Le district sanitaire nord de la région médicale de Dakar a accueilli hier une campagne de communication sur la santé reproductive maternelle, néonatale, infanto juvénile et des adolescentes. A l’occasion, l’infirmier chef de poste de Grand Yoff a souligné les problèmes majeurs de la localité ainsi que les défis à relever sur le plan de la santé. L'As.
«Le poste de santé de Grand Yoff polarise 7 quartiers et il est classé troisième en termes de démographie parce qu'il couvre plus de 57 555 habitants. Et tout ce beau monde est pris en charge par 12 agents, de l'infirmier chef de poste au gardien, alors que la norme de l'organisation mondiale de la santé (Oms) prévoit 10 000 habitants pour un poste de santé », a souligné d’emblée Mamadou Diarra Diallo infirmier chef de poste de Grand Yoff 1.
Selon lui, cette activité de sensibilisation vient à son heure, parce qu'il n'est pas facile de prendre en charge toute cette population, surtout que le poste de santé manque de moyens pour prendre en charge tous ces habitants. «Nous bénéficions de peu d'activités de ce genre. Aujourd'hui, le fait qu’Ademas vienne nous accompagner sur la sensibilisation des populations sur la santé de la mère et de l'enfant ne peut que nous réjouir. Et nous demandons que ces genres d'activités soient pérennisés dans le temps. Parce que le district nord regorge d'une population importante et la majorité de ces habitants sont de Grand Yoff 1, Grand Yoff 2 et Khar Yalla», dit-il.
Il ajouter que plus de 400 maisons ont été sensibilisées au quartier Djeddah. «Malheureusement nous n'avons pas de maternité mais pour les 8 visites prénatales, nous ne cessons de sensibiliser les femmes enceintes ; mais j'avoue que c’est très difficile de les convaincre à respecter les rendez-vous. Parce que certaines sont des saisonnières. Elles viennent faire une ou deux visites avant de disparaître», déplore-til. En ce qui concerne la vaccination, M. Diallo renseigne que les agents de santé ont d’énormes problèmes. «Pour chaque antigène, nous devons vacciner 160 enfants alors que dans d'autres postes de santé, leur cible tourne autour 52 ou 50 individus pour chaque antigène», indique-t-il.
A l’en croire, la population s'accroît et les moyens ne suivent pas. «Pour l'allaitement exclusif au sein également, parfois les belles-mères constituent une entrave. A chaque fois qu'une femme donne naissance à un enfant, la première chose qu'elles font, c'est apporter de l'eau bénite pour la donner au bébé alors que l'enfant doit au préalable téter. Et cela constitue un frein à la bonne santé de l'enfant», regrette-t-il. Interrogé sur l’espacement des naissances, Mamadou Diarra Diallo relève un obstacle. «Certains époux sont très réticents par rapport à la contraception», dit-il.
«Le poste de santé de Grand Yoff polarise 7 quartiers et il est classé troisième en termes de démographie parce qu'il couvre plus de 57 555 habitants. Et tout ce beau monde est pris en charge par 12 agents, de l'infirmier chef de poste au gardien, alors que la norme de l'organisation mondiale de la santé (Oms) prévoit 10 000 habitants pour un poste de santé », a souligné d’emblée Mamadou Diarra Diallo infirmier chef de poste de Grand Yoff 1.
Selon lui, cette activité de sensibilisation vient à son heure, parce qu'il n'est pas facile de prendre en charge toute cette population, surtout que le poste de santé manque de moyens pour prendre en charge tous ces habitants. «Nous bénéficions de peu d'activités de ce genre. Aujourd'hui, le fait qu’Ademas vienne nous accompagner sur la sensibilisation des populations sur la santé de la mère et de l'enfant ne peut que nous réjouir. Et nous demandons que ces genres d'activités soient pérennisés dans le temps. Parce que le district nord regorge d'une population importante et la majorité de ces habitants sont de Grand Yoff 1, Grand Yoff 2 et Khar Yalla», dit-il.
Il ajouter que plus de 400 maisons ont été sensibilisées au quartier Djeddah. «Malheureusement nous n'avons pas de maternité mais pour les 8 visites prénatales, nous ne cessons de sensibiliser les femmes enceintes ; mais j'avoue que c’est très difficile de les convaincre à respecter les rendez-vous. Parce que certaines sont des saisonnières. Elles viennent faire une ou deux visites avant de disparaître», déplore-til. En ce qui concerne la vaccination, M. Diallo renseigne que les agents de santé ont d’énormes problèmes. «Pour chaque antigène, nous devons vacciner 160 enfants alors que dans d'autres postes de santé, leur cible tourne autour 52 ou 50 individus pour chaque antigène», indique-t-il.
A l’en croire, la population s'accroît et les moyens ne suivent pas. «Pour l'allaitement exclusif au sein également, parfois les belles-mères constituent une entrave. A chaque fois qu'une femme donne naissance à un enfant, la première chose qu'elles font, c'est apporter de l'eau bénite pour la donner au bébé alors que l'enfant doit au préalable téter. Et cela constitue un frein à la bonne santé de l'enfant», regrette-t-il. Interrogé sur l’espacement des naissances, Mamadou Diarra Diallo relève un obstacle. «Certains époux sont très réticents par rapport à la contraception», dit-il.