L’inflation globale mondiale devrait chuter de 8,7 % en 2022 à 7 % en 2023 sous l’effet de la baisse des prix des produits de base, mais l’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) diminue plus lentement. La prévision est du Fonds monétaire international (Fmi) dans un rapport sur les perspectives économiques mondiales.
Source : https://www.lejecos.com/Inflation-mondiale-Le-Fmi-...
Selon le Fmi, dans la plupart des pays, l’inflation ne devrait pas revenir à son niveau cible avant 2025. «Une fois que les taux d’inflation seront de nouveau conformes à leurs cibles, les taux d’intérêt devraient se réorienter vers leurs niveaux d’avant la pandémie sous l’effet de facteurs structurels plus profonds. Les risques de dégradation des perspectives restent très élevés et la probabilité d’assister à un atterrissage brutal a fortement augmenté. Les tensions du secteur financier pourraient s’amplifier et créer un phénomène de contagion, ce qui affaiblirait l’économie réelle à cause d’une forte détérioration des conditions de financement et obligerait les banques centrales à revoir leurs orientations.
Dans un contexte d’augmentation des coûts de l’emprunt et de ralentissement de la croissance, les situations de surendettement de certains États pourraient se propager jusqu’à prendre une dimension plus systémique », lit-on dans le document. Le Fmi explique que la guerre en Ukraine pourrait s’intensifier et entraîner de nouvelles poussées des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, avec pour conséquence une hausse de l’inflation. L’inflation hors alimentation et énergie pourrait se révéler plus persistante que prévu, ce qui nécessiterait un resserrement encore plus rigoureux de la politique monétaire pour la maîtriser.
La fragmentation du monde en blocs géopolitiques a le potentiel d’engendrer des pertes de production considérables, en influant notamment sur l’investissement direct étranger. Les décideurs doivent selon l’institution, se livrer à des exercices d’équilibriste pour améliorer les perspectives tout en atténuant les risques.
«Les banques centrales doivent rester fidèles à leur politique plus restrictive destinée à contrer l’inflation, tout en se tenant prêtes, si les circonstances l’exigent, à s’adapter et à utiliser toute la panoplie de leurs instruments, notamment pour répondre aux préoccupations autour de la stabilité financière. Les autorités budgétaires doivent quant à elles épauler les mesures déployées par les autorités monétaires et financières pour ramener l’inflation à son niveau cible tout en préservant la stabilité financière. Dans la plupart des cas, les pouvoirs publics doivent s’attacher à tenir une ligne globale restrictive, tout en apportant une aide ciblée aux personnes souffrant le plus de la crise du coût de la vie », recommande le Fmi.
Dans un scénario fortement défavorable, il conviendrait selon le Fmi, de laisser les stabilisateurs automatiques jouer pleinement leur rôle et de déployer des mesures de soutien temporaires en fonction de l’espace budgétaire disponible. La viabilité de la dette à moyen terme nécessitera un rééquilibrage budgétaire bien coordonné, mais aussi, dans certains cas, une restructuration de la dette. Il conviendrait de laisser les monnaies s’ajuster à des fondamentaux en mutation, mais en temps de crise ou en cas de crise imminente, il pourrait être justifié d’appliquer des politiques de gestion des mouvements de capitaux aux flux sortants, sans pour autant qu’elles supplantent les ajustements nécessaires de la politique macroéconomique.
Dans un contexte d’augmentation des coûts de l’emprunt et de ralentissement de la croissance, les situations de surendettement de certains États pourraient se propager jusqu’à prendre une dimension plus systémique », lit-on dans le document. Le Fmi explique que la guerre en Ukraine pourrait s’intensifier et entraîner de nouvelles poussées des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, avec pour conséquence une hausse de l’inflation. L’inflation hors alimentation et énergie pourrait se révéler plus persistante que prévu, ce qui nécessiterait un resserrement encore plus rigoureux de la politique monétaire pour la maîtriser.
La fragmentation du monde en blocs géopolitiques a le potentiel d’engendrer des pertes de production considérables, en influant notamment sur l’investissement direct étranger. Les décideurs doivent selon l’institution, se livrer à des exercices d’équilibriste pour améliorer les perspectives tout en atténuant les risques.
«Les banques centrales doivent rester fidèles à leur politique plus restrictive destinée à contrer l’inflation, tout en se tenant prêtes, si les circonstances l’exigent, à s’adapter et à utiliser toute la panoplie de leurs instruments, notamment pour répondre aux préoccupations autour de la stabilité financière. Les autorités budgétaires doivent quant à elles épauler les mesures déployées par les autorités monétaires et financières pour ramener l’inflation à son niveau cible tout en préservant la stabilité financière. Dans la plupart des cas, les pouvoirs publics doivent s’attacher à tenir une ligne globale restrictive, tout en apportant une aide ciblée aux personnes souffrant le plus de la crise du coût de la vie », recommande le Fmi.
Dans un scénario fortement défavorable, il conviendrait selon le Fmi, de laisser les stabilisateurs automatiques jouer pleinement leur rôle et de déployer des mesures de soutien temporaires en fonction de l’espace budgétaire disponible. La viabilité de la dette à moyen terme nécessitera un rééquilibrage budgétaire bien coordonné, mais aussi, dans certains cas, une restructuration de la dette. Il conviendrait de laisser les monnaies s’ajuster à des fondamentaux en mutation, mais en temps de crise ou en cas de crise imminente, il pourrait être justifié d’appliquer des politiques de gestion des mouvements de capitaux aux flux sortants, sans pour autant qu’elles supplantent les ajustements nécessaires de la politique macroéconomique.
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