D’après l’info fournie par l’APS, eElles ont fait ce plaidoyer dans le cadre d’une rencontre de mobilisation sociale, organisée pour commémorer ‘’Talaatay Nder’’ (Mardi de Nder, en wolof). La manifestation a été marquée par la tenue d’un forum sur la révision de ces deux articles, à l’initiative du projet ‘’Voix et leadership des femmes du Sénégal'' (VLF/S) de l’axe centre (régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack).
Selon elle, le refus de paternité empêche beaucoup d’enfants en âge de scolarité de passer leurs examens. Cette situation est à l'origine de beaucoup de cas de déperdition scolaire, a-t-elle indiqué.
L’Agence renseigne qu’elle relève également qu’il y a beaucoup de jeunes filles qui sont données en mariage sans atteindre dix-huit ans. ‘’Nous voulons que ces articles soient revus pour le relèvement de l’âge du mariage en faveur des droits des jeunes filles et des femmes’’, a plaidé Ndèye Fatou Dione.
Selon Ndèye Gnilane Faye Ndiaye, coordonnatrice de la synergie d’actions autour de laquelle se sont regroupées ces organisations de femmes, cette journée du 7 mars a permis de faire la situation sur la nécessaire amélioration du statut juridique de la femme au Sénégal.
‘’Nous jugeons ces articles 111 et 196 du code de la famille discriminatoires. [elles] portent atteinte à la dignité de la femme et de l’enfant. Dans le cadre de nos organisations, nous luttons pour un meilleur exercice des droits des femmes et des filles’’, a indiqué Mme Ndiaye.
‘’Talaatay Nder’’ rappelle des femmes de l’ancien royaume du Walo qui, de par leur bravoure et la volonté de préserver leur dignité, avaient préféré s’immoler par le feu que d’être humiliées par des malfaiteurs qui avaient profité de l’absence des hommes du village pour s’attaquer à elles.
‘’A travers cette journée, nous avons voulu lancer un appel aux autorités, aux organisations de défense des droits de la femme et autres décideurs, pour que cette date du 7 mars soit une journée nationale’’, a expliqué Ndèye Fatou Dione.
Avec APS
Selon elle, le refus de paternité empêche beaucoup d’enfants en âge de scolarité de passer leurs examens. Cette situation est à l'origine de beaucoup de cas de déperdition scolaire, a-t-elle indiqué.
L’Agence renseigne qu’elle relève également qu’il y a beaucoup de jeunes filles qui sont données en mariage sans atteindre dix-huit ans. ‘’Nous voulons que ces articles soient revus pour le relèvement de l’âge du mariage en faveur des droits des jeunes filles et des femmes’’, a plaidé Ndèye Fatou Dione.
Selon Ndèye Gnilane Faye Ndiaye, coordonnatrice de la synergie d’actions autour de laquelle se sont regroupées ces organisations de femmes, cette journée du 7 mars a permis de faire la situation sur la nécessaire amélioration du statut juridique de la femme au Sénégal.
‘’Nous jugeons ces articles 111 et 196 du code de la famille discriminatoires. [elles] portent atteinte à la dignité de la femme et de l’enfant. Dans le cadre de nos organisations, nous luttons pour un meilleur exercice des droits des femmes et des filles’’, a indiqué Mme Ndiaye.
‘’Talaatay Nder’’ rappelle des femmes de l’ancien royaume du Walo qui, de par leur bravoure et la volonté de préserver leur dignité, avaient préféré s’immoler par le feu que d’être humiliées par des malfaiteurs qui avaient profité de l’absence des hommes du village pour s’attaquer à elles.
‘’A travers cette journée, nous avons voulu lancer un appel aux autorités, aux organisations de défense des droits de la femme et autres décideurs, pour que cette date du 7 mars soit une journée nationale’’, a expliqué Ndèye Fatou Dione.
Avec APS