Niché au cœur du quartier Escale de Kaffrine, ce centre de formation professionnelle est logé provisoirement dans une maison conventionnée aux murs fissurés. Des abris provisoires en ‘’crintin’’ ou en paille, font office de salles de classe dans un décor dénué de toute commodité. Parfois même, c'est dans des couloirs que les cours sont dispensés. Et les responsables administratifs n'ont d'autre choix que se serrer comme ils peuvent dans une même salle.
Une situation qui pousse les apprenants à faire la navette entre le centre de formation et le lycée Babacar Cobar Ndao de Kaffrine, où des abris provisoires réhabilités, ont été mis à la disposition du centre.
"Depuis 2013, je suis là . Et j'ai trouvé le centre dans une maison conventionnée. Depuis sa création, le centre n'a jamais disposé de ses propres locaux", a déploré Djibril Diallo, ajoutant que les locaux ne sont pas adéquats.
Trois filières sont enseignées dans le centre. "Nous avons trois filières de formation : la filière habillement, coiffure et restauration", a-t-il détaillé, dans un entretien avec l'"APS".
Selon lui, les responsables du centre ont exprimé le besoin pour l'ouverture d'autres filières, comme l'électricité, la plomberie, le froid- climatisation, la santé communautaire et l’agri-élevage.
Ce centre dont l'effectif est de 172 apprenants, donne une chance aux filles de Kaffrine, confrontées à l'oisiveté et aux tâches ménagères. Elles n'ont pas de métier et il est par conséquent important de les accompagner à travers la formation professionnelle, a estimé Djibril Diallo.
"Aujourd'hui, notre principale préoccupation, c'est d'avoir un centre digne de ce nom comme les autres localités. C'est vrai, le chef de l'Etat, le Président Macky Sall avait annoncé la construction d'un centre de formation à Kaffrine et la pose de la première pierre a été même faite, mais cela tarde à se réaliser", rappelle le directeur du centre.
Il déclare qu'il n'y a pas dans la région d'entreprises et d'usines pouvant accueillir les jeunes filles pour des stages, surtout dans les domaines de la restauration et de la couture.
‘’Il faut que les autorités en fassent une préoccupation, car nous sommes dans l'ère de la formation professionnelle, avec les nouveaux métiers, pour lutter contre le chômage des jeunes’’, a-t-il insisté.
Malgré les conditions difficiles, dit-il, le centre s'est toujours distingué avec de bons résultats aux différents examens. "Au niveau des différents examens locaux comme nationaux, notre plus faible taux de réussite tourne autour de 60% voire 70% de réussite", a-t-il signalé.
Une situation qui pousse les apprenants à faire la navette entre le centre de formation et le lycée Babacar Cobar Ndao de Kaffrine, où des abris provisoires réhabilités, ont été mis à la disposition du centre.
"Depuis 2013, je suis là . Et j'ai trouvé le centre dans une maison conventionnée. Depuis sa création, le centre n'a jamais disposé de ses propres locaux", a déploré Djibril Diallo, ajoutant que les locaux ne sont pas adéquats.
Trois filières sont enseignées dans le centre. "Nous avons trois filières de formation : la filière habillement, coiffure et restauration", a-t-il détaillé, dans un entretien avec l'"APS".
Selon lui, les responsables du centre ont exprimé le besoin pour l'ouverture d'autres filières, comme l'électricité, la plomberie, le froid- climatisation, la santé communautaire et l’agri-élevage.
Ce centre dont l'effectif est de 172 apprenants, donne une chance aux filles de Kaffrine, confrontées à l'oisiveté et aux tâches ménagères. Elles n'ont pas de métier et il est par conséquent important de les accompagner à travers la formation professionnelle, a estimé Djibril Diallo.
"Aujourd'hui, notre principale préoccupation, c'est d'avoir un centre digne de ce nom comme les autres localités. C'est vrai, le chef de l'Etat, le Président Macky Sall avait annoncé la construction d'un centre de formation à Kaffrine et la pose de la première pierre a été même faite, mais cela tarde à se réaliser", rappelle le directeur du centre.
Il déclare qu'il n'y a pas dans la région d'entreprises et d'usines pouvant accueillir les jeunes filles pour des stages, surtout dans les domaines de la restauration et de la couture.
‘’Il faut que les autorités en fassent une préoccupation, car nous sommes dans l'ère de la formation professionnelle, avec les nouveaux métiers, pour lutter contre le chômage des jeunes’’, a-t-il insisté.
Malgré les conditions difficiles, dit-il, le centre s'est toujours distingué avec de bons résultats aux différents examens. "Au niveau des différents examens locaux comme nationaux, notre plus faible taux de réussite tourne autour de 60% voire 70% de réussite", a-t-il signalé.