Malgré les moult mises en garde contre l’homosexualité, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Persécutés de part et d’autre, les homosexuels planifient discrètement leurs rencards via des sites dédiés. Si au départ, Serigne Mbaye Dione et Diombady souhaitaient que leur rencontre se fasse loin des yeux indiscrets, celle-ci a été étalée au grand jour, du fait de l’indélicatesse du premier nommé, renseigne "Enquête".
En effet, au cours de leur rencard chez Diombady, Serigne Mbaye Dione l’a filmé, alors qu’il était nu et a menacé de divulguer ses images. Pour minimiser les dégâts, Diombady a préféré alerter les policiers.
Malheureusement pour lui, il a été arrêté au même titre que son maître-chanteur. Placés sous mandat de dépôt pour acte contre nature et collecte d’images contraires aux bonnes mœurs, ils ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Né en 1994, Serigne Mbaye Dione a reconnu uniquement le fait de collecte. “On s’est connu sur un site de rencontres. Il m’a, par la suite, invité chez lui. Le jour de notre rencontre, il s’est déshabillé et a voulu me forcer à coucher avec lui. J’ai refusé. C’est ainsi que je l’ai filmé pour lui faire peur”, a-t-il raconté.
“Je consulte le site depuis cinq mois, pour chercher des clients pour le compte d'un ami qui fait des massages professionnels, mais je n'ai pas entretenu de relation avec lui”, a-t-il avoué.
Diombady raconte tout à fait le contraire. Ce styliste âgé de 36 ans relate : “Alors que je sortais des toilettes, il m'a filmé. Quelques mois après, il m'a envoyé la vidéo en me menaçant de la publier. Je l'ai invité encore et je lui ai demandé de supprimer la vidéo. Il m'a montré son téléphone, en me disant qu'il ne les avait plus. Le ton est monté et j'ai appelé la police. Il ne s'est rien passé entre nous.”
“Pourquoi avez-vous pris la peine d'aller le chercher sur un site de rencontres et de l'inviter ?”, lui a demandé le juge. “Ce n'est pas l'intention de faire quoi que ce soit. Voilà six mois que j'ai pris la résolution de changer”, a-t-il répondu, avant d’être stoppé par le juge qu’il n’a pas convaincu. “Si vous vous étiez amendé, vous auriez quitté le site”, lui a notifié le magistrat. Le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense a plaidé la clémence du tribunal. Les prévenus seront édifiés sur leur sort, le 14 février prochain.
En effet, au cours de leur rencard chez Diombady, Serigne Mbaye Dione l’a filmé, alors qu’il était nu et a menacé de divulguer ses images. Pour minimiser les dégâts, Diombady a préféré alerter les policiers.
Malheureusement pour lui, il a été arrêté au même titre que son maître-chanteur. Placés sous mandat de dépôt pour acte contre nature et collecte d’images contraires aux bonnes mœurs, ils ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Né en 1994, Serigne Mbaye Dione a reconnu uniquement le fait de collecte. “On s’est connu sur un site de rencontres. Il m’a, par la suite, invité chez lui. Le jour de notre rencontre, il s’est déshabillé et a voulu me forcer à coucher avec lui. J’ai refusé. C’est ainsi que je l’ai filmé pour lui faire peur”, a-t-il raconté.
“Je consulte le site depuis cinq mois, pour chercher des clients pour le compte d'un ami qui fait des massages professionnels, mais je n'ai pas entretenu de relation avec lui”, a-t-il avoué.
Diombady raconte tout à fait le contraire. Ce styliste âgé de 36 ans relate : “Alors que je sortais des toilettes, il m'a filmé. Quelques mois après, il m'a envoyé la vidéo en me menaçant de la publier. Je l'ai invité encore et je lui ai demandé de supprimer la vidéo. Il m'a montré son téléphone, en me disant qu'il ne les avait plus. Le ton est monté et j'ai appelé la police. Il ne s'est rien passé entre nous.”
“Pourquoi avez-vous pris la peine d'aller le chercher sur un site de rencontres et de l'inviter ?”, lui a demandé le juge. “Ce n'est pas l'intention de faire quoi que ce soit. Voilà six mois que j'ai pris la résolution de changer”, a-t-il répondu, avant d’être stoppé par le juge qu’il n’a pas convaincu. “Si vous vous étiez amendé, vous auriez quitté le site”, lui a notifié le magistrat. Le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense a plaidé la clémence du tribunal. Les prévenus seront édifiés sur leur sort, le 14 février prochain.