La 26e Assemblée plénière du Haut conseil du dialogue social (HCDS) se déroule à Saly Portudal depuis hier. Elle est placée sous le thème “Évaluation du cadre stratégique d’intervention 2020-2022 et du programme d’activités annuel et du budget 2022”. Dans ce cadre, en marge de la cérémonie d’ouverture, la Présidente du HCDS s’est exprimée sur la situation sociale qui prévaut dans le pays.
Pour Innocence Ntap, “nous devons discuter en notre sein et formuler des propositions afin de sortir de l’instabilité. Avec cette dernière, on ne peut parler de paix sociale sans laquelle on ne peut construire un pays qui veut aller vers l’émergence”.
À l’en croire, “nous allons, dans le contexte, faire une évaluation. Car, actuellement, se taire serait grave. Les conseillers ont décidé d’eux-mêmes qu’au cours de cette discussion, que cette question sera abordée et nous ne manquerons pas de revenir vers vous, car se taire serait une faute grave. La gestion de la cité, c’est le b. a. -ba d’un homme politique. Sans la cité, on n’a rien à gérer. Donc, il ne faut pas la casser. Elle maintient l'État de droit et permet aux acteurs politiques de maintenir les discussions pour accéder au pouvoir. C’est ce que l’État du Sénégal a connu depuis les indépendances et nous devons continuer cela”.
Interrogée sur la dernière sortie du Garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall à propos du troisième mandat, la présidente du HCDS explique : “La tension politique est inquiétante. Je suis juriste et on dit que quiconque crée un parti politique veut exercer le pouvoir. Et pour exercer un pouvoir, il faut un peuple, un territoire et des institutions qui fonctionnent (...) Parler de troisième, quatrième ou cinquième mandat, n’a rien à voir avec ça. Nous avons confié ce travail à une institution qui a validé le mandat du président en 2019. Donc, cela ne devrait pas susciter un débat. Nous croyons en nos institutions quand on veut que les institutions soient respectées, car la justice est indépendante et les pouvoirs sont l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.”
Pour elle, “il faut patienter, c'est mieux que de créer une instabilité. Ce qu’a dit le ministre de la Justice ne m’engage pas et je le dis ici : lui il parle en tant que membre du gouvernement et moi je parle en tant qu’une institution tripartite. Donc, il faut que cela soit clair.”
Enfin, concernant la grève des syndicats du secteur de l’enseignement réclamant la libération de leurs collègues et des élèves, elle précise que ceci “est une nouvelle page et nous avons une rencontre avec le gouvernement qui est en train d’évaluer. Nous avons deux rencontres demain et après-demain auxquelles le Haut conseil sera représenté et que la justice et le secteur primaire seront présents. On sort des élections de représentativité et j’ai déjà reçu des revendications. C’est pour vous dire que le dialogue n’est pas là pour qu’il n’y ait pas de grève, parce que c’est quelque chose qui est inscrit”.
Pour Innocence Ntap, “nous devons discuter en notre sein et formuler des propositions afin de sortir de l’instabilité. Avec cette dernière, on ne peut parler de paix sociale sans laquelle on ne peut construire un pays qui veut aller vers l’émergence”.
À l’en croire, “nous allons, dans le contexte, faire une évaluation. Car, actuellement, se taire serait grave. Les conseillers ont décidé d’eux-mêmes qu’au cours de cette discussion, que cette question sera abordée et nous ne manquerons pas de revenir vers vous, car se taire serait une faute grave. La gestion de la cité, c’est le b. a. -ba d’un homme politique. Sans la cité, on n’a rien à gérer. Donc, il ne faut pas la casser. Elle maintient l'État de droit et permet aux acteurs politiques de maintenir les discussions pour accéder au pouvoir. C’est ce que l’État du Sénégal a connu depuis les indépendances et nous devons continuer cela”.
Interrogée sur la dernière sortie du Garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall à propos du troisième mandat, la présidente du HCDS explique : “La tension politique est inquiétante. Je suis juriste et on dit que quiconque crée un parti politique veut exercer le pouvoir. Et pour exercer un pouvoir, il faut un peuple, un territoire et des institutions qui fonctionnent (...) Parler de troisième, quatrième ou cinquième mandat, n’a rien à voir avec ça. Nous avons confié ce travail à une institution qui a validé le mandat du président en 2019. Donc, cela ne devrait pas susciter un débat. Nous croyons en nos institutions quand on veut que les institutions soient respectées, car la justice est indépendante et les pouvoirs sont l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.”
Pour elle, “il faut patienter, c'est mieux que de créer une instabilité. Ce qu’a dit le ministre de la Justice ne m’engage pas et je le dis ici : lui il parle en tant que membre du gouvernement et moi je parle en tant qu’une institution tripartite. Donc, il faut que cela soit clair.”
Enfin, concernant la grève des syndicats du secteur de l’enseignement réclamant la libération de leurs collègues et des élèves, elle précise que ceci “est une nouvelle page et nous avons une rencontre avec le gouvernement qui est en train d’évaluer. Nous avons deux rencontres demain et après-demain auxquelles le Haut conseil sera représenté et que la justice et le secteur primaire seront présents. On sort des élections de représentativité et j’ai déjà reçu des revendications. C’est pour vous dire que le dialogue n’est pas là pour qu’il n’y ait pas de grève, parce que c’est quelque chose qui est inscrit”.