Ils sont nombreux, les gens souffrant de problème d’audition. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), près de 430 millions de personnes actuellement ont besoin de services de réadaptation. Ainsi lors de la journée mondiale de l’audition célébrée hier, vendredi 3 mars, les experts de l’Oms ont relevé que « l’inaction sera coûteuse en termes de santé et de bien-être des personnes touchées, outre les pertes financières découlant de leur exclusion de la communication, de l’éducation et de l’emploi ». Et de poursuivre : « la Journée mondiale de l’audition 2023 est l’occasion de mettre en évidence l’importance de l’intégration des soins de l’oreille et de l’audition dans les services de soins primaires, en tant que volet essentiel de la couverture sanitaire universelle ».
Pour l’Oms, mentionne SudQuotidien, les troubles de l’oreille et de l’audition figurent parmi les problèmes les plus courants rencontrés dans la communauté. Plus de 60 % de ces problèmes peuvent être détectés et traités au niveau des soins primaires. L’intégration des soins de l’oreille et de l’audition dans les services de soins primaires peut se réaliser grâce à la formation et au renforcement des capacités à ce niveau. Une telle intégration sera bénéfique pour les personnes et permettra aux différents pays de se rapprocher de l’objectif de la couverture sanitaire universelle.
Selon le rapport mondial sur l’audition produit cette année par l’Oms, il envisage un monde dans lequel les pertes auditives dues à des causes évitables ont été éradiquées et les personnes souffrant de telles déficiences bénéficient d’une réadaptation, d’une éducation et d’une autonomisation leur permettant d’atteindre leur plein potentiel. Ainsi, le rapport relève que la perte auditive touche actuellement plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde, dont 430 millions présentent des niveaux de perte auditive modérés ou plus élevés dans la meilleure oreille, et sont plus susceptibles d’être affectés négativement si l’affection n’est pas traitée en temps opportun. « Cette mesure épidémiologique exclut les pertes auditives unilatérales et légères qui posent également des problèmes importants et nécessitent des soins en fonction du niveau de difficulté rencontré », fait comprendre le rapport.
La perte auditive, si elle n’est pas traitée selon l’Oms peut avoir un impact négatif sur de nombreux aspects de la vie dont la communication, le développement du langage et de la parole chez les enfants, la cognition, l’éducation, l’emploi, la santé mentale et les relations interpersonnelles.
Les prévisions de ce rapport estiment que d’ici 2050, près de 2,5 milliards de personnes vivront avec un certain degré de perte auditive, dont au moins 700 millions auront besoin de services de réadaptation. L’inaction sera coûteuse en termes de santé et de bien-être des personnes touchées, outre les pertes financières découlant de leur exclusion de la communication, de l’éducation et de l’emploi.
Comment l’éviter
Selon l’Oms, les interventions efficaces et opportunes peuvent profiter à tous ceux qui risquent de perdre leur audition ou qui vivent avec une telle perte. « La perte auditive peut être évitée tout au long de la vie grâce à des interventions de santé publique efficaces. Chez les enfants, près de 60 % des pertes auditives sont dues à des causes qui peuvent être évitées par des mesures telles que la vaccination, l’amélioration des soins maternels et néonatals, le dépistage et la prise en charge précoce de l’otite moyenne ». Et d’ajouter : « chez les adultes, la législation sur le contrôle du bruit et la sécurité de l’écoute, ainsi que la surveillance de l’ototoxicité peuvent contribuer à maintenir les trajectoires auditives et à réduire le risque de perte auditive ».
Pour l’Oms, mentionne SudQuotidien, les troubles de l’oreille et de l’audition figurent parmi les problèmes les plus courants rencontrés dans la communauté. Plus de 60 % de ces problèmes peuvent être détectés et traités au niveau des soins primaires. L’intégration des soins de l’oreille et de l’audition dans les services de soins primaires peut se réaliser grâce à la formation et au renforcement des capacités à ce niveau. Une telle intégration sera bénéfique pour les personnes et permettra aux différents pays de se rapprocher de l’objectif de la couverture sanitaire universelle.
Selon le rapport mondial sur l’audition produit cette année par l’Oms, il envisage un monde dans lequel les pertes auditives dues à des causes évitables ont été éradiquées et les personnes souffrant de telles déficiences bénéficient d’une réadaptation, d’une éducation et d’une autonomisation leur permettant d’atteindre leur plein potentiel. Ainsi, le rapport relève que la perte auditive touche actuellement plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde, dont 430 millions présentent des niveaux de perte auditive modérés ou plus élevés dans la meilleure oreille, et sont plus susceptibles d’être affectés négativement si l’affection n’est pas traitée en temps opportun. « Cette mesure épidémiologique exclut les pertes auditives unilatérales et légères qui posent également des problèmes importants et nécessitent des soins en fonction du niveau de difficulté rencontré », fait comprendre le rapport.
La perte auditive, si elle n’est pas traitée selon l’Oms peut avoir un impact négatif sur de nombreux aspects de la vie dont la communication, le développement du langage et de la parole chez les enfants, la cognition, l’éducation, l’emploi, la santé mentale et les relations interpersonnelles.
Les prévisions de ce rapport estiment que d’ici 2050, près de 2,5 milliards de personnes vivront avec un certain degré de perte auditive, dont au moins 700 millions auront besoin de services de réadaptation. L’inaction sera coûteuse en termes de santé et de bien-être des personnes touchées, outre les pertes financières découlant de leur exclusion de la communication, de l’éducation et de l’emploi.
Comment l’éviter
Selon l’Oms, les interventions efficaces et opportunes peuvent profiter à tous ceux qui risquent de perdre leur audition ou qui vivent avec une telle perte. « La perte auditive peut être évitée tout au long de la vie grâce à des interventions de santé publique efficaces. Chez les enfants, près de 60 % des pertes auditives sont dues à des causes qui peuvent être évitées par des mesures telles que la vaccination, l’amélioration des soins maternels et néonatals, le dépistage et la prise en charge précoce de l’otite moyenne ». Et d’ajouter : « chez les adultes, la législation sur le contrôle du bruit et la sécurité de l’écoute, ainsi que la surveillance de l’ototoxicité peuvent contribuer à maintenir les trajectoires auditives et à réduire le risque de perte auditive ».