Djialika B., 21 ans, a regagné le Sénégal, il y a un an. Pour subvenir à ses besoins, elle a intégré une agence de placement de personnel de maison. Recrutée par la septuagénaire Mame Ndella N., la ressortissante malienne a été épinglée pour vol de bijoux et d’effets vestimentaires au bout de trois semaines de travail. Dans ce butin, on trouve une bague que la mamie a reçue à l’occasion de ses noces d’argent. La valeur du bijou précieux est estimée à 3,5 millions francs Cfa.
Divorcée et mère d’un enfant, Djialika est tombée le jour où son employeur a constaté la disparition d’une de ses montres. Alors que ses soupçons se tournaient vers la mise en cause, Mame Ndella visite son sac et y retrouve la montre. C’est sur ces entrefaites que la victime s’est rendue compte du vol de ses autres biens. Elle interpelle la voleuse qui tente dans un premier temps, de dégager sa responsabilité. Lorsque la plaignante a menacé de porter plainte à la police, Djialika a avoué ses différents larcins, avant de restituer les articles dérobés, excepté la bague à valeur affective de sa patronne.
Traduite à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le lundi 31 octobre 2022, la domestique a admis avoir soustrait deux t-shirts, deux pantalons, une paire de chaussures, une bague et une montre. Cependant, elle a allégué qu’elle ne considère pas son acte comme un vol. Car la partie civile la traitait comme sa propre fille. « Elle m’a offert 55.000 francs Cfa après une semaine de travail. Elle a été très gentille avec moi », a-t-elle confié.
Par ailleurs, la prévenue a signalé qu’elle devait recevoir un salaire mensuel de 70.000 francs Cfa.La partie civile a, quant à elle, expliqué avoir acheté les habits pour ses filleuls. « Elle a teint l’un des t-shirts en marron. La bague que je porte faisait partie des objets subtilisés. Elle a refusé de me restituer la bague que mon époux m’a offerte à l’occasion de l’anniversaire de nos 25 ans de mariage. Alors que ça a une valeur sentimentale. C’est ce qui me fait mal », a lâché Mame Ndella. Le cœur lourd, elle confesse qu’elle entretenait de bons rapports avec la prévenue.
« Pour la mettre à l’aise, je lui ai demandé de m’appeler grand-mère. Quand elle a fait une semaine, j’ai demandé à ma fille de lui donner 55.000 francs Cfa en guise de cadeau. Je lui ai même proposé d’aller apprendre la coiffure au salon de ma fille, comme ce métier marche au Mali », soutient-elle. En guise de réparation, le conseil de la plaignante a demandé 5 millions francs Cfa. La déléguée du procureur a sollicité deux ans ferme, avec une interdiction de séjour sur le territoire sénégalais pendant deux ans.
Le juge va décider du sort de la prévenue, ce jeudi 3 novembre 2022
Divorcée et mère d’un enfant, Djialika est tombée le jour où son employeur a constaté la disparition d’une de ses montres. Alors que ses soupçons se tournaient vers la mise en cause, Mame Ndella visite son sac et y retrouve la montre. C’est sur ces entrefaites que la victime s’est rendue compte du vol de ses autres biens. Elle interpelle la voleuse qui tente dans un premier temps, de dégager sa responsabilité. Lorsque la plaignante a menacé de porter plainte à la police, Djialika a avoué ses différents larcins, avant de restituer les articles dérobés, excepté la bague à valeur affective de sa patronne.
Traduite à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le lundi 31 octobre 2022, la domestique a admis avoir soustrait deux t-shirts, deux pantalons, une paire de chaussures, une bague et une montre. Cependant, elle a allégué qu’elle ne considère pas son acte comme un vol. Car la partie civile la traitait comme sa propre fille. « Elle m’a offert 55.000 francs Cfa après une semaine de travail. Elle a été très gentille avec moi », a-t-elle confié.
Par ailleurs, la prévenue a signalé qu’elle devait recevoir un salaire mensuel de 70.000 francs Cfa.La partie civile a, quant à elle, expliqué avoir acheté les habits pour ses filleuls. « Elle a teint l’un des t-shirts en marron. La bague que je porte faisait partie des objets subtilisés. Elle a refusé de me restituer la bague que mon époux m’a offerte à l’occasion de l’anniversaire de nos 25 ans de mariage. Alors que ça a une valeur sentimentale. C’est ce qui me fait mal », a lâché Mame Ndella. Le cœur lourd, elle confesse qu’elle entretenait de bons rapports avec la prévenue.
« Pour la mettre à l’aise, je lui ai demandé de m’appeler grand-mère. Quand elle a fait une semaine, j’ai demandé à ma fille de lui donner 55.000 francs Cfa en guise de cadeau. Je lui ai même proposé d’aller apprendre la coiffure au salon de ma fille, comme ce métier marche au Mali », soutient-elle. En guise de réparation, le conseil de la plaignante a demandé 5 millions francs Cfa. La déléguée du procureur a sollicité deux ans ferme, avec une interdiction de séjour sur le territoire sénégalais pendant deux ans.
Le juge va décider du sort de la prévenue, ce jeudi 3 novembre 2022