La Banque mondiale et All Africa Global Media ont co-organisé, hier 8 mars, jour de célébration de la journée international des droits de la femme, un panel de haut niveau sur le thème : La Covid-19, révélateur de l’incroyable résilience des femmes africaines ». Une occasion saisie par Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale pour souligner, entre autres, que lorsqu’on parle de politiques de développement, il est clair qu’on ne peut pas aller de l’avant si on n’a pas une politique éducative (…) qui permet un accès équitable à toutes les personnes et en particulier les femmes.
Source : https://www.lejecos.com/Journee-internationale-de-...
« Les femmes sont les piliers de notre société, elles en sont les régulatrices et il ne peut y avoir un monde de paix, de développement sans elles », soutien d’emblée Ousmane Diagana. Pour le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, pour être concret, il faut identifier clairement les problèmes qui existent au niveau des quatre éléments que sont les politiques, qu’il s’agisse économique ou juridiques, les pratiques qui sont dépassées, les discours qui sont incohérents et insensés et enfin les individus qui portent ces discours.
Car, explique M. Diagana, c’est quand on est concret en ayant identifié là où le problème se pose qu’on peut aussi apporter des solutions concrètes. Donc, dit-il, la Banque mondiale s’inscrit dans cette logique lorsqu’on s’engage dans des discussions avec les Etats. Aujourd’hui, poursuit-il, nous l’avons fait autour des points que j’ai mentionnés : quels types de budget on doit mettre en place et quels sont les codes de procédures d’exécution et de suivi de ces budgets y compris les mécanismes de passation des marchés.
Cela vise, à l’en croire, à permettre aux acteurs et actrices qui ont les compétences et l’expérience à œuvrer pour que ces budgets puissent être une réponse à la fois économique et sociale pour aider les pays à avancer. Pour lui, lorsqu’on parle de politiques de développement, il est clair qu’on ne peut pas aller de l’avant si on n’a pas une politique éducative, par exemple, qui permet un accès équitable à toutes les personnes et en particulier les femmes. « Donc il faut être concret et cela », soutient-il, « en réduisant le gap entre l’homme et la femme ».
En Afrique de l'Ouest et centrale, comme dans le reste du monde, les femmes ont été les premières victimes des conséquences sociales et économiques de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. Cette remarque de la Banque mondiale et de All Africa Global Media s’est invitée dans les échanges à l’occasion du panel conjointement organisé par ces deux partenaires dans le cadre la célébration de la journée internationale de la femme.
En effet, il a été souligné que la « pandémie a fait des ravages disproportionnés sur les femmes par rapport aux hommes ». Car, explique-t-on, la violence à l’encontre des femmes s’est accrue et a eu pour conséquence un impact négatif sur les efforts de prévention et de protection, sur les services sociaux les soins cliniques.
En ce sens, il est relevé que la pandémie a poussé les prestataires de soins à réduire leurs services de santé, exposant ainsi les femmes et adolescentes ainsi que leurs nouveau-nés à un risque plus élevé de décès etc. Au Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), « nous avons documenté la montée des grossesses d’adolescentes, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines sont en augmentation », relève Dr Diene Keita Directrice Exécutive adjointe du Fnuap, qui soutient que comme d’habitude, ce sont les filles les plus pauvres qui en sont victimes.
En ce sens, dit-elle, nous avons donné la priorité à la continuité des systèmes de santé pour que les services puissent rester plus opérationnels que possible. « Nous avons aussi soutenu la protection du personnel de santé pour fournir des services pour limiter la propagation de la Covid-19 ainsi que des équipements de protection individuelle de qualité garantis pour les agents dans plus de 108 pays», confie Dr Diene keita.
Pour fournir un accès à distance à des soins et un soutien vital en cette période, dit-elle, nous avons innové en connectant les survivantes de la violence basée sur le genre à des applications de téléphone mobile, en renforçant les lignes d’assistance et en offrant aux femmes et aux filles des espaces sûrs.
Dans sa logique de montrer « l’Incroyable Résilience des Femmes Africaines en période de pandémie », la Directrice Exécutive adjointe du Fnuap ajoute : « nous avons », entre autres « veiller à mettre en place des mesures adéquates pour éviter des ruptures de stock de produits de la santé maternelle ».
Bassirou MBAYE
Car, explique M. Diagana, c’est quand on est concret en ayant identifié là où le problème se pose qu’on peut aussi apporter des solutions concrètes. Donc, dit-il, la Banque mondiale s’inscrit dans cette logique lorsqu’on s’engage dans des discussions avec les Etats. Aujourd’hui, poursuit-il, nous l’avons fait autour des points que j’ai mentionnés : quels types de budget on doit mettre en place et quels sont les codes de procédures d’exécution et de suivi de ces budgets y compris les mécanismes de passation des marchés.
Cela vise, à l’en croire, à permettre aux acteurs et actrices qui ont les compétences et l’expérience à œuvrer pour que ces budgets puissent être une réponse à la fois économique et sociale pour aider les pays à avancer. Pour lui, lorsqu’on parle de politiques de développement, il est clair qu’on ne peut pas aller de l’avant si on n’a pas une politique éducative, par exemple, qui permet un accès équitable à toutes les personnes et en particulier les femmes. « Donc il faut être concret et cela », soutient-il, « en réduisant le gap entre l’homme et la femme ».
En Afrique de l'Ouest et centrale, comme dans le reste du monde, les femmes ont été les premières victimes des conséquences sociales et économiques de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. Cette remarque de la Banque mondiale et de All Africa Global Media s’est invitée dans les échanges à l’occasion du panel conjointement organisé par ces deux partenaires dans le cadre la célébration de la journée internationale de la femme.
En effet, il a été souligné que la « pandémie a fait des ravages disproportionnés sur les femmes par rapport aux hommes ». Car, explique-t-on, la violence à l’encontre des femmes s’est accrue et a eu pour conséquence un impact négatif sur les efforts de prévention et de protection, sur les services sociaux les soins cliniques.
En ce sens, il est relevé que la pandémie a poussé les prestataires de soins à réduire leurs services de santé, exposant ainsi les femmes et adolescentes ainsi que leurs nouveau-nés à un risque plus élevé de décès etc. Au Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), « nous avons documenté la montée des grossesses d’adolescentes, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines sont en augmentation », relève Dr Diene Keita Directrice Exécutive adjointe du Fnuap, qui soutient que comme d’habitude, ce sont les filles les plus pauvres qui en sont victimes.
En ce sens, dit-elle, nous avons donné la priorité à la continuité des systèmes de santé pour que les services puissent rester plus opérationnels que possible. « Nous avons aussi soutenu la protection du personnel de santé pour fournir des services pour limiter la propagation de la Covid-19 ainsi que des équipements de protection individuelle de qualité garantis pour les agents dans plus de 108 pays», confie Dr Diene keita.
Pour fournir un accès à distance à des soins et un soutien vital en cette période, dit-elle, nous avons innové en connectant les survivantes de la violence basée sur le genre à des applications de téléphone mobile, en renforçant les lignes d’assistance et en offrant aux femmes et aux filles des espaces sûrs.
Dans sa logique de montrer « l’Incroyable Résilience des Femmes Africaines en période de pandémie », la Directrice Exécutive adjointe du Fnuap ajoute : « nous avons », entre autres « veiller à mettre en place des mesures adéquates pour éviter des ruptures de stock de produits de la santé maternelle ».
Bassirou MBAYE
Source : https://www.lejecos.com/Journee-internationale-de-...