Les membres de la Coordination des Associations de Presse (CAP) sont plus que jamais déterminés à porter le combat pour la libération de Pape Alé Niang.
Au terme de leur rencontre avant-hier (samedi 12 novembre 2022) avec les avocats de notre confrère, Aminata Mohamed Diop (porte-parole du jour, par ailleurs membre du Cored) et ses camarades, ont relevé plusieurs incohérences dans le dossier. « Nous avons souhaité cette rencontre pour permettre une mise à niveau de nos éléments et adapter notre combat pour la libération de ce confrère par rapport aux faits et méthodes. A l’issue de cette rencontre, nous avons confirmé les faits pour lesquels Pape Alé a été placé sous mandat de dépôt. On lui reproche la diffusion d’informations militaires, recel de documents administratifs et militaires et après, il a été ajouté entre autres le délit de diffusion de fausses nouvelles. Il est donc incarcéré pour 3 infractions pour lesquelles 4 articles ont été visés», souligne Aminata Mohamed Diop, en précisant que Pape Alé Niang n’a pas été entendu sur le rapport interne de la gendarmerie.
«Les poursuites ne concernent pas en réalité les accusations pour lesquelles il a été arrêté manu militari. C'est étonnant pour nous de réaliser que Papa Alé, contrairement à ce qu’on veut faire croire, n’a pas été incarcéré pour ces accusations selon lesquelles il a utilisé des documents militaires ou bien sur un rapport d’enquête de la gendarmerie.
Tout au contraire, il a été entendu sur les messages radio du Groupement Mobile d’Intervention (Gmi) et de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers (Bnsp). Et nous savons tous que ces documents ont été sur la place publique. Ce sont des documents qui étaient sur les réseaux sociaux. Pour ce qui est de la note des sapeurs pompiers, nous savons tous qu’elles étaient placardées dans les casernes, donc ce sont des documents qui étaient déjà dans le domaine du public», indique la porte-parole du jour.
Outre ces documents, poursuit Aminatou Mohamed Diop, Pape Alé Niang a été aussi entendu sur la mort de François Mancabou et le live qu’il avait fait sur le général Moussa Fall. «Vous convenez avec nous que ces faits remontent à avril et juillet. C’est donc que Pape Alé a été traqué et un plan a été ourdi pour le mettre aux arrêts. On attendait le moment opportun pour lui coller un motif», ajoutent Aminata Mouhamed Diop et ses camarades.
Devant cette kyrielle de violations des droits de notre confrère, ils ont décidé de porter dans un mémorandum tous les dysfonctionnements notés dans le dossier. «Le mémorandum sera aussi porté à la connaissance de toutes les ambassades accréditées et représentées dans ce pays et aux autorités religieuses et à toutes structures ou autorités dont nous pensons qu’elles ont le devoir de savoir la vérité des faits», ajoutent les membres de la Caps.
D’autant que, soulignent-ils, tous ces éléments nouveaux confortent la thèse d’un dossier politique. «Il y a aussi une hérésie dans ce dossier qui nous inquiète en tant que professionnels de la presse. Il faut le rappeler, ce combat n'est pas pour Pape Alé, nous combattons pour notre métier. Si Pape Alé tombe pour recel de documents administratifs, ce sont tous les autres journalistes qui sont en sursis. S’il y a de fausses nouvelles, qu’on nous dise que les nouvelles sont fausses ! Cela veut dire donc le document de la police n’existe pas ; le message radio n’existe pas ; le message des sapeurs pompiers n’existe pas non plus. Or, nous savons que ce sont des documents qui existent. Et pour parler de recel, il faut qu’il y ait un voleur. Qu’on nous dise donc qui est le voleur !», clame la porte-parole du jour, Aminata Mohamed Diop.
Au terme de leur rencontre avant-hier (samedi 12 novembre 2022) avec les avocats de notre confrère, Aminata Mohamed Diop (porte-parole du jour, par ailleurs membre du Cored) et ses camarades, ont relevé plusieurs incohérences dans le dossier. « Nous avons souhaité cette rencontre pour permettre une mise à niveau de nos éléments et adapter notre combat pour la libération de ce confrère par rapport aux faits et méthodes. A l’issue de cette rencontre, nous avons confirmé les faits pour lesquels Pape Alé a été placé sous mandat de dépôt. On lui reproche la diffusion d’informations militaires, recel de documents administratifs et militaires et après, il a été ajouté entre autres le délit de diffusion de fausses nouvelles. Il est donc incarcéré pour 3 infractions pour lesquelles 4 articles ont été visés», souligne Aminata Mohamed Diop, en précisant que Pape Alé Niang n’a pas été entendu sur le rapport interne de la gendarmerie.
«Les poursuites ne concernent pas en réalité les accusations pour lesquelles il a été arrêté manu militari. C'est étonnant pour nous de réaliser que Papa Alé, contrairement à ce qu’on veut faire croire, n’a pas été incarcéré pour ces accusations selon lesquelles il a utilisé des documents militaires ou bien sur un rapport d’enquête de la gendarmerie.
Tout au contraire, il a été entendu sur les messages radio du Groupement Mobile d’Intervention (Gmi) et de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers (Bnsp). Et nous savons tous que ces documents ont été sur la place publique. Ce sont des documents qui étaient sur les réseaux sociaux. Pour ce qui est de la note des sapeurs pompiers, nous savons tous qu’elles étaient placardées dans les casernes, donc ce sont des documents qui étaient déjà dans le domaine du public», indique la porte-parole du jour.
Outre ces documents, poursuit Aminatou Mohamed Diop, Pape Alé Niang a été aussi entendu sur la mort de François Mancabou et le live qu’il avait fait sur le général Moussa Fall. «Vous convenez avec nous que ces faits remontent à avril et juillet. C’est donc que Pape Alé a été traqué et un plan a été ourdi pour le mettre aux arrêts. On attendait le moment opportun pour lui coller un motif», ajoutent Aminata Mouhamed Diop et ses camarades.
Devant cette kyrielle de violations des droits de notre confrère, ils ont décidé de porter dans un mémorandum tous les dysfonctionnements notés dans le dossier. «Le mémorandum sera aussi porté à la connaissance de toutes les ambassades accréditées et représentées dans ce pays et aux autorités religieuses et à toutes structures ou autorités dont nous pensons qu’elles ont le devoir de savoir la vérité des faits», ajoutent les membres de la Caps.
D’autant que, soulignent-ils, tous ces éléments nouveaux confortent la thèse d’un dossier politique. «Il y a aussi une hérésie dans ce dossier qui nous inquiète en tant que professionnels de la presse. Il faut le rappeler, ce combat n'est pas pour Pape Alé, nous combattons pour notre métier. Si Pape Alé tombe pour recel de documents administratifs, ce sont tous les autres journalistes qui sont en sursis. S’il y a de fausses nouvelles, qu’on nous dise que les nouvelles sont fausses ! Cela veut dire donc le document de la police n’existe pas ; le message radio n’existe pas ; le message des sapeurs pompiers n’existe pas non plus. Or, nous savons que ce sont des documents qui existent. Et pour parler de recel, il faut qu’il y ait un voleur. Qu’on nous dise donc qui est le voleur !», clame la porte-parole du jour, Aminata Mohamed Diop.