Un homme, qui supportait mal d'être séparé de son ex-compagne, la suivait depuis près d'un an grâce à une balise de géolocalisation placée sous sa voiture, a-t-on appris vendredi auprès de la police de Lorient. "Depuis août 2017, il s'était lancé dans une filature virtuelle. Il surveillait son ex à distance. Grâce à une appli sur son téléphone portable, il pouvait la localiser sur une carte", a décrit à un correspondant de l'AFP le commissaire Amaury Le Néel, de la sûreté départementale de Lorient.
C’est parce qu’elle a eu un pneu crevé, jeudi 5 juillet, que la jeune femme, une Lorientaise de 33 ans, a découvert qu’un fil pendait sous son véhicule. En tirant dessus, elle trouve alors une balise de géolocalisation. La jeune femme se présente au commissariat de Lorient.
Une enquête est ouverte et différentes pistes sont explorées dont celle d'un espionnage professionnel. D’autant que la trentenaire "travaille dans un établissement où elle est susceptible de transporter des sommes d'argent jusqu'à la banque", selon le commissaire. Jusqu’à ce que les policiers parviennent à identifier le propriétaire de la balise: il s'agissait de l’ex-compagnon de la jeune femme qui la suivait à la trace depuis près d'un an. Interpellé mercredi matin, il a reconnu les faits et expliqué sa motivation par la jalousie et par sa volonté de savoir où se trouvait son ex-compagne en permanence. Il allait recharger la batterie de l'appareil en pleine nuit. "L'appareillage coûte 30 euros sur Internet. Mais l'homme s'expose à une peine de trois ans de prison pour atteinte à la vie privée d'autrui", souligne le commissaire. Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Lorient le 12 décembre.
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C’est parce qu’elle a eu un pneu crevé, jeudi 5 juillet, que la jeune femme, une Lorientaise de 33 ans, a découvert qu’un fil pendait sous son véhicule. En tirant dessus, elle trouve alors une balise de géolocalisation. La jeune femme se présente au commissariat de Lorient.
Une enquête est ouverte et différentes pistes sont explorées dont celle d'un espionnage professionnel. D’autant que la trentenaire "travaille dans un établissement où elle est susceptible de transporter des sommes d'argent jusqu'à la banque", selon le commissaire. Jusqu’à ce que les policiers parviennent à identifier le propriétaire de la balise: il s'agissait de l’ex-compagnon de la jeune femme qui la suivait à la trace depuis près d'un an.
"Il allait recharger la batterie de l'appareil en pleine nuit"
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