Joe Biden reçoit lundi 31 janvier l’émir du Qatar, Tamim Bin Hamad Al-Thani, solide allié de Washington, avec en toile de fond la sécurité gazière de l’Europe, liée au conflit autour de l’Ukraine, entre autres questions diplomatiques et commerciales.
Il sera question lors de leur rencontre d’« assurer la stabilité de l’offre internationale d’énergie », selon la présidence américaine, au moment où Washington et les Européens cherchent des alternatives si jamais le gaz russe venait à manquer, en cas d’attaque de la Russie contre l’Ukraine.
Lire aussi Gaz en Europe : quatre questions pour comprendre l’envolée des prix et ses conséquences
L’émirat du Golfe détient d’immenses réserves et il est le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL, ou LNG pour l’acronyme en anglais).
Pas de « baguette magique »
Une haute responsable de l’administration Biden s’est toutefois refusée à livrer le moindre détail sur ce sujet délicat lors d’une conférence de presse dimanche, soulignant que les Etats-Unis discutaient avec « plusieurs » fournisseurs.
« Des négociations sont en cours » pour rediriger des livraisons de gaz prévues pour les marchés asiatiques vers l’Europe si le président russe, Vladimir Poutine, interrompt les approvisionnements vers l’Europe occidentale « , a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable qatari avant la rencontre.
Mais « le Qatar n’a pas de “baguette magique” pour répondre aux pénuries de gaz en Europe », estime Bill Farren-Price, directeur du cabinet de conseil en énergie Enverus.
L’émirat est au maximum de ses capacités de production et il doit honorer déjà des contrats à long terme avec l’Asie. Rapporte Vipeoples .
Allié stratégique
La visite sera néanmoins l’occasion pour ce pays, qui abrite une grande base américaine, d’affirmer sa posture de solide soutien des Etats-Unis dans la région.
« Ils veulent se positionner sur ce créneau d’allié stratégique le plus important pour les Etats-Unis dans le Golfe », indique à l’AFP Andreas Krieg, professeur au King’s College de Londres.
La haute responsable de la Maison Blanche a souligné dimanche que l’émirat avait « vraiment été aux côtés » des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme en général et contre le groupe Etat islamique en particulier.
Lors de leur entretien, il devrait être question de ces questions de sécurité régionale, ainsi que des négociations autour du nucléaire iranien.
Mais les sujets économiques et commerciaux ne seront pas oubliés. Le Qatar est un gros acheteur d’armement américain et un client majeur de Boeing.
L’émirat avait dit en novembre préparer une commande de gros avions-cargos et signalé son intérêt pour une version fret du 777X, le futur long courrier de l’avionneur américain. Il en deviendrait dans ce cas le tout premier client.
Il sera question lors de leur rencontre d’« assurer la stabilité de l’offre internationale d’énergie », selon la présidence américaine, au moment où Washington et les Européens cherchent des alternatives si jamais le gaz russe venait à manquer, en cas d’attaque de la Russie contre l’Ukraine.
Lire aussi Gaz en Europe : quatre questions pour comprendre l’envolée des prix et ses conséquences
L’émirat du Golfe détient d’immenses réserves et il est le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL, ou LNG pour l’acronyme en anglais).
Pas de « baguette magique »
Une haute responsable de l’administration Biden s’est toutefois refusée à livrer le moindre détail sur ce sujet délicat lors d’une conférence de presse dimanche, soulignant que les Etats-Unis discutaient avec « plusieurs » fournisseurs.
« Des négociations sont en cours » pour rediriger des livraisons de gaz prévues pour les marchés asiatiques vers l’Europe si le président russe, Vladimir Poutine, interrompt les approvisionnements vers l’Europe occidentale « , a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable qatari avant la rencontre.
Mais « le Qatar n’a pas de “baguette magique” pour répondre aux pénuries de gaz en Europe », estime Bill Farren-Price, directeur du cabinet de conseil en énergie Enverus.
L’émirat est au maximum de ses capacités de production et il doit honorer déjà des contrats à long terme avec l’Asie. Rapporte Vipeoples .
Allié stratégique
La visite sera néanmoins l’occasion pour ce pays, qui abrite une grande base américaine, d’affirmer sa posture de solide soutien des Etats-Unis dans la région.
« Ils veulent se positionner sur ce créneau d’allié stratégique le plus important pour les Etats-Unis dans le Golfe », indique à l’AFP Andreas Krieg, professeur au King’s College de Londres.
La haute responsable de la Maison Blanche a souligné dimanche que l’émirat avait « vraiment été aux côtés » des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme en général et contre le groupe Etat islamique en particulier.
Lors de leur entretien, il devrait être question de ces questions de sécurité régionale, ainsi que des négociations autour du nucléaire iranien.
Mais les sujets économiques et commerciaux ne seront pas oubliés. Le Qatar est un gros acheteur d’armement américain et un client majeur de Boeing.
L’émirat avait dit en novembre préparer une commande de gros avions-cargos et signalé son intérêt pour une version fret du 777X, le futur long courrier de l’avionneur américain. Il en deviendrait dans ce cas le tout premier client.