Après avoir examiné cette affaire, lors de la réunion du 31 août 2016, le tribunal des pairs « considère qu’il y a eu, de la part de M. Thiam, une manipulation des médias et, plus grave, une grande complaisance des journaux mis en cause qui ont même accepté de signer et publier l’interview élaborée à l’extérieur », a dénoncé Bakary Domingo Mané, président du Cored. Poursuivant, il indiquera que ledit tribunal estime que « cette dissimulation, aux lecteurs, de la provenance du texte de l’interview, de surcroît signé par un journaliste, constitue un manquement grave à l’éthique et à la déontologie des journalistes, et aux principes de transparence ». Pour le tribunal, « cette pratique jette un soupçon de conflit d’intérêts et atteint gravement la crédibilité et l’indépendance rédactionnelle des journalistes ainsi que celles des médias ».
Le tribunal des Pairs a également déploré le fait qu’aucun des cinq quotidiens incriminés (Le Populaire, L’Observateur, le Témoin, Libération, Le Quotidien) n’ait présenté ses excuses à ses lecteurs « abusés par cette grave faute » avant de leurs adresser un blâme.
Le tribunal des Pairs a également déploré le fait qu’aucun des cinq quotidiens incriminés (Le Populaire, L’Observateur, le Témoin, Libération, Le Quotidien) n’ait présenté ses excuses à ses lecteurs « abusés par cette grave faute » avant de leurs adresser un blâme.