Récemment, poursuit Africa Rice, les journaux des pays d’Afrique de l’Ouest ont rapporté que du riz de qualité « inférieure à la normale » est en train d’être importé, en particulier des pays asiatiques puisque les marchés africains sont considérés comme « pas trop exigeants » en ce qui concerne les aspects de qualité.
Au Sénégal, en particulier, la police nationale a saisi récemment 22 690 t correspondant à une valeur de FCfa 6 milliards (€ 9,1 millions) de brisure de riz indien impropre à la consommation humaine. Pour AfricaRice, cela peut avoir notamment 3 conséquences qui peuvent être négatives pour l’Afrique. Au niveau des prix du riz sur le marché mondial, ils ont été en hausse de 1 % et 2 % en février et mars, AfricaRice citant les chiffres d’Osiriz. Si la hausse excède 2 %, la Thaïlande va, en effet, gagner beaucoup d’argent tandis que la balance commerciale de l’Afrique sera défavorablement affectée, souligne le communiqué. D’autre part, une partie du riz thaïlandais destinée à l’exportation pourrait avoir été stockée pendant longtemps en utilisant des produits chimiques, ce qui pourrait avoir des effets néfastes sur les consommateurs.
Enfin, le dumping de ces quantités massives de riz sur le marché du riz en Afrique va décourager la production et la vente du riz local. D’où les conseils d’AfricaRice. D’une part, les gouvernements africains doivent adopter des mesures non-tarifaires basées sur la norme de qualité du riz importé.
AZACTU.net
Au Sénégal, en particulier, la police nationale a saisi récemment 22 690 t correspondant à une valeur de FCfa 6 milliards (€ 9,1 millions) de brisure de riz indien impropre à la consommation humaine. Pour AfricaRice, cela peut avoir notamment 3 conséquences qui peuvent être négatives pour l’Afrique. Au niveau des prix du riz sur le marché mondial, ils ont été en hausse de 1 % et 2 % en février et mars, AfricaRice citant les chiffres d’Osiriz. Si la hausse excède 2 %, la Thaïlande va, en effet, gagner beaucoup d’argent tandis que la balance commerciale de l’Afrique sera défavorablement affectée, souligne le communiqué. D’autre part, une partie du riz thaïlandais destinée à l’exportation pourrait avoir été stockée pendant longtemps en utilisant des produits chimiques, ce qui pourrait avoir des effets néfastes sur les consommateurs.
Enfin, le dumping de ces quantités massives de riz sur le marché du riz en Afrique va décourager la production et la vente du riz local. D’où les conseils d’AfricaRice. D’une part, les gouvernements africains doivent adopter des mesures non-tarifaires basées sur la norme de qualité du riz importé.
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