L’Assemblée nationale sénégalaise a voté vendredi dernier, en catimini, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier les accords de défense entre le Sénégal et les Etats-unis signé début mai dernier. Des accords qui permettent aux Etats-Unis d’installer ses soldats de manière permanente sur le sol sénégalais en leur ouvrant l’accès à des zones aéroportuaires et militaires.
Et ce n’est pas un hasard si tout est allé très vite (moins de 2 mois), entre la signature des accords de défense et le vote de la loi à l’Assemblée. En effet, le journal marocain «H24Info/avec le Figaro» affirme que les Etats-Unis avaient besoin très vite d’implanter le siège de l’AFRICOM (commandement de l’armée américaine pour l’Afrique). Un siège que le Sénégal devra finalement abriter, à la place du Maroc qui s’est montré réticent.
En effet, si les Américains ont jeté leur dévolu sur le Sénégal pour établir leur quartier général sur le continent, c’est parce que le Maroc qui avait été pressenti fait la sourde oreille depuis huit ans. Il y a quelques mois seulement, les Etats-Unis avaient relancé leur demande auprès des autorités marocaines, mais encore sans succès. Dès lors il fallait trouver très vite un autre pays, entre le Sénégal et trois autres pays qui étaient volontaires pour accueillir la base de l’AFRICOM : l’Ouganda, le Gabon et le Kenya.
Le Maroc a été choisi en priorité, à cause de sa stabilité politique et sa position stratégique. Et c’est sans doute cette logique qui a présidé au choix du Sénégal pour le remplacer, si l’on sait que la situation du Sénégal en termes de stabilité politique et de positionnement géostratégique est quasi-similaire à celle du Maroc.
C’est surtout pour combattre les groupes terroristes en Afrique que les Etats-unis ont décidé d’y implanter une base de l’AFRICOM. Et les principales menaces étant dans la zone ouest africaine et maghrébine, l’on comprend aisément, pourquoi, à défaut du Maroc, le Sénégal qui présente presque les mêmes caractéristiques, était mieux placé que les trois autres pays cités ci-haut, qui ont la particularité d’avoir une faible population musulmane et qui sont par conséquent, géographiquement et culturellement, assez loin du coeur du djihadisme en Afrique (Saleh et Maghreb).
L’accord, signé le 2 mai à Dakar, concerne «la coopération en matière de Défense, le statut des forces des Etats-Unis et l’accès aux installations et zones convenues ainsi que leur utilisation en République du Sénégal», pouvait-on lire, sans plus de détails, dans un communiqué de l’Assemblée nationale, après le vote de la loi.
Pour sa part, dans le journal Le Soleil, le ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye avait affirmé que l’accord de défense entre le Sénégal et les Etats-Unis «n’est pas un accord secret». Pour lui, «c’est plutôt un accord de partenariat stratégique qui va, certes, permettre aux forces américaines de faire des interventions sur d’éventuelles menaces mais il reste un accord gagnant-gagnant».
Et ce n’est pas un hasard si tout est allé très vite (moins de 2 mois), entre la signature des accords de défense et le vote de la loi à l’Assemblée. En effet, le journal marocain «H24Info/avec le Figaro» affirme que les Etats-Unis avaient besoin très vite d’implanter le siège de l’AFRICOM (commandement de l’armée américaine pour l’Afrique). Un siège que le Sénégal devra finalement abriter, à la place du Maroc qui s’est montré réticent.
En effet, si les Américains ont jeté leur dévolu sur le Sénégal pour établir leur quartier général sur le continent, c’est parce que le Maroc qui avait été pressenti fait la sourde oreille depuis huit ans. Il y a quelques mois seulement, les Etats-Unis avaient relancé leur demande auprès des autorités marocaines, mais encore sans succès. Dès lors il fallait trouver très vite un autre pays, entre le Sénégal et trois autres pays qui étaient volontaires pour accueillir la base de l’AFRICOM : l’Ouganda, le Gabon et le Kenya.
Le Maroc a été choisi en priorité, à cause de sa stabilité politique et sa position stratégique. Et c’est sans doute cette logique qui a présidé au choix du Sénégal pour le remplacer, si l’on sait que la situation du Sénégal en termes de stabilité politique et de positionnement géostratégique est quasi-similaire à celle du Maroc.
C’est surtout pour combattre les groupes terroristes en Afrique que les Etats-unis ont décidé d’y implanter une base de l’AFRICOM. Et les principales menaces étant dans la zone ouest africaine et maghrébine, l’on comprend aisément, pourquoi, à défaut du Maroc, le Sénégal qui présente presque les mêmes caractéristiques, était mieux placé que les trois autres pays cités ci-haut, qui ont la particularité d’avoir une faible population musulmane et qui sont par conséquent, géographiquement et culturellement, assez loin du coeur du djihadisme en Afrique (Saleh et Maghreb).
L’accord, signé le 2 mai à Dakar, concerne «la coopération en matière de Défense, le statut des forces des Etats-Unis et l’accès aux installations et zones convenues ainsi que leur utilisation en République du Sénégal», pouvait-on lire, sans plus de détails, dans un communiqué de l’Assemblée nationale, après le vote de la loi.
Pour sa part, dans le journal Le Soleil, le ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye avait affirmé que l’accord de défense entre le Sénégal et les Etats-Unis «n’est pas un accord secret». Pour lui, «c’est plutôt un accord de partenariat stratégique qui va, certes, permettre aux forces américaines de faire des interventions sur d’éventuelles menaces mais il reste un accord gagnant-gagnant».