Le Secrétaire général du Conseil national du patronat magnifie l’attitude et la politique souverainiste du nouveau pouvoir. Cependant, il alerte le régime sur les conséquences dramatiques du régime fiscal punitif. La politique fiscale dissuasive à l’investissement privé n’est pas une bonne chose pour nos Etats qui sont dans une logique d’émergence afin de résoudre le problème du chômage des jeunes. «Concernant notre système fiscal, il faut que l’on évite d’avoir une fiscalité punitive et dissuasive à l’investissement privé », averti l’invité du jury du dimanche.
Le patronat solutionne la voie de la prévention et de la compréhension des nouvelles autorités. Il se dit comprendre la démarche de l’administration qui cherche à arbitrer le budget et à équilibrer le budget. Mais à ses yeux aucune administration n’a intérêt à tuer les entreprises parce que «Les impôts et les douanes sont les premiers actionnaires de l’entreprise. Donc, aucune administration n’a intérêt à tuer les entreprises. Si vous tuez les entreprises, c’est des revenus en moins », solutionne-t-il.
L’homme se veut d’anticiper sur les solutions d’autant plus que le Sénégal est devenu un pays pétrolier et gazier. Hamidou tire la sonnette d’alarme sur la capacité de la ville de Saint-Louis. Pour lui, l’ancienne capitale n’est pas encore prête à accueillir le futur monde avec son boom démographique et les investissements des capitalistes du secteur du pétrole. Hamidou Diop pense que Saint-Louis de par ses anciens bâtiments n’est pas prête. Mais aussi l’étroitesse de la ville lui pose un problème.
Maxime DIASSY