C’est une marée humaine qui entre dans New Delhi, depuis l’est de la ville. Des dizaines de milliers d’agriculteurs, montés sur des tracteurs multicolores. Ils viennent de tout le nord de l’Inde pour forcer le gouvernement à retirer sa réforme agraire.
Arjun Tomar est un planteur de canne à sucre, arrivé d’Uttar pradesh : « Ces lois permettent aux entreprises privées de passer des contrats avec les fermiers. pendant sept ans ; c’est l’entreprise qui va donc décider ce qu’on doit planter. On ne veut pas de cela ! »
Stockage des céréales sans limites
Cette réforme autorise aussi les compagnies à stocker les céréales sans limites, ce que dénonce Tirpal Singh, monté dans une remorque : « Ils nous achèterons le blé quand les prix seront bas et les revendrons au plus haut. Eux feront des profits et nous resterons pauvres. En six ans, mes revenus ont déjà été divisés par deux. »
Au bout de deux mois à camper autour de New Delhi, la détermination de ces fermiers n’a pas baissé. Elle s’est transformée en une énergie du désespoir. D’ailleurs, des violences ont éclaté quand des milliers d’entre eux ont brisé les barrages de police pour pénétrer jusqu’au coeur de la capitale.
Arjun Tomar est un planteur de canne à sucre, arrivé d’Uttar pradesh : « Ces lois permettent aux entreprises privées de passer des contrats avec les fermiers. pendant sept ans ; c’est l’entreprise qui va donc décider ce qu’on doit planter. On ne veut pas de cela ! »
Stockage des céréales sans limites
Cette réforme autorise aussi les compagnies à stocker les céréales sans limites, ce que dénonce Tirpal Singh, monté dans une remorque : « Ils nous achèterons le blé quand les prix seront bas et les revendrons au plus haut. Eux feront des profits et nous resterons pauvres. En six ans, mes revenus ont déjà été divisés par deux. »
Au bout de deux mois à camper autour de New Delhi, la détermination de ces fermiers n’a pas baissé. Elle s’est transformée en une énergie du désespoir. D’ailleurs, des violences ont éclaté quand des milliers d’entre eux ont brisé les barrages de police pour pénétrer jusqu’au coeur de la capitale.