«Pour ne pas parler du cas d’espèce, qui est entre les mains de la Justice, au Sénégal, dès lors que vous êtes condamné à une peine afflictive et infamante, il y a inéligibilité.
Quand on vous condamne à trois mois de prison ferme par exemple, vous ne pouvez plus vous inscrire sur les listes électorales. Et donc, vous n’êtes plus électeur vous n’êtes plus éligible.
D’ailleurs je trouve que sur ce point, le droit sénégalais est sévère. Parce que vous pouvez conduire et faucher quelqu’un qui s’en sort avec une blessure. On vous condamne. Même un mois ferme vous n’êtes plus électeur et vous n’êtes plus éligible.
Dans certains pays on dit par exemple ‘‘tu n’es plus électeur et éligible pour deux ans.’’ On pouvait graduer la privation de droits civiques chez nous. Mais ici c’est éternel. C’est radical. Pour moi on doit revoir cela.
La solution (Ndlr : pour que l'individu redevienne électeur et éligible) il n’y a que l’amnistie. Il y a la réhabilitation judiciaire mais c’est trop compliquée.»
iGFM
Quand on vous condamne à trois mois de prison ferme par exemple, vous ne pouvez plus vous inscrire sur les listes électorales. Et donc, vous n’êtes plus électeur vous n’êtes plus éligible.
D’ailleurs je trouve que sur ce point, le droit sénégalais est sévère. Parce que vous pouvez conduire et faucher quelqu’un qui s’en sort avec une blessure. On vous condamne. Même un mois ferme vous n’êtes plus électeur et vous n’êtes plus éligible.
Dans certains pays on dit par exemple ‘‘tu n’es plus électeur et éligible pour deux ans.’’ On pouvait graduer la privation de droits civiques chez nous. Mais ici c’est éternel. C’est radical. Pour moi on doit revoir cela.
La solution (Ndlr : pour que l'individu redevienne électeur et éligible) il n’y a que l’amnistie. Il y a la réhabilitation judiciaire mais c’est trop compliquée.»
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