Dans le cadre de sa tournée économique dans la région de Sédhiou, le président de la République va inaugurer ce mardi le pont de Marsassoum. Eh bien, cette superbe et vitale infrastructure de communication va porter le nom de l’ancien ministre et président d’honneur du Conseil économique social et environnemental (Cese), c’est-à-dire Famara Ibrahima Sagna. Le président de la République a bien voulu faire cette faveur inouïe à un très grand homme d’Etat qui a non seulement laissé une empreinte indélébile de brillant manager et de grand bâtisseur partout où il est passé mais aussi qui a su, en tant que ministre de l’Intérieur, désamorcer bien des situations potentiellement explosives pour notre jeune et fragile nation.
En tant que ministre de l’Intérieur, en effet, « Big Fam » (comme nous l’appelons affectueusement, un surnom que lui ont donné nos confrères du défunt hebdomadaire satirique « Cafard libéré ») s’est comporté plus en diplomate qu’en premier flic du pays. Et plutôt que d’user de matraques et de grenades lacrymogènes et de procéder à des arrestations tous azimuts d’opposants, il a privilégié l’arme du dialogue.
Ses démarches secrètes avaient abouti à la formation du premier gouvernement de majorité présidentielle élargie de notre pays marqué par l’entrée de l’opposition. C’était sous le régime du président Abdou Diouf. C’est ce grand médiateur politico-social que le président de la République entend immortaliser en donnant son nom au pont de Marsassoum. Comme quoi, tout peut arriver à qui sait attendre quand on sait qu’au Conseil économique et social, aucune salle ne porte le nom du président Famara Ibrahima Sagna qui avait pourtant usé de ses relations pour décrocher les fonds ayant servi à construire cette belle bâtisse et à l’équiper, nous dit LeTémoin.
En tant que ministre de l’Intérieur, en effet, « Big Fam » (comme nous l’appelons affectueusement, un surnom que lui ont donné nos confrères du défunt hebdomadaire satirique « Cafard libéré ») s’est comporté plus en diplomate qu’en premier flic du pays. Et plutôt que d’user de matraques et de grenades lacrymogènes et de procéder à des arrestations tous azimuts d’opposants, il a privilégié l’arme du dialogue.
Ses démarches secrètes avaient abouti à la formation du premier gouvernement de majorité présidentielle élargie de notre pays marqué par l’entrée de l’opposition. C’était sous le régime du président Abdou Diouf. C’est ce grand médiateur politico-social que le président de la République entend immortaliser en donnant son nom au pont de Marsassoum. Comme quoi, tout peut arriver à qui sait attendre quand on sait qu’au Conseil économique et social, aucune salle ne porte le nom du président Famara Ibrahima Sagna qui avait pourtant usé de ses relations pour décrocher les fonds ayant servi à construire cette belle bâtisse et à l’équiper, nous dit LeTémoin.