages de Djindji mandingue, Djindji Bassari et Wakilaré ont pu sortir de l’ombre grâce à l’orpaillage traditionnel clandestin, qui continue de drainer du monde dans ces localités juxtaposées et très enclavées avec des routes impraticables.
Elles ne sont pas aussi couvertes par le réseau téléphonique mobile et restent coupées du reste du pays. Avec les activités aurifères, ce coin reculé de la région de Kédougou semble être une zone de non-droit qui attire les délinquants, qui arrivent à fondre dans le décor comme si de rien n’était.
Le Quotidien
La consternation est à la hauteur du drame : deux jeunes ont été tués de sang-froid par des bandits dans la journée du lundi à Djindi, situé dans l’arrondissement de Bandafassi, à 15 km dans la commune de Kédougou. C’est un crime commis avec des armes à feu.
Dondo Keïta, un témoin du braquage, qui a échappé miraculeusement au carnage, raconte la scène d’horreur. «C’est dans un virage non loin du village que nous avons croisé les bandits. Les braqueurs étaient au nombre de six et étaient armés. Ils nous ont arrêtés et ils nous disent clairement : «Si vous courez on va tirer sur vous.» Nous étions trois personnes sur la moto.»
Certains n’ont pas respecté les ordres des délinquants, qui n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur les récalcitrants. Il enchaîne : «Et mon ami Dondo a voulu courir et on a tiré sur lui. Il y avait une autre personne qui venait à moto et quittait Kédougou. Il paraît que c’est un Malien. On lui a demandé de s’arrêter, il a refusé et on a tiré sur lui aussi. Ils étaient très armés. Les deux personnes sont mortes sur le coup après avoir reçu les balles des assassins.»
Lui a été dépouillé et s’en sort sans égratignure. «Ils ont pris mes 100 mille francs. Et mes autres amis ont été fouettés. Et ils ont emporté tous leurs biens», détaille Dondo Keïta, victime du braquage et natif du village Djindi, figé dans le deuil.
Et les populations se posent un paquet de questions : comment une telle chose a-t-elle pu arriver ? Comment peut-on tirer de sang-froid sur des personnes innocentes ? Quand la zone sera-t-elle sécurisée ?
En attendant d’avoir des réponses à ces interrogations évidemment légitimes, une enquête a été ouverte par la gendarmerie, qui va essayer de lancer une chasse-à - l’homme pour retrouver les assassins.
Ce drame relance le débat sur l’insécurité dans la zone. Il faut dire depuis un certain temps, les villages de Djindji mandingue, Djindji Bassari et Wakilaré ont pu sortir de l’ombre grâce à l’orpaillage traditionnel clandestin, qui continue de drainer du monde dans ces localités juxtaposées et très enclavées avec des routes impraticables.
Elles ne sont pas aussi couvertes par le réseau téléphonique mobile et restent coupées du reste du pays. Avec les activités aurifères, ce coin reculé de la région de Kédougou semble être une zone de non-droit qui attire les délinquants, qui arrivent à fondre dans le décor comme si de rien n’était.
Le Quotidien