Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a érigé un camp d'urgence sur Lesbos. Dans les tentes blanches destinées à accueillir 8 000 personnes, seuls 1 200 migrants se sont pour l'instant installés.
Les autres hésitent. Ils considèrent ce nouveau camp comme une prison de laquelle ils ne pourront plus partir. Pourtant, c'est ici que les procédures pour quitter enfin l'île se poursuivront, a expliqué un responsable du HCR.
Après le drame de Moria, l'ONU met le gouvernement d'Athènes sous pression pour accélérer les départs. Le camp d'urgence doit, comme son nom l’indique, rester une solution d'urgence et ne pas se transformer en camp pérenne. Mais le ministre grec de la Protection civile se montre plus prudent. Selon lui, la moitié des exilés pourront quitter Lesbos d'ici Noël, les autres d'ici Pâques.
Opération de police en cours
Une opération de police était en cours ce jeudi matin afin de transférer des milliers de migrants à la rue depuis l'incendie vers le nouveau camp d'urgence bâti pour l'occasion. Vers 7h00 locales (04Hh0 GMT) la police est passée de tente en tente, réveillant les exilés endormis pour les emmener vers ce camp érigé à la hâte après l'incendie, il y a une semaine.
Dans le calme, avec seulement les pleurs d'enfants, et alors qu'un camion de police était garé en travers de la route, plusieurs réfugiés pliaient leurs couvertures, apportaient des sacs contenant leurs affaires sauvées des flammes la semaine dernière, ou se mettaient à démonter les tentes de bric et de broc installées sur l'asphalte.
Des six jeunes Afghans soupçonnés d'être impliqués dans les feux qui ont ravagé le camp de Moria, quatre ont été arrêtés sur l'île et mis en examen mercredi 16 septembre pour « incendie volontaire » et « constitution de bande criminelle ». Les quatre suspects ont clamé leur innocence.
Les autres hésitent. Ils considèrent ce nouveau camp comme une prison de laquelle ils ne pourront plus partir. Pourtant, c'est ici que les procédures pour quitter enfin l'île se poursuivront, a expliqué un responsable du HCR.
Après le drame de Moria, l'ONU met le gouvernement d'Athènes sous pression pour accélérer les départs. Le camp d'urgence doit, comme son nom l’indique, rester une solution d'urgence et ne pas se transformer en camp pérenne. Mais le ministre grec de la Protection civile se montre plus prudent. Selon lui, la moitié des exilés pourront quitter Lesbos d'ici Noël, les autres d'ici Pâques.
Opération de police en cours
Une opération de police était en cours ce jeudi matin afin de transférer des milliers de migrants à la rue depuis l'incendie vers le nouveau camp d'urgence bâti pour l'occasion. Vers 7h00 locales (04Hh0 GMT) la police est passée de tente en tente, réveillant les exilés endormis pour les emmener vers ce camp érigé à la hâte après l'incendie, il y a une semaine.
Dans le calme, avec seulement les pleurs d'enfants, et alors qu'un camion de police était garé en travers de la route, plusieurs réfugiés pliaient leurs couvertures, apportaient des sacs contenant leurs affaires sauvées des flammes la semaine dernière, ou se mettaient à démonter les tentes de bric et de broc installées sur l'asphalte.
Des six jeunes Afghans soupçonnés d'être impliqués dans les feux qui ont ravagé le camp de Moria, quatre ont été arrêtés sur l'île et mis en examen mercredi 16 septembre pour « incendie volontaire » et « constitution de bande criminelle ». Les quatre suspects ont clamé leur innocence.