Pendant que l’insécurité règne aux quatre coins du pays, de grands voleurs de nos deniers publics sont à l’air libre. Plutôt que de s’en prendre à ces carnassiers financiers, notre police, notre gendarmerie, sous les ordres de notre « justice », elle-même obéissant au parti au pouvoir, se livrent à la chasse de jeunes gens et jeunes filles, dont le seul tort est d’être des militants et sympathisants du plus redoutable opposant à celui qui semble vouloir forcer pour un troisième mandat. La vague d’arrestations de ces jeunots, pour des délits bénins voire pour pas de délit du tout !, doit interpeller tous les militants des droits de l’homme ainsi que tous les démocrates. Les citoyens tout court.
Surtout celle, hier, de l’activiste Hannibal Djim, connu pour ses actions de bienfaisance en faveur des couches faibles et sa capacité à lever des fonds pour la bonne cause. Des emprisonnements opérés sous le prétexte de manifestations interdites ou de trouble à l’ordre public, mais qui relèvent en réalité, de dérives dictatoriales du pouvoir en place. Pendant que des jeunes sont ballotés entre la cave du Palais de Justice et les commissariats de police et brigades de gendarmerie, le Chef, lui, déroule tranquillement à Thiès, après deux sauts sur les rives de la Seine et sur les bords de la lagune Ebrié.
Plutôt qu’une tournée économique, tout le monde sait qu’il effectue dans cette région stratégique électoralement et la plus importante sur le plan économique, après celle de Dakar, une précampagne qui a paralysé toute la ville aux-deux-gares, avec une foule immense débarquée de « Ndiaga Ndiaye » et autres moyens de transport de masse. C’est peut-être pour montrer que le Chef n’a pas le monopole de la rue que son farouche opposant déroule depuis avant-hier, lui aussi, se promenant dans les rues de la capitale, sans être gazé ou interpellé pour trouble à l’ordre public.
A malin, malin et demi. Après la déferlante des Parcelles Assainies où il a toisé son ancien collègue des Impôts et Domaines, en l’occurrence le Premier ministre Amadou Bâ, sommé de s’expliquer sur l’origine de ses milliards (en tant que fonctionnaire !), il était hier dans les rues de Colobane où, sans jeu de mots, il a mis le feu. Une marche non autorisée aux yeux et à la barbe de nos forces de sécurité. Et on comprend leur inertie, elles qui sont si promptes à gazer. Ç’aurait été bien maladroit de réprimer une marche à Dakar, pendant que le Chef déroulait tranquillement à l’intérieur du pays. Ce qui prouve l’inanité de l’interdiction à tout-va de ces rassemblements, dans un pays qui a une tradition démocratique vieille de plus d’un siècle. Pour le moment, avec cette vague d’arrestations de jeunes de l’opposition, on se demande si la Gestapo n’a pas ressuscité. Non pas en Allemagne, mais au Sénégal en 2023…
Surtout celle, hier, de l’activiste Hannibal Djim, connu pour ses actions de bienfaisance en faveur des couches faibles et sa capacité à lever des fonds pour la bonne cause. Des emprisonnements opérés sous le prétexte de manifestations interdites ou de trouble à l’ordre public, mais qui relèvent en réalité, de dérives dictatoriales du pouvoir en place. Pendant que des jeunes sont ballotés entre la cave du Palais de Justice et les commissariats de police et brigades de gendarmerie, le Chef, lui, déroule tranquillement à Thiès, après deux sauts sur les rives de la Seine et sur les bords de la lagune Ebrié.
Plutôt qu’une tournée économique, tout le monde sait qu’il effectue dans cette région stratégique électoralement et la plus importante sur le plan économique, après celle de Dakar, une précampagne qui a paralysé toute la ville aux-deux-gares, avec une foule immense débarquée de « Ndiaga Ndiaye » et autres moyens de transport de masse. C’est peut-être pour montrer que le Chef n’a pas le monopole de la rue que son farouche opposant déroule depuis avant-hier, lui aussi, se promenant dans les rues de la capitale, sans être gazé ou interpellé pour trouble à l’ordre public.
A malin, malin et demi. Après la déferlante des Parcelles Assainies où il a toisé son ancien collègue des Impôts et Domaines, en l’occurrence le Premier ministre Amadou Bâ, sommé de s’expliquer sur l’origine de ses milliards (en tant que fonctionnaire !), il était hier dans les rues de Colobane où, sans jeu de mots, il a mis le feu. Une marche non autorisée aux yeux et à la barbe de nos forces de sécurité. Et on comprend leur inertie, elles qui sont si promptes à gazer. Ç’aurait été bien maladroit de réprimer une marche à Dakar, pendant que le Chef déroulait tranquillement à l’intérieur du pays. Ce qui prouve l’inanité de l’interdiction à tout-va de ces rassemblements, dans un pays qui a une tradition démocratique vieille de plus d’un siècle. Pour le moment, avec cette vague d’arrestations de jeunes de l’opposition, on se demande si la Gestapo n’a pas ressuscité. Non pas en Allemagne, mais au Sénégal en 2023…