« La Police et la gendarmerie servent à ça, à traquer les fauteurs de trouble selon les principes respectueux des droits de l’homme », a-t-il ajouté, au moment où Hadjibou Soumaré a été placé en garde à vue à la Sûreté urbaine.
Ismaïla Madior a fait cette déclaration en marge de l’atelier sur la réforme institutionnelle du Comité sénégalais des droits de l’homme. Créé en 1970, bien avant les principes de Paris en 1993, le Comité a été dégradé en 2012 passant du statut A au statut B. L’objectif de l’atelier de Saly est de permettre la reconquête du statut A pour le Comité que dirige Maître Pape Sène.
« Le comité a connu une léthargie au lendemain de la première alternance. Mais il a connu des difficultés qui ont abouti à sa rétrogradation en 2012. Nous nous sommes réunis pour une feuille de route, réfléchir sur la réforme de la loi », a déclaré Me Sène.
Me Séne veut donner à son organisation une indépendance juridique et une autonomisation du budget, ce qui passe par une réforme de la loi.
« Aucun pays n’est champion en matière de droits humains. Le rôle des Nations Unies est d’être aux côtés des gouvernements pour apporter les conseils et appuis techniques. C’est un combat sans fin pour redresser ce qui est tordu. Nous allons travailler avec le gouvernement pour la reconquête du statut A », a déclaré Ayefa Robert Kotchani, Directeur régional du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.
Emedia
Ismaïla Madior a fait cette déclaration en marge de l’atelier sur la réforme institutionnelle du Comité sénégalais des droits de l’homme. Créé en 1970, bien avant les principes de Paris en 1993, le Comité a été dégradé en 2012 passant du statut A au statut B. L’objectif de l’atelier de Saly est de permettre la reconquête du statut A pour le Comité que dirige Maître Pape Sène.
« Le comité a connu une léthargie au lendemain de la première alternance. Mais il a connu des difficultés qui ont abouti à sa rétrogradation en 2012. Nous nous sommes réunis pour une feuille de route, réfléchir sur la réforme de la loi », a déclaré Me Sène.
Me Séne veut donner à son organisation une indépendance juridique et une autonomisation du budget, ce qui passe par une réforme de la loi.
« Aucun pays n’est champion en matière de droits humains. Le rôle des Nations Unies est d’être aux côtés des gouvernements pour apporter les conseils et appuis techniques. C’est un combat sans fin pour redresser ce qui est tordu. Nous allons travailler avec le gouvernement pour la reconquête du statut A », a déclaré Ayefa Robert Kotchani, Directeur régional du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme.
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