Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal


Rédigé le Jeudi 8 Mars 2018 à 22:58 | Lu 148 fois | 0 commentaire(s)



8 mars, journée internationale dédiée à la Femme. A cette occasion, pour cette édition, votre site d’information préféré vous fait le portrait de dix femmes qui œuvrent dans le social pour le bien-être des femmes et des enfants de notre pays ainsi que de la sous-région.


Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Mme Géraldine Bidiar, Edeukeur sans tambours ni trompettes 

Mme Géraldine Bidiar est une dame qui conjugue l’amour pour les enfants et un altruisme sincère. Fondatrice de ‘’Edeukeur’’ (« Solidarité » en bassari), un orphelinat sis au quartier Quinzambougou de la commune de Tambacounda, Mme Biari accueille plus d’une vingtaine de garçons et filles du Sénégal et de la sous-région, âgés entre 1 et 11ans. C’est 2004 que la bonne âme s’est engagée à mettre en place la maison des ‘’djirim’’, suite à son constat sur la situation et le devenir des enfants issus des zones rurales. 
A ‘’Edeukeur’’, le sourire et la vitalité des enfants rendent l’atmosphère conviviale.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Yaye Amy Seck, fondatrice de la Fondation pour les enfants talibés au sénégal (FETS). 

Sportive, championne du monde junior en 1996 et championne d’Afrique senior, l’année suivante, la karatéka Yaye Amy Seck a mis fin à sa carrière en 2004, à seulement 24 ans. Mais elle n’a pas rompue avec son pays et en 2004, avec 7 autres femmes sénégalaises vivant au Québec comme elle, la championne a mis en place une fondation pour les enfants talibés au sénégal (FETS). 

Née de la volonté commune de huit femmes sénégalaises préoccupées par l’avenir des enfants privés de droit à la famille, à l'éducation, à la santé et au bien-être, la Fondation pour les enfants talibés au sénégal a commencé ses activités en 2009. Soucieuse de tous les sévices dont les talibés sont victimes, la FETS se veut être le porte-flambeau de l’espoir de ces enfants.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Mona Chasserio, la Maison rose pour ceux qui ne voient pas la vie en rose 

Un jour, Mona Chasserio quitte tout. Son mari, ses enfants, son boulot dans un laboratoire pharmaceutique. C’était il y a vingt ans déjà. Pour se poser à Guédiawaye en 2008 afin d’assister les femmes en situation de grande précarité sociale et de souffrance psychologique (victimes de viol, d’inceste, de maltraitance, de prostitution…), pour les aider à se reconstruire et leur offrir l’opportunité de rebondir. Pour atteindre son but, la Française ouvre les portes de la maison qu’elle nomme la Maison rose ou ‘’Dar as salam’’. Cette maison accueille plus de 450 enfants mineurs, filles et garçons et 44 femmes, chaque année.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Michèle Buron, fondatrice de la Pouponnière de Mbour 

La Pouponnière de Mbour est un lieu d'accueil temporaire de tout petit enfant privé de sa maman. Créée il y a 14 ans, la pouponnière accueille plus de 80 enfants par an. Elle permet aux enfants orphelins de mère ou dont la maman ne peut pas s'occuper (pour des raisons gravissimes), de vivre protégés, leurs premières années de vie si fragiles, avant de regagner leur famille. 

Il apparaît rapidement que tous les enfants ne peuvent rentrer chez eux (rejet de la famille ou mauvaises conditions d'accueil), en 2003, les Unités Familiales sont créées en guise de prolongement, pour prendre le relais et s'occuper de ces enfants qui sortent de la Pouponnière.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Safiétou dite Sophie Guèye, initiatrice des ‘’Racines de l’espoir’’ 

Derrière cette enseigne " Rcaines de l'espoir" se cache une entrepreneure engagée, Safiétou dite Sophie Guèye. Elle est à la tête d’une association humanitaire « les Racines de l’espoir », dont elle est la fondatrice. Elle s'est fortement imprégnée des qualités altruistes d’Anjeze Gonxhe Bojaxhiu alias Mère Théresa. Agée de plus de 25 ans, aujourd’hui, elle est dans l’humanitaire et aide les démunis et les couches vulnérables. 

En tant que présidente de cette association, son temps, son énergie, ses idées…bref, sa vie, elle en a fait un don : Œuvrer pour les plus démunis et ce, peu importe les moyens à sa disposition. 

Aujourd’hui, les activités de l’association ne se limitent pas qu’au Sénégal. Sophie et ses amis ont traversé la frontière sénégalaise pour semer la bonne graine un peu partout en Afrique tels que les pays comme la Côte d’ Ivoire, entre autres. Avec pour but, de contribuer au développement du continent.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Rose Wardini, au chevet de ces femmes qui donnent la vie en mettent en jeu la leur 

Rose Wardini est une gynécologue-obstétricienne, qui depuis des décennies, sillonne les zones les plus reculées du Sénégal pour apporter soins et réconforts aux femmes les plus démunies. 

