Ayant succombé au charme de Nogaye Gning, Moussa Gadiaga a décidé de se faire passer pour un flic pour la draguer. Son outrecuidance lui a valu sa comparution, avant-hier, devant le juge du tribunal d’instance de Dakar pour usurpation de fonction.
Selon la dame, ce jour-là, elle s’est rendue au commissariat de la Médina pour déposer plainte, car ayant été victime de vol. En sortant, dit-elle, elle a croisé Moussa qui l’a taquinée, en lui conseillant de ne pas se dépigmenter.
Ne s’arrêtant pas là, l’homme, obnubilé par les formes généreuses de Nogaye, lui a dit : “J’ai garé mon véhicule dans l’enceinte du commissariat. Mon bureau se trouve là-bas.”À en croire Nogaye, c’est quand il est sorti qu’unpolicier est venu lui demander ce que lui disait son interlocuteur. C’est ainsi qu’elle lui a rapporté leur conversation.
Entendu, Moussa, qui ne cessait de jeter des coups d’œil à la dame, a soutenu qu’il ne s’est jamais fait passer pour un policier. Tout en reconnaissant une partie des déclarations de Nogaye, il a renseigné qu’il tient un étal devant le commissariat.
Étant marié, le juge lui a conseillé de changer de méthode, s’il compte prendre une autre épouse. Le prévenu a acquiescé. La déléguée du procureur de la République a requis l’application de la loi. Quant à Moussa Gadiaga, il a sollicité la clémence du tribunal.
Après en avoir délibéré, le juge l’a reconnu coupable. Pour la peine, il lui a infligé trois mois assortis du sursis, tout en lui rappelant que c’est une peine d’avertissement.
EnQuete
Selon la dame, ce jour-là, elle s’est rendue au commissariat de la Médina pour déposer plainte, car ayant été victime de vol. En sortant, dit-elle, elle a croisé Moussa qui l’a taquinée, en lui conseillant de ne pas se dépigmenter.
Ne s’arrêtant pas là, l’homme, obnubilé par les formes généreuses de Nogaye, lui a dit : “J’ai garé mon véhicule dans l’enceinte du commissariat. Mon bureau se trouve là-bas.”À en croire Nogaye, c’est quand il est sorti qu’unpolicier est venu lui demander ce que lui disait son interlocuteur. C’est ainsi qu’elle lui a rapporté leur conversation.
Entendu, Moussa, qui ne cessait de jeter des coups d’œil à la dame, a soutenu qu’il ne s’est jamais fait passer pour un policier. Tout en reconnaissant une partie des déclarations de Nogaye, il a renseigné qu’il tient un étal devant le commissariat.
Étant marié, le juge lui a conseillé de changer de méthode, s’il compte prendre une autre épouse. Le prévenu a acquiescé. La déléguée du procureur de la République a requis l’application de la loi. Quant à Moussa Gadiaga, il a sollicité la clémence du tribunal.
Après en avoir délibéré, le juge l’a reconnu coupable. Pour la peine, il lui a infligé trois mois assortis du sursis, tout en lui rappelant que c’est une peine d’avertissement.
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