La décision a été rendue publique, vendredi dernier, lors d’une rencontre avec la presse. Elle est la énième décision prise par des citoyens de la commune, depuis l’accession de Serigne Mboup à la magistrature communale.
Ces personnes, qui se disent déçues de la manière dont leur municipalité est gouvernée, annoncent, cependant, que cette première action marque le début d’une révolution fortement nourrie contre l’édile de Kaolack. Au-delà de la mauvaise gouvernance et les différentes formes de gabegie notoires qu’ils disent avoirremarquées depuis plusieurs mois, ces citoyens s’engagent à ne plus répliquer et restent déterminés à combattre ce fléau jusqu’au bout de leurs efforts. Même si, pour eux, l’inadéquation de la gestion municipale est une tradition à Kaolack, celle du maire Serigne Mboup est atypique pour eux, après seulement deux ans de règne.
« Déjà, nous apprennent les membres du collectif, un montant de 30 millions de francs CFA aurait été retiré, le 5 septembre dernier, pour la subvention de trois (3) ASC de la commune existant sur la périphérie de Médina Baye. Et jusqu’à l’heure où l’on parle, aucune d’entre elles n’a reçu un seul franc ».
Ce qui paraît bizarre pour le collectif, qui précise avoir compris que ce sont là des faits qui témoignent du caractère frauduleux des moyens mis en œuvre pour détourner des fonds. Dans d’autres domaines de compétence, la même remarque a été faite et le CDIK, qui se dit prêt à combattre pour arrêter ces travers et détournement d’objectifs. Comme il fut le cas lors de la dernière édition de la foire internationale de Kaolack où pas moins de 50 millions de fonds municipaux auraient été soustraits pour financer cet événement.
Et jusqu’à présent, ces fonds n’auraient jamais été retournés à la commune. Ainsi joint au téléphone, samedi dernier pour apporter une réplique à ces accusations, le secrétaire général de la municipalité de Kaolack, Mbaye Ngom, s’est montré sceptique face à la question. Refusant ainsi de prononcer une quelconque déclaration, il dit ne pas pouvoir passer tout son temps à répondre à des accusations.
“Nous sommes élus pour un mandat de cinq (5) ans et nous préférons attendre le moment venu de tirage de bilan administratif pour mettre tout au clair, pour éclairer la lanterne des populations”, a-t-il fait parvenir à qui veut l’entendre.
Sud Quotidien
Ces personnes, qui se disent déçues de la manière dont leur municipalité est gouvernée, annoncent, cependant, que cette première action marque le début d’une révolution fortement nourrie contre l’édile de Kaolack. Au-delà de la mauvaise gouvernance et les différentes formes de gabegie notoires qu’ils disent avoirremarquées depuis plusieurs mois, ces citoyens s’engagent à ne plus répliquer et restent déterminés à combattre ce fléau jusqu’au bout de leurs efforts. Même si, pour eux, l’inadéquation de la gestion municipale est une tradition à Kaolack, celle du maire Serigne Mboup est atypique pour eux, après seulement deux ans de règne.
« Déjà, nous apprennent les membres du collectif, un montant de 30 millions de francs CFA aurait été retiré, le 5 septembre dernier, pour la subvention de trois (3) ASC de la commune existant sur la périphérie de Médina Baye. Et jusqu’à l’heure où l’on parle, aucune d’entre elles n’a reçu un seul franc ».
Ce qui paraît bizarre pour le collectif, qui précise avoir compris que ce sont là des faits qui témoignent du caractère frauduleux des moyens mis en œuvre pour détourner des fonds. Dans d’autres domaines de compétence, la même remarque a été faite et le CDIK, qui se dit prêt à combattre pour arrêter ces travers et détournement d’objectifs. Comme il fut le cas lors de la dernière édition de la foire internationale de Kaolack où pas moins de 50 millions de fonds municipaux auraient été soustraits pour financer cet événement.
Et jusqu’à présent, ces fonds n’auraient jamais été retournés à la commune. Ainsi joint au téléphone, samedi dernier pour apporter une réplique à ces accusations, le secrétaire général de la municipalité de Kaolack, Mbaye Ngom, s’est montré sceptique face à la question. Refusant ainsi de prononcer une quelconque déclaration, il dit ne pas pouvoir passer tout son temps à répondre à des accusations.
“Nous sommes élus pour un mandat de cinq (5) ans et nous préférons attendre le moment venu de tirage de bilan administratif pour mettre tout au clair, pour éclairer la lanterne des populations”, a-t-il fait parvenir à qui veut l’entendre.
Sud Quotidien