Autant il est très fréquenté, autant il est aussi sale que la baie de Hann : «Relais» comme on peut l’appeler, est l’oasis par excellence à Kaolack. En réalité, quand vous entendez certains Kaolackois dire : «Je vais au Relais», comprenez qu’ils se rendent simplement à la plage de Koundam et pas à l’hôtel Le Relais, sur la même baie.
Seulement aujourd’hui, même si les plages de la seconde baie du Sénégal, après celle aussi très polluée de Hann, sont toujours aussi peuplées les après-midis, leur état de délabrement, en revanche, inquiète de plus en plus.
«Je viens presque toujours ici. La plage n’a jamais changé, en réalité. Il y a toujours eu ces déchets clairsemés», confie Ameth Sène, mécanicien, venu se détendre. Selon un jeune élève en classe de première, il a connu cet endroit très insalubre.
«C’est le visage que je connais de cet endroit. La pollution s’opère les après-midis et ceux qui polluent en jetant des paquets de cigarettes, des sachets, ne sont que nous-mêmes qui profitons de la plage. Généralement, il s’agit d’emballages de produits que nous amenons avec nous sur la plage», explique-t-il. Alors que pour d’autres, cette situation est récente.
«Jusqu’en 1992, la baie était propre. Mais, à l’époque, il y avait un grand bateau en activité qui naviguait sur le bras de mer. Depuis que le bateau a cessé ses activités, l’ancien village de pêcheurs est tombé dans l’oubli et personne ne s’en occupe réellement», regrette Abou Niang, un homme plus âgé, qui entretient une relation de 40 ans avec la baie. Il ajoute : «En réalité, n’y a pas de prise en charge de la baie par la municipalité, ni par les habitants du quartier. Il n’y a pas de poubelles, de cabines pour se changer, de toilettes, ni aucune autre installation qui contribuerait à assainir et faire vivre l’endroit.»
L’état d’insalubrité de la baie ne favorise pas les activités économiques dans ce secteur. En plus de cet environnement souillé, l’enclavement du quartier et son éloignement freinent l’ardeur des vendeurs.
«Le seul commerce qui existe est celui de vente de sachet d’eau, car les pêcheurs sont partis depuis longtemps se recycler dans d’autres métiers, en raison de l’isolement du quartier de Koundam», témoigne un habitué de cette plage.
Il enchaîne : «Il faut dire aujourd’hui que ce visage de la baie n’encourage personne à revenir. En tout cas, d’ici à ce que la coopération turque, en relation avec l’équipe municipale actuelle (Ndlr : Elle a changé lors des Locales avec la victoire de Serigne Mboup), réhabilite et modernise la baie comme promis en 2020, les Kaolackois continueront de prendre leur mal en patience.» Rapporte Vipeoples .
Seulement aujourd’hui, même si les plages de la seconde baie du Sénégal, après celle aussi très polluée de Hann, sont toujours aussi peuplées les après-midis, leur état de délabrement, en revanche, inquiète de plus en plus.
«Je viens presque toujours ici. La plage n’a jamais changé, en réalité. Il y a toujours eu ces déchets clairsemés», confie Ameth Sène, mécanicien, venu se détendre. Selon un jeune élève en classe de première, il a connu cet endroit très insalubre.
«C’est le visage que je connais de cet endroit. La pollution s’opère les après-midis et ceux qui polluent en jetant des paquets de cigarettes, des sachets, ne sont que nous-mêmes qui profitons de la plage. Généralement, il s’agit d’emballages de produits que nous amenons avec nous sur la plage», explique-t-il. Alors que pour d’autres, cette situation est récente.
«Jusqu’en 1992, la baie était propre. Mais, à l’époque, il y avait un grand bateau en activité qui naviguait sur le bras de mer. Depuis que le bateau a cessé ses activités, l’ancien village de pêcheurs est tombé dans l’oubli et personne ne s’en occupe réellement», regrette Abou Niang, un homme plus âgé, qui entretient une relation de 40 ans avec la baie. Il ajoute : «En réalité, n’y a pas de prise en charge de la baie par la municipalité, ni par les habitants du quartier. Il n’y a pas de poubelles, de cabines pour se changer, de toilettes, ni aucune autre installation qui contribuerait à assainir et faire vivre l’endroit.»
L’état d’insalubrité de la baie ne favorise pas les activités économiques dans ce secteur. En plus de cet environnement souillé, l’enclavement du quartier et son éloignement freinent l’ardeur des vendeurs.
«Le seul commerce qui existe est celui de vente de sachet d’eau, car les pêcheurs sont partis depuis longtemps se recycler dans d’autres métiers, en raison de l’isolement du quartier de Koundam», témoigne un habitué de cette plage.
Il enchaîne : «Il faut dire aujourd’hui que ce visage de la baie n’encourage personne à revenir. En tout cas, d’ici à ce que la coopération turque, en relation avec l’équipe municipale actuelle (Ndlr : Elle a changé lors des Locales avec la victoire de Serigne Mboup), réhabilite et modernise la baie comme promis en 2020, les Kaolackois continueront de prendre leur mal en patience.» Rapporte Vipeoples .