« Nous avons été particulièrement occupés aujourd’hui », a déclaré lundi soir à l’AFP un porte-parole des garde-côtes italiens. Le centre opérationnel des garde-côtes qui se situe à Rome a géré une quarantaine opérations de sauvetage, menées notamment par des bateaux engagés dans la mission militaire européenne Sophia, destinée à lutter contre les passeurs, et par des navires d’organisations humanitaires dont Médecins sans Frontières, rapporte notre correspondante à Rome, Anne Le Nir.Selon ce porte-parole, les conditions météo sont réunies pour une nouvelle affluence mardi 30 août. Les départs de migrants depuis la Libye se font en effet par vagues successives, avec une concentration d’opérations lorsque la mer est calme et qu’un vent du sud pousse les embarcations de fortune vers les eaux internationales.
Le phénomène s’est accentué cette année : les garde-côtes ont dépassé plusieurs fois le seuil de 30 opérations de secours coordonnées en une journée, alors qu’ils ne l’avaient jamais franchi auparavant. Les journées chargées se sont parfois enchaînées : plus de 13 000 personnes ont été secourues en moins d’une semaine fin mai, 8 300 en cinq jours début août.
Lundi 29 août, les secouristes sont intervenus auprès de 40 embarcations de fortune. Parmi ces migrants se trouvaient de nombreux bébés et enfants, dont un nouveau-né de cinq jours. Celui-ci a dû être évacué par hélicoptère vers un hôpital italien, a précisé Médecins sans Frontières.
Le phénomène s’est accentué cette année : les garde-côtes ont dépassé plusieurs fois le seuil de 30 opérations de secours coordonnées en une journée, alors qu’ils ne l’avaient jamais franchi auparavant. Les journées chargées se sont parfois enchaînées : plus de 13 000 personnes ont été secourues en moins d’une semaine fin mai, 8 300 en cinq jours début août.
Lundi 29 août, les secouristes sont intervenus auprès de 40 embarcations de fortune. Parmi ces migrants se trouvaient de nombreux bébés et enfants, dont un nouveau-né de cinq jours. Celui-ci a dû être évacué par hélicoptère vers un hôpital italien, a précisé Médecins sans Frontières.