La victime Aladji, une personne belliqueuse et violente - on raconte qu'il a fait la prison pour avoir mis le feu chez ses beaux-parents, après que le tribunal a prononcé son divorce avec leur fille - s'est présenté chez le tailleur Mame Ngor Diop.
Ce dernier l’a éconduit, car il le soupçonnait de fricoter et de tourner autour de sa femme. Mais il a refusé de décamper. Il s'en est suivi une grosse dispute qui a alerté les voisins. Grâce à leur médiation, Aladji Guèye a finalement accepté de vider les lieux.
Mais depuis lors, habité par une colère noire, le lendemain, il n’a eu de cesse de rechercher le tailleur dans le village pour lui faire ravaler ses mots. Il se sentait humilié par Mame Ngor.
Les deux protagonistes ont fini par se croiser chez un ami commun du nom d’Ousmane Ndiaye qui loge dans les vieux locaux de l'Aser appelés "Senelec", non loin de chez Mame Ngor. Les lieux leur servent de grand’place. Là aussi, une vive dispute a éclaté entre eux. Le tailleur, décrit comme une personne calme et sans histoire, s’est levé pour rentrer chez lui. Il est ressorti quelques minutes plus tard, pour retourner chez Ousmane. Mais Aladji Guèye n’était pas loin. Par surprise, il lui a donné un violent coup de bâton. Il est tombé. Mais Ngalandou n’a pas voulu en rester là. Il s’est assis sur sa victime pour le rouer de coups de poing.
Mame Ngor, qui avait une paire de ciseaux, son outil de travail, dans sa poche, s’en est saisi pour asséner un coup à son agresseur. Mais le coup a été fatal, puisqu’il l’atteint directement au cœur. Ngalandou s'est affalé sur son meurtrier qui, conscient d'avoir commis l'irréparable, s’est précipité chez le maire de la commune pour lui dire : "Je viens de tuer une personne." Le maire a appelé ses ASP qui l'ont emmené à la mairie où il est resté jusqu'à l'arrivée de la gendarmerie.
Les pandores, après constatation, ont embarqué le meurtrier ainsi que la dépouille à Koumpentoum, pour les besoins de l'enquête. Le meurtrier est remis à la disposition de la justice et une instruction est ouverte à cet effet.
Dans la région de Tambacounda, ces histoires de meurtre ou d'assassinat sous-tendues par la jalousie ou les infidélités deviennent récurrentes. L'année dernière, à pareil moment, un homme avait asséné trois coups de coupe-coupe (deux sur la tête et un au tronc) à un individu qu'il soupçonnait d’être l'amant de sa femme.
L’As
Ce dernier l’a éconduit, car il le soupçonnait de fricoter et de tourner autour de sa femme. Mais il a refusé de décamper. Il s'en est suivi une grosse dispute qui a alerté les voisins. Grâce à leur médiation, Aladji Guèye a finalement accepté de vider les lieux.
Mais depuis lors, habité par une colère noire, le lendemain, il n’a eu de cesse de rechercher le tailleur dans le village pour lui faire ravaler ses mots. Il se sentait humilié par Mame Ngor.
Les deux protagonistes ont fini par se croiser chez un ami commun du nom d’Ousmane Ndiaye qui loge dans les vieux locaux de l'Aser appelés "Senelec", non loin de chez Mame Ngor. Les lieux leur servent de grand’place. Là aussi, une vive dispute a éclaté entre eux. Le tailleur, décrit comme une personne calme et sans histoire, s’est levé pour rentrer chez lui. Il est ressorti quelques minutes plus tard, pour retourner chez Ousmane. Mais Aladji Guèye n’était pas loin. Par surprise, il lui a donné un violent coup de bâton. Il est tombé. Mais Ngalandou n’a pas voulu en rester là. Il s’est assis sur sa victime pour le rouer de coups de poing.
Mame Ngor, qui avait une paire de ciseaux, son outil de travail, dans sa poche, s’en est saisi pour asséner un coup à son agresseur. Mais le coup a été fatal, puisqu’il l’atteint directement au cœur. Ngalandou s'est affalé sur son meurtrier qui, conscient d'avoir commis l'irréparable, s’est précipité chez le maire de la commune pour lui dire : "Je viens de tuer une personne." Le maire a appelé ses ASP qui l'ont emmené à la mairie où il est resté jusqu'à l'arrivée de la gendarmerie.
Les pandores, après constatation, ont embarqué le meurtrier ainsi que la dépouille à Koumpentoum, pour les besoins de l'enquête. Le meurtrier est remis à la disposition de la justice et une instruction est ouverte à cet effet.
Dans la région de Tambacounda, ces histoires de meurtre ou d'assassinat sous-tendues par la jalousie ou les infidélités deviennent récurrentes. L'année dernière, à pareil moment, un homme avait asséné trois coups de coupe-coupe (deux sur la tête et un au tronc) à un individu qu'il soupçonnait d’être l'amant de sa femme.
L’As