Etudiante à l’Université de Dakar, une jeune femme a raconté son calvaire samedi dernier dans l’émission Thème du Week-end de Walf FM. Son supplice à elle est on ne peut plus spécial et pour cause. Elle souffre de nymphomanie. En clair, elle ne peut se passer de sexe. “Je me préoccupe peu du profil de mon partenaire. Qu’il soit un homme marié, célibataire, un ami, m’importe peu. J’ai même entretenu des rapports sexuels avec mon neveu qui est mon cadet de deux ans”, lâche-t-elle au micro du reporter de Walf FM.
Pourtant, cette addiction sexuelle n’est pas pour contenter cette étudiante dont les études sont compromises. Elle avoue en avoir assez. “Je n’en peux plus. Je suis vraiment à bout de souffle et tout ce que je veux, c’est de trouver le moyen d’arrêter tout ça”, larmoie-t-elle non sans remettre en question la pertinence de la pratique de sa religion. “Je me demande même si tout ce que je fais pour me rapprocher de Dieu en vaut la peine. Je suis une personne souillée”, s’auto-flagelle la jeune dame. Qui accuse son oncle et son frère de l’avoir mise dans ce pétrin.
“C’est à l’âge de 14 ans que j’ai eu mon premier rapport sexuel et c’était avec mon oncle maternel. Ensuite, mon propre frère s’y est mis. Pendant cinq ans, il me forçait à satisfaire sa libido, et parfois deux fois par jour”, accuse-t-elle. “C’est ainsi que je suis devenue accro au sexe. Depuis que mon frère a mis fin à nos relations intimes, je me démerde pour trouver un partenaire. Pas plus tard qu’avant-hier, j’ai eu un rapport sexuel”, avoue-t-elle, le cœur lourd. De cette activité sexuelle intense, la jeune étudiante dit en avoir contracté une grossesse. “A force de coucher à gauche et à droite, j’ai fini par tomber enceinte. Malheureusement, je ne connais pas le père de mon enfant”, a-t-elle regretté tout en souhaitant de trouver un remède à ce calvaire qu’elle vit depuis maintenant 10 ans.