Le ministre japonais de la Santé a révélé, vendredi 7 février, que 41 cas supplémentaires de coronavirus avaient été détectés à bord du paquebot Diamond Princess, en quarantaine près de Yokohama, ce qui triple leur nombre à 61.
Le gigantesque bateau de croisière compte quelque 3 700 passagers et membres d'équipage, dont 273 ont subi des tests. Comme les précédents, les nouveaux patients vont être débarqués pour être hospitalisés, a précisé à la presse le ministre, Katsunobu Kato.
Selon le ministère japonais de la santé, les nouveaux cas concernent 21 Japonais, ainsi que des Américains, des Canadiens, des Australiens, un Britannique et un Argentin .
D'autres cas potentiels
Les autorités nippones ont également annoncé qu’elles allaient désormais examiner davantage d'occupants à bord. Les tests avaient été limités au départ aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec un passager débarqué précédemment à Hong Kong, qui s'était révélé porteur du virus.
Le ministre de la Santé a précisé que ces tests supplémentaires seraient menés sur les sujets vulnérables à bord, tels que les personnes âgées, ainsi que sur les personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination. Aucune indication du nombre de personnes concernées n'était donnée, vendredi, en milieu de journée.
Le Diamond Princess a accosté, jeudi, à Yokohama, en banlieue de Tokyo, pour se ravitailler en vue d'une quarantaine qui pourrait durer jusqu'au 19 février. Vingt personnes à bord avaient déjà été testées positives mercredi et jeudi. Elles ont été évacuées du bateau. L'une d'elle est dans un état grave.
Promenades sous de strictes conditions
Des passagers décrivent un profond ennui à bord, eux qui sont confinés dans leur cabine, parfois sans fenêtre. Les personnes se trouvant ainsi cloîtrées sans lumière naturelle ont reçu l'autorisation de se promener sur les ponts en petits groupes pour prendre l'air, mais sous de strictes conditions, dont le port permanent d'un masque lorsqu'elles se trouvent hors de leur cabine.
"Les responsables de la quarantaine exigent de vous que vous évitiez de former des groupes importants et que vous mainteniez entre vous une distance d'un mètre au moins lorsque vous discutez", a déclaré vendredi matin le capitaine du bateau dans une annonce diffusée sur le navire.
Vingt-cinq cas sur le sol
Un deuxième navire de croisière, le Westerdam, avec à son bord un passager suspecté d'être infecté, ne sera pas autorisé à accoster à Okinawa, à l'extrême sud du Japon, a déclaré vendredi le gouvernement.
Hormis les 61 cas de coronavirus du Diamond Princess, le Japon en a enregistré 25 sur son territoire.
La plupart de ces patients avaient été en contact avec des personnes passées par Wuhan, la ville chinoise d'où est partie l'épidémie ayant déjà fait plus de 600 morts dans le pays, qui compte aussi plus de 31 000 cas de contamination, selon le dernier bilan quotidien des autorités chinoises.
Le Japon a désormais rapatrié plus de 600 de ses ressortissants de la région de Wuhan, une évacuation qui a d'abord valu des critiques au gouvernement pour son approche jugée trop laxiste de la quarantaine.
Un quatrième vol d'évacuation de ressortissants japonais, mais aussi d'étrangers conjoints de Japonais ou ayant d'autres liens avec le pays, a atterri vendredi matin à Tokyo.
Avec AFP
Le gigantesque bateau de croisière compte quelque 3 700 passagers et membres d'équipage, dont 273 ont subi des tests. Comme les précédents, les nouveaux patients vont être débarqués pour être hospitalisés, a précisé à la presse le ministre, Katsunobu Kato.
Selon le ministère japonais de la santé, les nouveaux cas concernent 21 Japonais, ainsi que des Américains, des Canadiens, des Australiens, un Britannique et un Argentin .
D'autres cas potentiels
Les autorités nippones ont également annoncé qu’elles allaient désormais examiner davantage d'occupants à bord. Les tests avaient été limités au départ aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec un passager débarqué précédemment à Hong Kong, qui s'était révélé porteur du virus.
Le ministre de la Santé a précisé que ces tests supplémentaires seraient menés sur les sujets vulnérables à bord, tels que les personnes âgées, ainsi que sur les personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination. Aucune indication du nombre de personnes concernées n'était donnée, vendredi, en milieu de journée.
Le Diamond Princess a accosté, jeudi, à Yokohama, en banlieue de Tokyo, pour se ravitailler en vue d'une quarantaine qui pourrait durer jusqu'au 19 février. Vingt personnes à bord avaient déjà été testées positives mercredi et jeudi. Elles ont été évacuées du bateau. L'une d'elle est dans un état grave.
Promenades sous de strictes conditions
Des passagers décrivent un profond ennui à bord, eux qui sont confinés dans leur cabine, parfois sans fenêtre. Les personnes se trouvant ainsi cloîtrées sans lumière naturelle ont reçu l'autorisation de se promener sur les ponts en petits groupes pour prendre l'air, mais sous de strictes conditions, dont le port permanent d'un masque lorsqu'elles se trouvent hors de leur cabine.
"Les responsables de la quarantaine exigent de vous que vous évitiez de former des groupes importants et que vous mainteniez entre vous une distance d'un mètre au moins lorsque vous discutez", a déclaré vendredi matin le capitaine du bateau dans une annonce diffusée sur le navire.
Vingt-cinq cas sur le sol
Un deuxième navire de croisière, le Westerdam, avec à son bord un passager suspecté d'être infecté, ne sera pas autorisé à accoster à Okinawa, à l'extrême sud du Japon, a déclaré vendredi le gouvernement.
Hormis les 61 cas de coronavirus du Diamond Princess, le Japon en a enregistré 25 sur son territoire.
La plupart de ces patients avaient été en contact avec des personnes passées par Wuhan, la ville chinoise d'où est partie l'épidémie ayant déjà fait plus de 600 morts dans le pays, qui compte aussi plus de 31 000 cas de contamination, selon le dernier bilan quotidien des autorités chinoises.
Le Japon a désormais rapatrié plus de 600 de ses ressortissants de la région de Wuhan, une évacuation qui a d'abord valu des critiques au gouvernement pour son approche jugée trop laxiste de la quarantaine.
Un quatrième vol d'évacuation de ressortissants japonais, mais aussi d'étrangers conjoints de Japonais ou ayant d'autres liens avec le pays, a atterri vendredi matin à Tokyo.
Avec AFP