L ’hivernage, période pendant laquelle le marché n’est pas très bien approvisionné, remet sur la table la difficile condition de vie des Sénégalais déjà accablés par la cherté de la vie. En effet, le pouvoir d’achat des ménages est éprouvé en dépit des mesures d’allègement annoncées en 2022.
A l’issue du Conseil national sur la consommation tenu le 5 novembre 2022 au palais de la République, plusieurs décisions ont été retenues pour alléger les dures conditions de vie des Sénégalais. Parmi celles-ci, on relève les mesures ayant trait à l’accès à la location avec « une baisse de 20% sur les prix du loyer inférieur ou égal à 300 000 Fcfa, une diminution de 10% sur les prix du loyer compris entre 301 000 Fcfa et 500 000 Fcfa. Enfin, une baisse de 10 % devrait être appliquée sur les coûts du loyer supérieurs à 500 000 F Cfa ».
Le constat est qu’après cette mesure, des bailleurs ont réussi à se soustraire à cette volonté de l’Etat. Dans le lot des décisions de l’Etat non appliquées, il y’a aussi le coût des denrées de premières consommations. Le kilo d’oignon local devrait coûter 400 francs d’après ce qui a été retenu, l’oignon importé devrait être vendu à 500 francs le kilo. Le produit a connu une flambée considérable atteignant même un prix jamais égalé dans le marché.
La viande de mouton et de bœuf dont le prix du kg est fixé entre 4300 francs CFA et 3600 francs CFA, se vend au-delà des prix indiqués. Le sucre lui aussi a connu une hausse. En plus des produits alimentaires, l’électricité et l’eau constituent des charges insupportables pour les petites bourses.
Et pourtant après ce Conseil sur la consommation, le président de la République, Macky Sall, en Conseil des ministres du mercredi 9 novembre 2022, avait invité « le Premier ministre et le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, à prendre tous les actes réglementaires d’application effective des prix fixés, dans l’esprit des consensus et décisions des concertations ».
Rappelons que le chef de l’Etat avait aussi exhorté « le gouvernement à poursuivre, sans relâche, le dialogue constructif avec les consommateurs et les acteurs de l’économie nationale, afin d’assurer une régulation soutenue des activités dans l’ensemble des secteurs, notamment la Santé, dont la nomenclature des services et le dispositif réglementaire d’encadrement des tarifs doivent être actualisés, par les ministres en charge de la Santé et du Commerce, avant fin novembre 2022 ».
Face à ses ministres, Macky Sall avait rappelé, « la nécessité de doter l’Administration du Commerce de moyens adéquats pour mieux assurer ses missions de contrôle des prix et de veille sur la concurrence saine dans les secteurs de l’économie ».
Ces efforts entrepris en 2022 ne sont pas les seules initiatives de l’Etat pour soulager les ménages : plusieurs autres actes similaires ont eu lieu sans qu’une baisse considérable ne soit notée. Après quelques semaines d’effectivité, les prix reprennent leur ascendance sans un contrôle nécessaire
Sud quotidien
A l’issue du Conseil national sur la consommation tenu le 5 novembre 2022 au palais de la République, plusieurs décisions ont été retenues pour alléger les dures conditions de vie des Sénégalais. Parmi celles-ci, on relève les mesures ayant trait à l’accès à la location avec « une baisse de 20% sur les prix du loyer inférieur ou égal à 300 000 Fcfa, une diminution de 10% sur les prix du loyer compris entre 301 000 Fcfa et 500 000 Fcfa. Enfin, une baisse de 10 % devrait être appliquée sur les coûts du loyer supérieurs à 500 000 F Cfa ».
Le constat est qu’après cette mesure, des bailleurs ont réussi à se soustraire à cette volonté de l’Etat. Dans le lot des décisions de l’Etat non appliquées, il y’a aussi le coût des denrées de premières consommations. Le kilo d’oignon local devrait coûter 400 francs d’après ce qui a été retenu, l’oignon importé devrait être vendu à 500 francs le kilo. Le produit a connu une flambée considérable atteignant même un prix jamais égalé dans le marché.
La viande de mouton et de bœuf dont le prix du kg est fixé entre 4300 francs CFA et 3600 francs CFA, se vend au-delà des prix indiqués. Le sucre lui aussi a connu une hausse. En plus des produits alimentaires, l’électricité et l’eau constituent des charges insupportables pour les petites bourses.
Et pourtant après ce Conseil sur la consommation, le président de la République, Macky Sall, en Conseil des ministres du mercredi 9 novembre 2022, avait invité « le Premier ministre et le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, à prendre tous les actes réglementaires d’application effective des prix fixés, dans l’esprit des consensus et décisions des concertations ».
Rappelons que le chef de l’Etat avait aussi exhorté « le gouvernement à poursuivre, sans relâche, le dialogue constructif avec les consommateurs et les acteurs de l’économie nationale, afin d’assurer une régulation soutenue des activités dans l’ensemble des secteurs, notamment la Santé, dont la nomenclature des services et le dispositif réglementaire d’encadrement des tarifs doivent être actualisés, par les ministres en charge de la Santé et du Commerce, avant fin novembre 2022 ».
Face à ses ministres, Macky Sall avait rappelé, « la nécessité de doter l’Administration du Commerce de moyens adéquats pour mieux assurer ses missions de contrôle des prix et de veille sur la concurrence saine dans les secteurs de l’économie ».
Ces efforts entrepris en 2022 ne sont pas les seules initiatives de l’Etat pour soulager les ménages : plusieurs autres actes similaires ont eu lieu sans qu’une baisse considérable ne soit notée. Après quelques semaines d’effectivité, les prix reprennent leur ascendance sans un contrôle nécessaire
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