Le Magal de Touba a un impact économique réel sur l’économie nationale. Chaque année, l’évènement mobilise près de 249 milliards de francs Cfa. L’étude, réalisée par des chercheurs de l’Université Alioune Diop de Bambey, s’est basée sur les dépenses des pèlerins, leurs revenus, le transport, le carburant entre autres indicateurs.
Selon ces éminents chercheurs, en moyenne, un pèlerin dépense 105 000 francs Cfa durant le Magal à Touba. Ce montant est reparti entre les donations et les dépenses personnelles. Au total, les dépenses effectuées par les pèlerins se chiffrent globalement, à 58 330 500 000 francs Cfa.
Tandis que l’évaluation interbranche du multiplicateur de Leontief offre une valeur conservatrice assez proche qui se chiffre à 1,288 dans le secteur de la consommation des biens alimentaires. Ces dépenses représentent 76% des emplois de revenus des Dahiras.
Sous cette hypothèse d’application du multiplicateur de Léontief, les chercheurs confient que l’impact induit se chiffrerait au montant de 54 661 858 627 de francs Cfa. Poussant la recherche plus loin, il ressort des analyses que près de 42,39% des pèlerins ont un revenu de moins de 50 000 francs Cfa. Alors que ceux, ayant un revenu se situant entre 50 000 et 100 000 francs Cfa, 100 000 et 200 000 francs Cfa représentent respectivement 21,34% et 20,3%.
Et, les mêmes résultats relèvent qu’un transporteur entre une localité du pays et Touba, dépense en moyenne 90 000 francs Cfa en carburant pour satisfaire la demande. Lesdits chercheurs soulignent que c’est la raison pour laquelle, les prix du transport passent du simple au double durant cette période de déplacement en masse.
L’étude s’est également intéressée aux dépenses des ménages établis dans la ville religieuse. Selon elle, les 50 000 ménages, établis à Touba dépensent pour l’organisation en moyenne, 1 443 415 de francs Cfa chacun lors du Magal. Tout en précisant que ces dépenses sont essentiellement dédiées à l’alimentation des pèlerins, venus d’ailleurs.
En ce qui concerne le transfert de fonds, le chiffre d’affaires mensuel moyen augmente de manière progressive à l’approche du Magal et passe du simple au double pendant l’évènement, soit de 800.000 à 1.600.000 francs Cfa.
Plus de 40% des pèlerins, indique-t-on, tirent leur revenu de Magal des transferts de fonds. Ils reçoivent en moyenne 139 054 francs Cfa de l’extérieur et 56 500 francs Cfa de l’intérieur.
Ainsi, l’ensemble des postes de dépenses est composé comme de celles en transport (20%), les dépenses en divers achats, destinés au commerce local (articles religieux, souvenirs etc.), de communication (18%) et les autres achats, incluant les achats alimentaires (49%).
Selon ces éminents chercheurs, en moyenne, un pèlerin dépense 105 000 francs Cfa durant le Magal à Touba. Ce montant est reparti entre les donations et les dépenses personnelles. Au total, les dépenses effectuées par les pèlerins se chiffrent globalement, à 58 330 500 000 francs Cfa.
Tandis que l’évaluation interbranche du multiplicateur de Leontief offre une valeur conservatrice assez proche qui se chiffre à 1,288 dans le secteur de la consommation des biens alimentaires. Ces dépenses représentent 76% des emplois de revenus des Dahiras.
Sous cette hypothèse d’application du multiplicateur de Léontief, les chercheurs confient que l’impact induit se chiffrerait au montant de 54 661 858 627 de francs Cfa. Poussant la recherche plus loin, il ressort des analyses que près de 42,39% des pèlerins ont un revenu de moins de 50 000 francs Cfa. Alors que ceux, ayant un revenu se situant entre 50 000 et 100 000 francs Cfa, 100 000 et 200 000 francs Cfa représentent respectivement 21,34% et 20,3%.
Et, les mêmes résultats relèvent qu’un transporteur entre une localité du pays et Touba, dépense en moyenne 90 000 francs Cfa en carburant pour satisfaire la demande. Lesdits chercheurs soulignent que c’est la raison pour laquelle, les prix du transport passent du simple au double durant cette période de déplacement en masse.
L’étude s’est également intéressée aux dépenses des ménages établis dans la ville religieuse. Selon elle, les 50 000 ménages, établis à Touba dépensent pour l’organisation en moyenne, 1 443 415 de francs Cfa chacun lors du Magal. Tout en précisant que ces dépenses sont essentiellement dédiées à l’alimentation des pèlerins, venus d’ailleurs.
En ce qui concerne le transfert de fonds, le chiffre d’affaires mensuel moyen augmente de manière progressive à l’approche du Magal et passe du simple au double pendant l’évènement, soit de 800.000 à 1.600.000 francs Cfa.
Plus de 40% des pèlerins, indique-t-on, tirent leur revenu de Magal des transferts de fonds. Ils reçoivent en moyenne 139 054 francs Cfa de l’extérieur et 56 500 francs Cfa de l’intérieur.
Ainsi, l’ensemble des postes de dépenses est composé comme de celles en transport (20%), les dépenses en divers achats, destinés au commerce local (articles religieux, souvenirs etc.), de communication (18%) et les autres achats, incluant les achats alimentaires (49%).
