C’est un véritable ouf de soulagement pour Brahim Saffiedine et AlyKhumar. Ces deux responsables de l’usine Fabrimetal ont été relaxés, hier, par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Jugés le 6 janvier pour homicide involontaire, ils avaient contesté être les auteurs de la mort d’un ouvrier de l’usine, le 5 novembre 2022. L’ouvrier avait succombé, suite à l’affaissement d’un mur. Accusés d'avoir causé cet accident mortel sur le lieu du travail, à cause de l'inobservation des règles de sécurité, les responsables de ladite usine ont plaidé non coupables.
Pour sa défense, Brahim Saffiedine, Directeur adjoint de Fabrimetal, a déclaré qu’il ne s’occupe que de stratégie financière. A l’en croire, même s’il a donné son aval pour la destruction du mur, il n’a aucune responsabilité dans l’accident.
“En début novembre, le chef des opérations m'a fait savoir qu'on devait faire la maintenance générale du four et la démolition d'un mur pour qu'il y ait assez de courant d'air. J'ai donné mon aval, mais, je ne gère pas le volet opérationnel”, s’est-il défendu.
De son côté, Aly Khumar a imputé la responsabilité de cette tragédie aux ouvriers qui n’ont pas respecté, selon lui, ses instructions. “Je leur ai demandé d’attendre, avant de procéder à la démolition du mur. Car, il y avait un risque d’explosion avec le pan qui restait. Alors que j’étais parti chercher de la peinture, ils ont désobéi et le pire s’est produit”, a-t-il renseigné.
Mais, le responsable des ouvriers a déclaré le contraire. Selon lui, Khumar les a obligés à poursuivre la destruction au risque de ne pas les pointer, ce jour-là, quinzième jour de travaux.
Convaincu de la culpabilité des prévenus, le maître des poursuites avait requis une peine d’emprisonnement ferme de 3 ans. Il avait même demandé au tribunal de ne pas leur faire bénéficier d’une peine assortie du sursis.
Réquisitions qui n’ont pas été suivies par le tribunal qui avait accordé aux prévenus une liberté provisoire, en attendant de rendre sa décision. Au préalable, l’avocat des comparants, qui avait évoqué un accident de travail, avait renseigné qu’une somme de 5 millions de francs CFA avait été remise à la famille du défunt, en attendant les autres obligations sociales
Enquête
Jugés le 6 janvier pour homicide involontaire, ils avaient contesté être les auteurs de la mort d’un ouvrier de l’usine, le 5 novembre 2022. L’ouvrier avait succombé, suite à l’affaissement d’un mur. Accusés d'avoir causé cet accident mortel sur le lieu du travail, à cause de l'inobservation des règles de sécurité, les responsables de ladite usine ont plaidé non coupables.
Pour sa défense, Brahim Saffiedine, Directeur adjoint de Fabrimetal, a déclaré qu’il ne s’occupe que de stratégie financière. A l’en croire, même s’il a donné son aval pour la destruction du mur, il n’a aucune responsabilité dans l’accident.
“En début novembre, le chef des opérations m'a fait savoir qu'on devait faire la maintenance générale du four et la démolition d'un mur pour qu'il y ait assez de courant d'air. J'ai donné mon aval, mais, je ne gère pas le volet opérationnel”, s’est-il défendu.
De son côté, Aly Khumar a imputé la responsabilité de cette tragédie aux ouvriers qui n’ont pas respecté, selon lui, ses instructions. “Je leur ai demandé d’attendre, avant de procéder à la démolition du mur. Car, il y avait un risque d’explosion avec le pan qui restait. Alors que j’étais parti chercher de la peinture, ils ont désobéi et le pire s’est produit”, a-t-il renseigné.
Mais, le responsable des ouvriers a déclaré le contraire. Selon lui, Khumar les a obligés à poursuivre la destruction au risque de ne pas les pointer, ce jour-là, quinzième jour de travaux.
Convaincu de la culpabilité des prévenus, le maître des poursuites avait requis une peine d’emprisonnement ferme de 3 ans. Il avait même demandé au tribunal de ne pas leur faire bénéficier d’une peine assortie du sursis.
Réquisitions qui n’ont pas été suivies par le tribunal qui avait accordé aux prévenus une liberté provisoire, en attendant de rendre sa décision. Au préalable, l’avocat des comparants, qui avait évoqué un accident de travail, avait renseigné qu’une somme de 5 millions de francs CFA avait été remise à la famille du défunt, en attendant les autres obligations sociales
Enquête