L’enquête a révélé que des appartements loués à Soumbedioune, à la Médina et à la Gueule-Tapée, servaient d’hôtels de passe, avec des clients généralement asiatiques. Craignant des représailles de la part de la communauté chinoise, deux victimes des agissements du couple J. li et G. Fu sont revenues sur leurs dépositions. Ce qui n’a pas empêché les hommes du commissaire Dramé, de déférer les suspects devant le Procureur.
A en croire J. li, née en 1977 et L. Wang née en 1985 en Chine, G. Fu les a fait venir au Sénégal et les a forcées à exercer le plus vieux métier du monde, en tirant bien entendu profit de ce commerce.
J. Fu, selon L. Wang lui a payé son billet et promis de lui donner du travail de serveuse dans un bar. Mais à peine a-t-elle posé les pieds à Dakar qu’il l'a obligée à assouvir les désirs sexuels de ses clients.
J. Fu partageait les fruits de la passe avec J. Li. Et lorsqu’elle lui a réclamé son passeport, il a exigé qu’elle rembourse les frais de voyage. J. Guo a aussi soutenu être venue au Sénégal par le biais d’une société de recrutement basée en Chine. L’entreprise a bien précisé qu’il était question de prostitution et gagnait une commission pour chaque fille, mais depuis son pays natal, elle dit avoir refusé de vendre son corps. Ce qu’elle a réussi à faire jusqu’ici malgré l’insistance de J. Fu. J. Guo a voulu retourner au bercail, mais Fu et li ont dit niet, en confisquant sont titre de voyage et en exigeant d’elle le remboursement de 800 000 Fcfa, constituant les frais de voyage.
Au cours de leurs interrogatoires, Guo et Wang qui n’ont fait que quatre jours au Sénégal et qui avaient du mal à guider les enquêteurs, se sont querellées et en sont venues aux mains.
Interpellé, Fu a juré la main sur le cœur ne pas connaitre Guo et Wang. Pourtant, il a bien reconnu avoir acheté leurs billets d’avion.
Quant à Li, il a déclaré que les filles travaillent comme serveuses dans son restaurant sis à la route de Rufisque et précise qu’elles sont venues au Sénégal de leur propre gré.
La réquisition dans les quatre appartements a été infructueuse, les occupants ayant disparu comme par enchantement. Mais les enquêteurs ont vu les images des vidéos de surveillance des allées et venues de couples à des heures tardives. Les investigations se poursuivent.
L’As
A en croire J. li, née en 1977 et L. Wang née en 1985 en Chine, G. Fu les a fait venir au Sénégal et les a forcées à exercer le plus vieux métier du monde, en tirant bien entendu profit de ce commerce.
J. Fu, selon L. Wang lui a payé son billet et promis de lui donner du travail de serveuse dans un bar. Mais à peine a-t-elle posé les pieds à Dakar qu’il l'a obligée à assouvir les désirs sexuels de ses clients.
J. Fu partageait les fruits de la passe avec J. Li. Et lorsqu’elle lui a réclamé son passeport, il a exigé qu’elle rembourse les frais de voyage. J. Guo a aussi soutenu être venue au Sénégal par le biais d’une société de recrutement basée en Chine. L’entreprise a bien précisé qu’il était question de prostitution et gagnait une commission pour chaque fille, mais depuis son pays natal, elle dit avoir refusé de vendre son corps. Ce qu’elle a réussi à faire jusqu’ici malgré l’insistance de J. Fu. J. Guo a voulu retourner au bercail, mais Fu et li ont dit niet, en confisquant sont titre de voyage et en exigeant d’elle le remboursement de 800 000 Fcfa, constituant les frais de voyage.
Au cours de leurs interrogatoires, Guo et Wang qui n’ont fait que quatre jours au Sénégal et qui avaient du mal à guider les enquêteurs, se sont querellées et en sont venues aux mains.
Interpellé, Fu a juré la main sur le cœur ne pas connaitre Guo et Wang. Pourtant, il a bien reconnu avoir acheté leurs billets d’avion.
Quant à Li, il a déclaré que les filles travaillent comme serveuses dans son restaurant sis à la route de Rufisque et précise qu’elles sont venues au Sénégal de leur propre gré.
La réquisition dans les quatre appartements a été infructueuse, les occupants ayant disparu comme par enchantement. Mais les enquêteurs ont vu les images des vidéos de surveillance des allées et venues de couples à des heures tardives. Les investigations se poursuivent.
L’As