Cette sexagénaire très active dans la défense des droits des femmes et des enfants a dénoncé au cours d'une conférence de presse le "style flamboyant et fastueux, mais aussi grossier" de M. Jammeh, à la tête d'un des Etats africains les plus pauvres.
"Il est temps pour lui de partir", a-t-elle ajouté.
Elle a promis par ailleurs de faire revenir son pays dans le Commonwealth, pour rompre avec l'isolement dans lequel l'a plongé la décision du président Jammeh de décréter que la Gambie était un Etat islamique et de quitter la communauté des anciennes colonies britanniques.
Elle a en outre annoncé vouloir engager la Gambie sur la voie de la prospérité, notamment en accueillant à bras ouverts les membres de la diaspora gambienne et en créant des emplois.
Mme Touray, première femme à prétendre au fauteuil présidentiel, est actuellement la directrice exécutive du Comité Gambie contre les pratiques traditionnelles dangereuses pour la santé (Gamcotrap). Elle a notamment fait campagne contre l'excision, aujourd'hui interdite dans ce pays.
Elle a dans le passé été arrêtée à la suite d'accusations de détournement de fonds, puis disculpée par un tribunal gambien en 2010.
Yahya Jammeh a été investi candidat en février par son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC).
Parvenu au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang en 1994, il a été élu en 1996, puis constamment réélu depuis, il dirige la Gambie d'une main de fer. Son régime est accusé par des ONG et Washington de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'homme, accusations qu'il rejette régulièrement.
AFP
"Il est temps pour lui de partir", a-t-elle ajouté.
Elle a promis par ailleurs de faire revenir son pays dans le Commonwealth, pour rompre avec l'isolement dans lequel l'a plongé la décision du président Jammeh de décréter que la Gambie était un Etat islamique et de quitter la communauté des anciennes colonies britanniques.
Elle a en outre annoncé vouloir engager la Gambie sur la voie de la prospérité, notamment en accueillant à bras ouverts les membres de la diaspora gambienne et en créant des emplois.
Mme Touray, première femme à prétendre au fauteuil présidentiel, est actuellement la directrice exécutive du Comité Gambie contre les pratiques traditionnelles dangereuses pour la santé (Gamcotrap). Elle a notamment fait campagne contre l'excision, aujourd'hui interdite dans ce pays.
Elle a dans le passé été arrêtée à la suite d'accusations de détournement de fonds, puis disculpée par un tribunal gambien en 2010.
Yahya Jammeh a été investi candidat en février par son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC).
Parvenu au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang en 1994, il a été élu en 1996, puis constamment réélu depuis, il dirige la Gambie d'une main de fer. Son régime est accusé par des ONG et Washington de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'homme, accusations qu'il rejette régulièrement.
AFP