La crise politique que traverse actuellement notre pays préoccupe au plus haut niveau l’imam Ismaïla Dème de la grande mosquée de la Cité Fayçal de Golf Sud. Ce dernier a profité de la prière de la fête de Korité pour dénoncer la régression démocratique au Sénégal. « La démocratie est malade dans notre pays, elle est même en panne. Le pouvoir absolu appartient à Allah, car c’est Lui qui donne le pouvoir à qui Il veut et le retire à qui Il veut. On ne te donne pas le pouvoir pour fatiguer les gens. Quand on te donne le pouvoir, c’est pour pardonner et dialoguer », martèle l’imam Ismaïla Dème.
Et ce dernier de poursuivre : «Aujourd’hui, le Sénégalais tend à perdre ses repères et est en train de banaliser l’insulte ; or insulter ne fait pas partie de la démocratie. La démocratie est un débat et une lutte d’idées, la confrontation des projets. Les insultes ne construisent pas la démocratie. Cette démocratie est malade avec des conflits entre les acteurs politiques qui utilisent la violence pourtant bannie par la religion. Nous assistons à un dialogue de sourds.»
Après avoir décrit une situation déplorable, imam Dème appelle les différentes parties au dialogue. «Nous appelons à la paix et à la concorde à travers un dialogue sincère et constructif avec toutes les parties prenantes. Les guides religieux ont donné le ton, il faut que les hommes politiques suivent cette dynamique de même que les populations. C’est le lieu de demander aux dirigeants du pays d’écouter les populations et d’ouvrir leurs portes pour un dialogue dans la sincérité.»
Par ailleurs, Imam Ismaïla Dème a exhorté les fidèles à perpétuer les bonnes œuvres du mois de Ramadan. «Nous rendons grâce à Allah qui nous a donné la vie et l’occasion de célébrer cette journée. Le Ramadan est un mois béni de pardon. Mon message, c’est l’importance du pardon dans la vie sociale et humaine, mais aussi l’importance de la patience au sein de notre société. Donc, on doit perpétuer les bonnes œuvres du mois de Ramadan, à savoir le bon comportement.»
L'As
Et ce dernier de poursuivre : «Aujourd’hui, le Sénégalais tend à perdre ses repères et est en train de banaliser l’insulte ; or insulter ne fait pas partie de la démocratie. La démocratie est un débat et une lutte d’idées, la confrontation des projets. Les insultes ne construisent pas la démocratie. Cette démocratie est malade avec des conflits entre les acteurs politiques qui utilisent la violence pourtant bannie par la religion. Nous assistons à un dialogue de sourds.»
Après avoir décrit une situation déplorable, imam Dème appelle les différentes parties au dialogue. «Nous appelons à la paix et à la concorde à travers un dialogue sincère et constructif avec toutes les parties prenantes. Les guides religieux ont donné le ton, il faut que les hommes politiques suivent cette dynamique de même que les populations. C’est le lieu de demander aux dirigeants du pays d’écouter les populations et d’ouvrir leurs portes pour un dialogue dans la sincérité.»
Par ailleurs, Imam Ismaïla Dème a exhorté les fidèles à perpétuer les bonnes œuvres du mois de Ramadan. «Nous rendons grâce à Allah qui nous a donné la vie et l’occasion de célébrer cette journée. Le Ramadan est un mois béni de pardon. Mon message, c’est l’importance du pardon dans la vie sociale et humaine, mais aussi l’importance de la patience au sein de notre société. Donc, on doit perpétuer les bonnes œuvres du mois de Ramadan, à savoir le bon comportement.»
L'As