La tristesse est à son comble à Kafountine, une commune de la Casamance. Des familles sont sous le choc après le chavirement d’une pirogue de migrants au large des côtes espagnoles.
Les proches parents des jeunes candidats à l’émigration irrégulière, sans nouvelles de leurs enfants, ont perdu l’espoir de les retrouver vivants. Notre source a retrouvé au quartier de Doumassou, Maye Diatta, une mère de famille dont le fils fait partie des candidats. Ce dernier est parti le jour de son mariage, laissant son épouse et leurs invités en plan. “On pensait qu’il était sorti avec ses amis. Mais, quand j’ai demandé à ses amis, ils m’ont dit qu’il était parti à la pêche. C’est là que j’ai commencé à m’inquiéter. Sa femme n’était au courant de rien. C’est au troisième jour qu’un de ses amis est venu me dire qu’il est parti en Espagne. J’ai pleuré, à l’annonce de la nouvelle. On n’a même pas fêté la Tabaski normalement.”
Dans la localité, plusieurs jeunes sont partis sans prévenir. Kéba Diatta, lui, a averti son frère. Malgré les risques, ce dernier, mettant en avant “les difficultés que vivaient son jeune frère”, ne s’est pas opposé à son départ. “J’étais le seul au courant de son départ. Je n’en ai parlé à personne dans la famille. Maintenant, on croise les doigts”, a-t-il confié. Il espère que son jeune frère va s’en sortir, rapporte "Rewmi".
Les proches parents des jeunes candidats à l’émigration irrégulière, sans nouvelles de leurs enfants, ont perdu l’espoir de les retrouver vivants. Notre source a retrouvé au quartier de Doumassou, Maye Diatta, une mère de famille dont le fils fait partie des candidats. Ce dernier est parti le jour de son mariage, laissant son épouse et leurs invités en plan. “On pensait qu’il était sorti avec ses amis. Mais, quand j’ai demandé à ses amis, ils m’ont dit qu’il était parti à la pêche. C’est là que j’ai commencé à m’inquiéter. Sa femme n’était au courant de rien. C’est au troisième jour qu’un de ses amis est venu me dire qu’il est parti en Espagne. J’ai pleuré, à l’annonce de la nouvelle. On n’a même pas fêté la Tabaski normalement.”
Dans la localité, plusieurs jeunes sont partis sans prévenir. Kéba Diatta, lui, a averti son frère. Malgré les risques, ce dernier, mettant en avant “les difficultés que vivaient son jeune frère”, ne s’est pas opposé à son départ. “J’étais le seul au courant de son départ. Je n’en ai parlé à personne dans la famille. Maintenant, on croise les doigts”, a-t-il confié. Il espère que son jeune frère va s’en sortir, rapporte "Rewmi".