Le pire a failli se produire entre les agents du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) et les policiers adjoints volontaires (Pav), anciennement appelés auxiliaires ou éléments du groupement mobile d’intervention (Gmi). C’était à quelques instants du début de match de football entre le Sénégal et le Bénin au stade Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Le policier empêche le lieutenant du Gign de…violer leur dispositif, celui-ci le malmène
Alors que les férus du ballon rond guettaient le coup d’envoi de la rencontre et chauffaient les gradins en scandant des slogans galvanisants au rythme de tam-tams et autres tambours, une vive prise de bec éclatait entre un lieutenant du Gign et un policier adjoint volontaire (Pav) du nom de J. B. Ce dernier voulait empêcher le gendarme du corps d’élite de…violer le dispositif de son commandant de compagnie aux fins de prendre des photos à l’intérieur du stade. Car, les gendarmes sont censés rester dehors puis monter la garde aux alentours immédiats du stade. Mais d’autres interlocuteurs anonymes avancent la thèse de conflit de secteur de compétence dans le stade. Ainsi, les deux agents échangent des propos durs et violents.
Il assène un coup de tonfa sur la tête du commandant de compagnie et confisque son béret et son téléphone
Beaucoup mieux entraîné, le lieutenant du Gign ne fait qu’une bouchée du policier adjoint volontaire (Pav). N’empêche, ses hommes accourent et forment un bouclier autour du gradé de la maréchaussée dans le but de parer au plus pressé. Habillé en tenue correcte avec ses galons et son parement lumineux, le commandant de 1ère compagnie à Abdou Diassé nommé T. B. Ndao arrive et tente d’arrondir les angles. Mais, la discussion entre les deux gradés tourne vite à la dispute. Le gendarme prend son tonfa (bâton de protection) et en assène un terrible coup sur la tête du lieutenant Ndao. Qui se retrouve soudainement avec une grosse enflure sur la tronche. Et comme si cela ne suffisait pas, le pandore se déchaîne comme pas possible sur le gradé de police et lui confisque son béret et son téléphone portable.
Le commandant évacué à l’hôpital, ses biens finalement restitués
Ce fut alors le tohu-bohu dans les rangs des deux corps de sécurité et de défense. Les nerfs sont très tendus de part et d’autre. Des privilégiés qui assistaient à la scène redoutent une bataille rangée et s’emploient à ramener la sérénité. D’autant plus que des agents de la brigade d’intervention polyvalente (Bip – un corps d’élite aussi et démembrement de la police nationale) étaient sur les lieux. De hauts gradés de la gendarmerie comme de la police entrent en action et jouent les sapeurs-pompiers. Ainsi, le béret rouge et le téléphone portable sont alors restitués à son propriétaire. Qui se retrouve dans un piteux état de santé. Il sera ensuite acheminé dans un centre hospitalier. Il devrait subir un scanner au niveau de la tête, dit-on.
Les policiers menacent de bouder le match, une plainte contre le Gign
Outrés par le comportement du lieutenant du Gign qui a humilié le commandant de 1ère compagnie devant eux, renseignent nos sources, le chef de détachement du Gmi et ses éléments ont laissé éclater leur indignation et menacé de plier bagages pour bouder le match. Mais, suite aux interventions de hauts gradés, ils sont revenus à de meilleurs sentiments. Cependant, une plainte avec un certificat médical attesté d’une incapacité temporaire de travail (Itt) pourrait être déposée contre le lieutenant du Gign lorsque le commandant de compagnie, grièvement blessé à la tête, aura fini de faire le scanner.
Un agent du Gign écrase du pied le téléphone d’un passant qui voulait filmer la scène
L’incident a fait une victime collatérale. Il s’agit d’un passant qui est tombé sur la scène et voulait l’immortaliser avec son téléphone portable. Mais, ce dernier a été vite repéré par un agent du Gign, qui a confisqué le cellulaire avant de l’écraser du pied au sol.
Vieux Père NDIAYE
LES ECHOS
Le policier empêche le lieutenant du Gign de…violer leur dispositif, celui-ci le malmène
Alors que les férus du ballon rond guettaient le coup d’envoi de la rencontre et chauffaient les gradins en scandant des slogans galvanisants au rythme de tam-tams et autres tambours, une vive prise de bec éclatait entre un lieutenant du Gign et un policier adjoint volontaire (Pav) du nom de J. B. Ce dernier voulait empêcher le gendarme du corps d’élite de…violer le dispositif de son commandant de compagnie aux fins de prendre des photos à l’intérieur du stade. Car, les gendarmes sont censés rester dehors puis monter la garde aux alentours immédiats du stade. Mais d’autres interlocuteurs anonymes avancent la thèse de conflit de secteur de compétence dans le stade. Ainsi, les deux agents échangent des propos durs et violents.
Il assène un coup de tonfa sur la tête du commandant de compagnie et confisque son béret et son téléphone
Beaucoup mieux entraîné, le lieutenant du Gign ne fait qu’une bouchée du policier adjoint volontaire (Pav). N’empêche, ses hommes accourent et forment un bouclier autour du gradé de la maréchaussée dans le but de parer au plus pressé. Habillé en tenue correcte avec ses galons et son parement lumineux, le commandant de 1ère compagnie à Abdou Diassé nommé T. B. Ndao arrive et tente d’arrondir les angles. Mais, la discussion entre les deux gradés tourne vite à la dispute. Le gendarme prend son tonfa (bâton de protection) et en assène un terrible coup sur la tête du lieutenant Ndao. Qui se retrouve soudainement avec une grosse enflure sur la tronche. Et comme si cela ne suffisait pas, le pandore se déchaîne comme pas possible sur le gradé de police et lui confisque son béret et son téléphone portable.
Le commandant évacué à l’hôpital, ses biens finalement restitués
Ce fut alors le tohu-bohu dans les rangs des deux corps de sécurité et de défense. Les nerfs sont très tendus de part et d’autre. Des privilégiés qui assistaient à la scène redoutent une bataille rangée et s’emploient à ramener la sérénité. D’autant plus que des agents de la brigade d’intervention polyvalente (Bip – un corps d’élite aussi et démembrement de la police nationale) étaient sur les lieux. De hauts gradés de la gendarmerie comme de la police entrent en action et jouent les sapeurs-pompiers. Ainsi, le béret rouge et le téléphone portable sont alors restitués à son propriétaire. Qui se retrouve dans un piteux état de santé. Il sera ensuite acheminé dans un centre hospitalier. Il devrait subir un scanner au niveau de la tête, dit-on.
Les policiers menacent de bouder le match, une plainte contre le Gign
Outrés par le comportement du lieutenant du Gign qui a humilié le commandant de 1ère compagnie devant eux, renseignent nos sources, le chef de détachement du Gmi et ses éléments ont laissé éclater leur indignation et menacé de plier bagages pour bouder le match. Mais, suite aux interventions de hauts gradés, ils sont revenus à de meilleurs sentiments. Cependant, une plainte avec un certificat médical attesté d’une incapacité temporaire de travail (Itt) pourrait être déposée contre le lieutenant du Gign lorsque le commandant de compagnie, grièvement blessé à la tête, aura fini de faire le scanner.
Un agent du Gign écrase du pied le téléphone d’un passant qui voulait filmer la scène
L’incident a fait une victime collatérale. Il s’agit d’un passant qui est tombé sur la scène et voulait l’immortaliser avec son téléphone portable. Mais, ce dernier a été vite repéré par un agent du Gign, qui a confisqué le cellulaire avant de l’écraser du pied au sol.
Vieux Père NDIAYE
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