En somme, une centaine de notifications de non-conformité ont été envoyées à ces pays africains qui s’identifient à cet espace économique, selon Abdoulaye Ndiaye, chef de division législation et quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux (Dpv).
«Au mois de juillet déjà, on était à quatre interceptions avec 3600 tonnes exportées. Si on devait s’arrêter au mois de juillet, Il n’y aurait même pas de campagne. Il fallait alors la continuer, mais malheureusement, au mois d’août, on a reçu au moins 24 notifications. Il y a eu au moins 30 conteneurs interceptés au niveau des frontières européennes», déplore M. Ndiaye.
Et d’indiquer qu’il est ressorti à plusieurs reprises de l’audit fait par rapport aux certificats de non-conformité, la faiblesse de la lutte contre les mouches des fruits dont les piqûres sont l’une des causes de l’interdiction de l’introduction des mangues dans l’espace de l’Union européenne. El Hadji Omar Dieng, chargé du projet Système régional innovant de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest (Syrimao), souligne ainsi le manque de réaction des producteurs à l’alerte faite dans ce sens.
«Le cumul journalier fait 15 millions de mouches des fruits attrapées. La situation est alarmante», soutient M. Dieng, qui évoquait les dispositifs de surveillance mis sur les zones de production de la filière mangue.
«Cette année a été particulièrement éprouvante avec le dérèglement climatique et la flambée des notifications», regrette M. Ndiaye. Il précise que «c’est ce qui a justifié une lettre d’alerte que l’Union européenne» a adressée au Sénégal depuis le 5 octobre dernier. D’où la rencontre tenue mardi dernier, pour pouvoir articuler la réponse à l’Union européenne dans un intervalle d’au moins deux mois, pour donner suite à la floraison de cas de non-conformité dans le cadre de l’exportation de la filière de la mangue sénégalaise sur le marché de l’Ue.
«La répétition de ces cas de non-conformité est susceptible d’amener l’Union européenne à prendre des mesures de sauvegarde. Une mesure de sauvegarde peut être une restriction commerciale, un embargo de la mangue sénégalaise. Je pense que les choses sont sérieuses», commente le chef de division législation et quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux (Dpv), tout en invitant les acteurs «à plus de professionnalisation», afin de conserver les parts de marché au niveau de l’espace de l’Union européenne à travers la filière de la mangue dont les rentrées d’argent au profit du Sénégal sont estimées à plus d’une dizaine de milliards de francs Cfa
Le Quotidien
«Au mois de juillet déjà, on était à quatre interceptions avec 3600 tonnes exportées. Si on devait s’arrêter au mois de juillet, Il n’y aurait même pas de campagne. Il fallait alors la continuer, mais malheureusement, au mois d’août, on a reçu au moins 24 notifications. Il y a eu au moins 30 conteneurs interceptés au niveau des frontières européennes», déplore M. Ndiaye.
Et d’indiquer qu’il est ressorti à plusieurs reprises de l’audit fait par rapport aux certificats de non-conformité, la faiblesse de la lutte contre les mouches des fruits dont les piqûres sont l’une des causes de l’interdiction de l’introduction des mangues dans l’espace de l’Union européenne. El Hadji Omar Dieng, chargé du projet Système régional innovant de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest (Syrimao), souligne ainsi le manque de réaction des producteurs à l’alerte faite dans ce sens.
«Le cumul journalier fait 15 millions de mouches des fruits attrapées. La situation est alarmante», soutient M. Dieng, qui évoquait les dispositifs de surveillance mis sur les zones de production de la filière mangue.
«Cette année a été particulièrement éprouvante avec le dérèglement climatique et la flambée des notifications», regrette M. Ndiaye. Il précise que «c’est ce qui a justifié une lettre d’alerte que l’Union européenne» a adressée au Sénégal depuis le 5 octobre dernier. D’où la rencontre tenue mardi dernier, pour pouvoir articuler la réponse à l’Union européenne dans un intervalle d’au moins deux mois, pour donner suite à la floraison de cas de non-conformité dans le cadre de l’exportation de la filière de la mangue sénégalaise sur le marché de l’Ue.
«La répétition de ces cas de non-conformité est susceptible d’amener l’Union européenne à prendre des mesures de sauvegarde. Une mesure de sauvegarde peut être une restriction commerciale, un embargo de la mangue sénégalaise. Je pense que les choses sont sérieuses», commente le chef de division législation et quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux (Dpv), tout en invitant les acteurs «à plus de professionnalisation», afin de conserver les parts de marché au niveau de l’espace de l’Union européenne à travers la filière de la mangue dont les rentrées d’argent au profit du Sénégal sont estimées à plus d’une dizaine de milliards de francs Cfa
Le Quotidien