La Fédération des enseignants du Sénégal (Feder) a rejeté complément cette proposition du Président Macky Sall, qu’elle trouve «dérisoire» et «ridicule». «Ces propositions suscitent vraiment beaucoup d’indignation au niveau des enseignants. Nous l’apprécions avec beaucoup de désolation parce que nous considérons qu’un Président ne doit pas gouverner par la ruse», a-t-il expliqué son coordonnateur, Dame Mbodj interrogé par la Tfm. M. Mbodj fait savoir que la plupart des enseignants sont en parfait désaccord avec cette affirmation et prévient que les enseignants ne sont pas encore prêts à regagner les classes.
El Hadji Malick Youm, Secrétaire général adjoint du Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire (Saems) est du même avis. "Il faudrait que la population sénégalaise puisse comprendre que les revendications des enseignants du Sénégal ne sauraient être réduites à la seule question de l'indemnité de logement qui n'est pas plus importante pour (eux) que le système de rémunération. Ainsi que la question des lenteurs administratives que le Chef de l'État n'a même pas abordé dans son discours", peste-t-il.
Interrogé par « Le Témoin », Ndongo Sarr, secrétaire général adjoint du Cusem n’a pas apprécié les propositions faites par le chef de l’Etat. Pour lui, tout le monde aura constaté qu’il (Macky Sall a choisi de dire des montants, concernant les enseignants. Alors qu’en parlant de médecins, il s’est bien gardé de décliner le montant de l’indemnité proposée à ces professionnels de la santé. « Le fait d’avoir tu ce qu’il a fait pour les médecins témoigne d’une ruse inacceptable.
Ce qui traduit une rupture d’égalité dans la façon de traiter des citoyens d’égale dignité », s’est désolé le syndicaliste de l’éducation qui considère que Macky Sall a affiché une volonté d’intoxiquer. « Beaucoup parlent de 85 000 francs Cfa d’augmentation alors qu’en réalité, c’est une proposition de 25 000 francs qui va être payée en deux tranches », précise M. Sarr. A l’en croire, la proposition du chef de l’Etat par rapport à cette indemnité de logement n’a pas encore fait l’objet d’accord. Car, devant soumise aux enseignants à la base pour une évaluation au niveau de différents syndicats du G6
El Hadji Malick Youm, Secrétaire général adjoint du Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire (Saems) est du même avis. "Il faudrait que la population sénégalaise puisse comprendre que les revendications des enseignants du Sénégal ne sauraient être réduites à la seule question de l'indemnité de logement qui n'est pas plus importante pour (eux) que le système de rémunération. Ainsi que la question des lenteurs administratives que le Chef de l'État n'a même pas abordé dans son discours", peste-t-il.
Interrogé par « Le Témoin », Ndongo Sarr, secrétaire général adjoint du Cusem n’a pas apprécié les propositions faites par le chef de l’Etat. Pour lui, tout le monde aura constaté qu’il (Macky Sall a choisi de dire des montants, concernant les enseignants. Alors qu’en parlant de médecins, il s’est bien gardé de décliner le montant de l’indemnité proposée à ces professionnels de la santé. « Le fait d’avoir tu ce qu’il a fait pour les médecins témoigne d’une ruse inacceptable.
Ce qui traduit une rupture d’égalité dans la façon de traiter des citoyens d’égale dignité », s’est désolé le syndicaliste de l’éducation qui considère que Macky Sall a affiché une volonté d’intoxiquer. « Beaucoup parlent de 85 000 francs Cfa d’augmentation alors qu’en réalité, c’est une proposition de 25 000 francs qui va être payée en deux tranches », précise M. Sarr. A l’en croire, la proposition du chef de l’Etat par rapport à cette indemnité de logement n’a pas encore fait l’objet d’accord. Car, devant soumise aux enseignants à la base pour une évaluation au niveau de différents syndicats du G6