Six kilomètres de route ont été rejetés par les techniciens de l’Ageroute et le bureau de contrôle sur les travaux de l’autoroute Ila Touba. Les agents remettent en cause la qualité de travail des Chinois qui ne respectent pas les normes sécuritaires. Les latérites utilisées ne répondent pas aux normes, c’est de mauvaise qualité, selon un ingénieur en génie civile.
D’après Le Quotidien, cette sanction n’est pas restée sans conséquences, les Chinois de l’entreprise China road and bridge corporation (Crbc) ont déversé leur colère sur les chauffeurs. Accusés d’avoir transporté ces latérites, une soixantaine de chauffeurs ont été mis en chômage. Mais ces derniers révèlent que l’ordre venait des Chinois. La plupart des conducteurs de grue sont remplacés par des Chinois.
Une affaire qui a fait monter la tension entre les deux parties. Heureusement, indique le journal, le préfet de Diourbel est intervenu pour éviter de justesse le pire entre les chauffeurs et les Chinois.
"Nous sommes là depuis le 24 décembre 2015. Nous transportons de la latérite que l’Ageroute a jugée non spécifique pour les travaux. Nos conditions de travail sont précaires et exécrables. Des chauffeurs sont payés 413 francs à l’heure. De 40.000 francs Cfa la semaine au début, on nous paye maintenant 20.000 francs. Le préfet nous a dit que nous en pouvons plus travailler que 8 heures de temps par jour". fustige le porte parole des chauffeurs, Faly Ndao qui en appelle à l'arbitrage du Président Macky Sall. "Nous interpellons le chef de l’Etat et la Cnts, l’Ofnac doit venir enquêter au niveau de ce chantier parce que ce qui se passe ici dépasse de loin l’endettement. Les Chinois ont dit avoir corrompu toutes les autorités de la région de Diourbel", dénonce t-il.
D’après Le Quotidien, cette sanction n’est pas restée sans conséquences, les Chinois de l’entreprise China road and bridge corporation (Crbc) ont déversé leur colère sur les chauffeurs. Accusés d’avoir transporté ces latérites, une soixantaine de chauffeurs ont été mis en chômage. Mais ces derniers révèlent que l’ordre venait des Chinois. La plupart des conducteurs de grue sont remplacés par des Chinois.
Une affaire qui a fait monter la tension entre les deux parties. Heureusement, indique le journal, le préfet de Diourbel est intervenu pour éviter de justesse le pire entre les chauffeurs et les Chinois.
"Nous sommes là depuis le 24 décembre 2015. Nous transportons de la latérite que l’Ageroute a jugée non spécifique pour les travaux. Nos conditions de travail sont précaires et exécrables. Des chauffeurs sont payés 413 francs à l’heure. De 40.000 francs Cfa la semaine au début, on nous paye maintenant 20.000 francs. Le préfet nous a dit que nous en pouvons plus travailler que 8 heures de temps par jour". fustige le porte parole des chauffeurs, Faly Ndao qui en appelle à l'arbitrage du Président Macky Sall. "Nous interpellons le chef de l’Etat et la Cnts, l’Ofnac doit venir enquêter au niveau de ce chantier parce que ce qui se passe ici dépasse de loin l’endettement. Les Chinois ont dit avoir corrompu toutes les autorités de la région de Diourbel", dénonce t-il.