Consciente du fait que le Sénégal, un pays en voie de développement connait beaucoup de problèmes en matière de santé et d’éducation, en collaboration avec un groupe de bénévoles, tous des professionnels de santé, elle décida de créer en 2003, l’association humanitaire Médisol International. C’est en marge d’un congrès auquel elle avait assisté au Maroc en tant que Présidente de l’Association Sénégalaise des Gynécologues-obstétriciennes, qu’elle a eu l'idée de cette initiative d’une caravane médicale. C’est ainsi qu’elle organisa des caravanes médicales de santé pour la promotion de la santé maternelle et infantile, surtout dans les zones enclavées et défavorisées. 

Aujourd’hui, son combat se focalise sur l’éradication du cancer du col et du sein, du diabète, du VIH. En plus de ces actions, l’organisation humanitaire forme les personnels sanitaires sur place, pour veiller au suivi.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Anta Mbow, pour mettre l'‘’Empire des enfants’’ au coeur de nos vies 

La prise en en charge et la protection des enfants restent encore aujourd’hui au cœur de ses préoccupations. La fondatrice de "Empire des enfants", Anta Mbow, qui excelle dans ce domaine, a requis toute notre attention pour se voir placée en bonne place parmi les femmes les plus influentes dans le social au Sénégal. 

Née le 05 Août 1951 à Dakar, Anta Mbow a effectué ses études primaires et secondaires à Dakar et à Saint-Louis. En 1972, à 21 ans, elle quitte le Sénégal pour s’installer en France. 

Après 30 ans de vie en France, Mme Anta Mbow décide de rentrer au bercail. En 2002, elle demande une disponibilité à la mairie de Bourges pour pouvoir prendre à bras-le-corps le douloureux problème des enfants de la rue à Dakar, qui deviendra son cheval de bataille. 

En 2003, avec son amie Valérie Schlumberger, elle ouvre sur les ruines de l’ancien cinéma Empire, un centre d’accueil et d’hébergement des enfants de la rue. Avec ses partenaires et amies, elle crée en même temps l’association Empire des enfants. Mme Anta Mbow et son équipe qui dirigent aujourd’hui l’association Empire des Enfant, sont engagées à aider les enfants vivant en situation de vulnérabilité à retrouver leur place dans la société. La prise en charge totale et la réinsertion sociale des enfants dans la rue, est leur seule raison d’être. L’association Empire des enfants qu'elle a créée est une œuvre humanitaire dédiée à l’enfance en difficulté. 

Chaque année des centaines d’enfants sont ainsi tirés de la rue par l’« Empire des Enfants ».
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Mme Binta Sarr, présidente de l'Association pour la Promotion de la Femme Sénégalaise (APROFES) 

L'Association pour la Promotion de la Femme Sénégalaise (APROFES) est née en 1987 de la volonté d'un groupe de jeunes femmes de l'association culturelle et sportive « Mag Daan », toutes convaincues que l'échec des programmes de développement résultait en grande partie de la non-prise en charge des préoccupations des femmes. 

L'APROFES qui a sa base à Kaolack, contribue à la promotion socio-économique et culturelle des femmes sénégalaises et tente de faciliter l'émergence d'un leadership féminin. Le but est d'améliorer les conditions de vie des hommes et des femmes, en mettant l'accent sur les besoins spécifiques des femmes. Elle encadre 105 groupements aussi bien en mileiu rural qu'en milieu urbain
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Safiétou Diop Fall, présidente du Réseau Siggil Jigéen pour une femme "debout" 

Le Réseau Siggil Jigéen est une ONG travaillant dans le domaine de la promotion et la protection des droits des femmes au Sénégal. Mis sur pied en 1995, le Réseau regroupe aujourd’hui 16 organisations membres dont les activités intéressent directement plus de 12 000 femmes sénégalaises. 

Ses membres interviennent sur l’ensemble du territoire national dans différents domaines d’activités visant à améliorer le statut de la femme sénégalaise tels que : la santé de la reproduction, la recherche, les droits des femmes, le leadership des jeunes, l’alphabétisation, la formation, la micro-finance, la lutte contre la pauvreté, entre autres problématiques.
 
 
Journée de la Femme 2018 : les 10 femmes les plus influentes dans le social au Sénégal
Seyda Mariama Niasse, directrice école Mariama Niass 

Seyda Mariama Niasse, une des filles du vénéré Cheikh Ibrahima Niasse et de Aissatou Sarr, est l’une des premières femmes à implanter une école Coranique à Dakar. Connue au niveau international.,Seyda Mariama Niasse, communément appelée Yaye boye, ou Sheikha Seyda Mariama, s’est imposée dans la Tarikha ( voie) Tidjianiya. Des élèves de son école, psalmodient les versets et apprennent du saint Coran. Mariée dans la foulée et c’est son mari qui lui a offert sa maison pour qu’elle ouvre une école coranique. 

Comme elle aime à le dire, elle ne peut plus compter le nombre d’enfants qui ont été formés dans son école. La seule compagnie des enfants lui suffit largement au même titre que le fait d’effectuer ses Ziarras. Le millier et plus de pensionnaires que compte l'établissement, consomme au moins 4 sacs de riz par jour pour les besoins des repas au réfectoire dans le cadre de la prise en charge de ses pensonnaires. Armée de sa seule foi en Dieu l’aide et elle n'attend que la seule récompense de Son Seigneur et Maître.


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