La question de la sécurité reste plus que jamais d’actualité. Il ne se passe plus un jour sans qu’un cas d’agression avec violence ne soit relaté dans la presse. Ce phénomène a touché les quartiers aisés et calmes, notamment à Ngor-Almadies.
Dans ces localités jadis calmes, les agressions se multiplient. Dans la nuit du 25 au 26 janvier derniers, un magistrat a été victime de ces agresseurs.
En fait, les malfaiteurs s’en sont pris à son véhicule, en cassant une des vitres. Mais ils n’ont rien pu emporter. Une plainte a été déposée à la Division des investigations criminelles (Dic).
Ainsi, ce n’est plus seulement dans la banlieue que l’on note des cas graves d’agression. Ce phénomène a fini de gagner tout le Sénégal et est devenu même très fréquent dans les zones réputées calmes, notamment aux Almadies, à Ngor, etc. Et ce n’est pas ce haut magistrat qui dira le contraire.
En effet, ce cadre de l’Administration a reçu la visite des malfaiteurs dans la nuit du mardi à mercredi derniers. Alors qu’il avait garé sa voiture devant le portail de sa maison, des voleurs ont cassé une des vitres du véhicule. Fort heureusement, ils n’ont pu rien prendre dans la voiture. Car le magistrat ne laisse aucun document, ni aucun bien dans sa voiture, en rentrant le soir.
Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Ngor, mais également à la Dic.
Hier, la police scientifique devait passer sur les lieux pour procéder au relevé d’empreintes et mener sa petite enquête.
Selon «Vipeoples», les cas d’agression et de vol sont maintenant courants dans la zone de Ngor-Almadies. Il ne se passe pas un jour sans qu’un cas ne soit signalé.
Récemment, un vol a été relaté dans la presse, toujours dans le secteur de Ngor-Almadies où les malfrats se sont introduits nuitamment dans une maison pour emporter des bijoux en or, cinq montres et neuf téléphones portables. Et dans la commission de leur forfait, les voleurs ont blessé un bébé.
Ce cas constitue le nième et, très souvent, les malfaiteurs agissent en bandes et sont armés jusqu’aux dents.
Pour dire que la question de la sécurité reste aujourd’hui capitale.